Voici ce que les 80 étudiant-e-s qui ont suivi le cours en ligne L’observation en philosophie pour les enfants à la session d’hiver 2016 retiennent de ce cours. De plus, ils ont aussi partagé leur appréciation du contenu et de la forme du cours. Les questions auxquelles ils devaient répondre, dans un document synthèse à la fin du cours, étaient les suivantes:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
2.1. tant sous l’angle de son contenu;
2.1. que de sa forme (Observatoire Virtuel Collaboratif – OVC)?
Tout ce qui suit montre bien pourquoi tant de gens apprécient ce cours et le recommandent fortement à quiconque souhaite transformer radicalement le monde de l’éducation. Bien humblement, tous ces commentaires endossent aussi le fait que ce cours ait remporté plusieurs prix d’excellence.
Alexandra Grégoire, dans son Document synthèse 2 soumis le Mercredi 13 Avril 2016 à 17:08, a écrit:
Document synthèse 2
1) Je retiens du cours « L’observation en philosophie pour les enfants » qu’il faut les guider dans leur réflexion sans leur imposer une certaine façon de penser. Il faut apprendre aux élèves à construire leur propre vision des choses, à exprimer ce qu’ils pensent et à justifier leurs propos lorsque nécessaire.
J’ai également appris que l’animateur, aussi important soit-il dans la communauté de recherche, ne doit pas être au centre de la discussion. Il est là pour questionner les élèves sur leurs réflexions, pour les aider à réfléchir, mais il n’est pas là pour parler de ses opinions ou de ses réflexions. C’est un rôle beaucoup plus d’écoute que de parole.
Par ailleurs, ce cours m’a montré que la philosophie peut être placée à n’importe quel moment à l’école, elle peut se glisser dans toutes les matières (ou presque). J’ai appris dans ce cours que la philosophie aide à structurer sa pensée, ce qui est utile dans toutes les sphères de leur vie. Elle permet aux enfants d’observer plusieurs points de vue, qui sont pareils ou non à leur propre point de vue.
Ça les forme à être de meilleures personnes et des meilleurs citoyens, à écouter, à questionner, à s’interroger, et ça les permet de s’ouvrir sur le monde. La philosophie permet aux élèves de s’ouvrir à d’autres opinions et à d’autres façons de penser, ainsi qu’à des sujets qu’ils ne discuteraient peut-être pas ailleurs.
2) Le contenu était très intéressant à étudier, les éléments sont pertinents à étudier. Toutefois, j’ai eu beaucoup de difficulté avec la plateforme, l’OVC. J’ai dû télécharger une autre application Internet, car celles que j’avais ne fonctionnaient pas avec le site du cours à distance. J’ai également eu beaucoup de difficulté avec le respect de la contrainte du temps (à tous les mercredis 17h), car il était plutôt difficile à placer dans mon horaire. En effet, durant tout le mois de février, j’étais en stage, et cela prenait tout mon temps disponible.
Anne-Marie Poirier, dans son Document synthèse 2 soumis le Mercredi 13 Avril 2016 à 17:11, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Je retire beaucoup d’apprentissages utiles pour ma future profession de ce cours.
Je comprends maintenant que l’enseignant, malgré le fait qu’il doit donner des directives, amener les jeunes à se rencontrer et mettre en relation l’ensemble des perspectives individuelles, il a un rôle de participant dans la communauté de recherche. En effet, avec le temps, l’enseignant peut décrocher de son rôle d’animateur, car la médiation se fait par la communauté de recherche elle-même. Pour cela, il faut évidemment que les élèves soient très habiles à dialoguer.
J’ai aussi pris conscience qu’une multiplicité d’attitudes est développée dans une communauté de recherche, soit le respect, la collaboration, l’ouverture d’esprit, l’écoute et l’autocorrection. Ce sont toutes d’ailleurs des attitudes que j’avais l’intention de privilégier dans ma future classe. J’envisage donc fortement d’utiliser la philosophie avec mes élèves pour développer l’ensemble de ces attitudes chez chacun d’eux.
J’ai également appris, dans le module 10 du cours, que la philosophie aide à la prévention de la violence et à la résolution de conflits. En effet, la parole et le dialogue, utilisé à profusion dans la communauté de recherche, sont des outils de pacification. Par les sujets abordés ainsi que la manière délibérative dont on aborde les sujets, les élèves apprennent à dialoguer plutôt qu’à utiliser la violence pour régler des conflits ou des mésententes dans la vie de tous les jours. De ce fait, je retire de ce cours que la philosophie avec les enfants crée des conditions afin que les enfants vivent la démocratie à l’école et deviennent des citoyens responsables.
J’ai aussi constaté que la philosophie pour enfants amène les élèves et leur enseignant à enrichir sa propre expérience. Les enseignants sont donc amenés à faire plusieurs apprentissages malgré le fait que c’est de la philosophie pour enfants. Par exemple, elle amène les enseignants à chercher davantage dans la vie de tous les jours et à se poser des questions et enrichit leur jugement personnel, car les enfants amènent de nouveaux points de vue, de nouvelles façons de voir les choses.
