Si on veut conduire les enfants à mieux penser (pas seulement plus, mais mieux), si on accepte l’idée que l’objectif de l’éducation est de rendre les enfants capables de penser par et pour eux-mêmes, alors il importe qu’ils s’engagent personnellement dans l’acte de penser et construisent ainsi, avec le temps et la répétition, la puissance de produire eux-mêmes les résultats. Comme on apprend à marcher en marchant, on apprend à penser en pensant. Dans les deux cas, ce qui est central, c’est le mouvement.
Un mouvement, disait Lipman (père de la philo pour enfants), ressemblant à celui du voilier qui, naviguant d’une rive à l’autre, progresse vers sa destination finale. L’intérêt de cette métaphore tient en partie dans l’idée que la pensée d’un enfant, comme celle de tout être humain, bien qu’essentiellement libre, ne l’est pas entièrement. Lorsqu’on conduit les enfants à s’engager dans un processus de recherche, on les invite du même coup à tenir compte des vents et marées qui sont le lot de tout processus de recherche. En outre, l’important ici n’est pas tant la destination que le voyage lui-même, car c’est surtout par lui qu’on apprend à naviguer avec la vie.
Bonjour, C’est avec plaisir que je recevais régulièrement des nouvelles de Laval. Ce n’est plus le cas , pourquoi ? Par ailleurs il serait bon à mon sens que vous mainteniez VOS actions en France et que l’esprit qui les anime ne soit pas transformé par les l’offensive médiatique de certains gourous. Bien cordialement.
Jacques CLOS
>
J’aimeJ’aime
Apprendre à réfléchir sur sa pensée est aussi sinon plus important que d’apprendre à apprendre!
J’aimeJ’aime