Une séquence en particulier m’a particulièrement marquée à travers l’ensemble de celle que nous avons eu la chance d’écouter. En effet, dans la séquence B54, les élèves sont amenés à définir le racisme. Un élève semble avoir une idée claire de ce qu’est le racisme, mais l’expression de sa pensée semble difficile pour lui. Au fur et à mesure qu’il explique sa pensée, on comprend mieux ce qu’est le racisme pour lui et sa définition m’a laissée bouche bée tellement elle était réfléchie. Il expliquait, en résumé, que le raciste fait deux erreurs: croire qu’il y a des races et croire qu’il y a des races supérieures. Il ajoute une précision: il est possible de faire une seule erreur (croire qu’il y a des races), et de ne pas être raciste. Toutefois, si une personne fait l’erreur de croire qu’il y a des races supérieures, alors elle est automatiquement raciste, car cela engendre logiquement qu’elle croit qu’il existe des races. Sa réflexion m’a énormément surprise, car elle me semble très complexe pour un élève du deuxième cycle.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
Les contenus étaient très bien divisés afin de bien les comprendre et faire des liens entre chacun d’eux. De plus, le contenu théorique était pratiquement toujours associé à un contenu pratique (vidéo). Cela faisait en sorte que le cours était intéressant et que nos apprentissages étaient davantage consolidés. Les derniers modules (violence, citoyen, expérience) étaient ceux que j’ai appréciés le plus, car ils prouvaient concrètement les bienfaits de faire la philosophie avec les enfants.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Le fait que l’on puisse voir les opinions et visions des autres sur le site internet m’a beaucoup plu. En effet, cela nous permettait de nous faire une tête des différents points de vue et ensuite de pouvoir nous prononcer de façon plus éclairée sur le sujet. J’aurais aimé avoir un système de notifications qui permettent rapidement de voir les étudiants qui ont répondu à nos commentaires ou qui nous ont aidés dans notre réflexion. Ainsi, l’échange aurait été plus fructueux. J’ai adoré l’ensemble des séquences vidéo qui illustrait bien les contenus théoriques du cours. Plusieurs nous font réfléchir en tant qu’adultes et c’est très enrichissant.
Maxime Roger, dans son Document synthèse 2 soumis le Mercredi 13 Avril 2016 à 17:44, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce cours m’a été fort utile dans l’exploration de nombreux éléments sur lesquels j’avais une certaine préconception sans y avoir véritablement réfléchi. Bien que ma formation philosophique m’aie grandement aider quant au mouvement de l’esprit, la formule est ici très différente car elle implique une observation pratique et des esprits encore en développement. La pertinence de cette formule pédagogique m’apparaît comme évidente, autant que la pratique de la philosophie avec les enfants. En effet, par l’exploration des éléments à l’étude et l’auto-critique de nos raisonnements, ce cours nous mène dans les mêmes processus philosophiques qui sont à l’œuvre dans la CRP. Que ce soit à travers l’interprétation, le doute ou la nuance, mon expérience s’enrichit à chaque concept défini.
Cependant, ce qui me marqua le plus c’est la partie communautaire de cette démarche, soit la co-construction des idées. Que ce soit par l’aide de l’animateur à définir, à poser la subjectivité ou à s’ouvrir au dialogue, ou encore par l’effort de l’enfant à s’ouvrir à autrui, la philosophie avec les enfants semble un excellent moyen de partager, de faire confiance en soi et en l’Autre. Que ce soit pour former de meilleur citoyen, pour l’inévitable développement éthique que la CRP impose ou pour le partage de cette philo-sophos, cette amitié, voire ce désir de sagesse.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
J’ai apprécié cette première expérience en philosophie avec les enfants, au point où j’aimerais exploré davantage cette avenue philosophique. Il n’y a pas de plus noble cause que d’entreprendre ce projet social qu’est l’éducation et la philosophie avec les enfants me semblent le meilleur moyen de faire une différence pour l’avenir.
Aussi ma première expérience de cours à distance, j’ai trouvé le moyen pédagogique aisé à utiliser et propice aux exercices de réflexion. Cependant, j’aurais apprécié un cours en classe, ce qui aurait facilité les échanges philosophiques.
Jessica Plante, dans son Document synthèse 2 soumis le Mercredi 13 Avril 2016 à 21:04, a écrit:
1- Je retiens plusieurs éléments abordés durant ce cours. D’abord, la philosophie permet aux enfants de développer des habiletés et des aptitudes qui leur seront utiles pour devenir de futurs citoyens autonomes et responsables. En effet, en faisant partie de la communauté de recherche, les enfants apprennent à se soucier des autres, à émettre des opinions et à les remettre en question au contact des autres, à s’entraider, à avoir l’esprit ouvert, à prendre leur place au sein du groupe, etc. De plus, les enfants apprennent à se questionner, à émettre leurs opinions et à les justifier, à s’autoévaluer, à formuler des hypothèses, à faire preuve d’écoute, etc. Par le développement de ces habiletés, ils deviendront des personnes capables de penser par et pour eux-mêmes.
Ensuite, je retiens que le rôle de l’animateur est très important dans la communauté de recherche. Il doit, entre autres, s’assurer que tous les points de vue sont entendus et exprimés. De plus, il met en relation l’ensemble des perspectives des enfants, afin que ceux-ci construisent leurs propres opinions en s’appuyant sur leurs idées et celles des autres. Ainsi, il questionne, reformule, fait des liens, etc. Par contre, la parole doit appartenir en premier lieu aux enfants. L’animateur doit donc être vigilent dans la manière dont il dirige la communauté de recherche, car il est un participant et non un « enseignant ».
Finalement, j’ai été particulièrement marquée par les propos pertinents des enfants lors des séquences observées, ainsi que dans la série documentaire. Ceux-ci semblent réellement conscients de l’importance de la philosophie dans leur développement personnel. D’ailleurs, les adultes questionnés lors de certains épisodes mentionnent avoir remarqué plusieurs changements chez leurs enfants ou leurs élèves grâce à leur participation à la communauté de recherche. Selon eux, les jeunes transmettent les habiletés acquises en philosophie dans des situations de leur quotidien, comme lors de conflits entre amis ou lors d’argumentation avec leurs parents.
2. – Sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
J’ai beaucoup aimé suivre ce cours chaque semaine. Le contenu était très intéressant. Les thèmes abordés dans la série documentaire étaient très pertinents. J’ai apprécié voir des extraits de la communauté de recherche philosophique à l’intérieur de chaque épisode, car cela rendait la théorie plus concrète pour nous. J’ai pris conscience que la philosophie pour enfants est un excellent moyen de préparer nos élèves à vivre en société. J’ai appris plusieurs éléments qui me seront utiles tout au long de ma future carrière d’enseignante. D’ailleurs, je compte bien intégrer la communauté de recherche philosophique dans ma classe, car je vois les bienfaits sur les enfants.
– Sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Bien que j’avais quelques inquiétudes au départ, j’ai beaucoup apprécié travailler avec l’OVC. Celui-ci est très bien construit et facile d’utilisation. D’ailleurs, j’ai apprécié que nous puissions accéder aux commentaires et opinions de nos collègues, car cela nous permettait de comparer nos points de vue avec ceux des autres. Finalement, j’ai particulièrement aimé observé les différentes séquences vidéo d’enfants en action au sein de la communauté de recherche.
Geneviève Côté, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 08:07, a écrit:
Que retenez-vous de ce cours?
Que les habiletés développées par la philo sont très nombreuses, et qu’elles se développent par la pratique. Ces habiletés sont transférables à d’autres domaines et applicables à la vie de tous les jours.
Qu’une discussion se construit à partir de la lecture d’un récit philosophique et que sa lecture en soi est un moment important (pour mettre en valeur l’égalité, la justice, la tolérance, le sentiment d’appartenance).
Que la philo aide à développer un climat d’entraide, et qu’un tel climat est nécessaire à la CRP. Les participants prendront davantage la parole s’ils ne se sentent pas jugés.
Que le rôle de l’animateur est principalement de lier les idées des enfants entre elles, de les pousser à faire des liens. J’ai aussi retenu des questions qui peuvent aider l’animateur à y arriver :
– – En quoi ta pensée ressemble à celle de (l’autre élève) ?
– – En quoi est-ce que ce que (l’autre élève) a dit t’a fait changer d’idée ?
– – Y a-t-il des personnes qui pensent différemment de (l’élève) ?
Que l’un des buts de l’acte de raisonner est de ne pas se faire manipuler.
Que les compétences transversales sont pratiquement toutes développées par la CRP, et qu’il est facile d’y rattacher les DGF.
Que de développer le dialogue aide à enrayer la violence; les enfants apprennent à utiliser des alternatives aux poings : écouter, respecter, collaborer, exprimer, jeter un regard critique, etc.
Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Certaines habiletés que je ne croyais pas que l’on pouvait qualifier ainsi : être dans un état de doute, ne pas trop parler (pour l’animateur) et questionner les habiletés de raisonnement que les autres utilisent. Des habiletés comme donner des raisons et formules des hypothèses me viennent tout de suite en tête lorsqu’on me parle de philo, mais celles-ci étaient nouvelles pour moi.
L’activité où les enfants devaient, à partir d’une photo, deviner quels étaient le métier, les loisirs et l’origine d’une personne. J’ai trouvé cette discussion très intéressante. Elle permettait d’identifier les stéréotypes présents chez les élèves.
Anne-Sophie Papillon, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 08:21, a écrit:
1- Je retiens plusieurs éléments de ce cours. D’abord, je retiens que les communautés de recherche philosophique forment les enfants à devenir des citoyens responsables, et ainsi, favorise la paix en société. Pour cela, ils développent diverses habiletés qui leurs seront utiles tout au long de leur vie, comme l’ouverture d’esprit, le respect des autres et des différents points de vue, la coopération, l’autocorrection et l’autocritique, ainsi que plusieurs autres.
Aussi, les enseignants doivent être en retrait pour laisser plus de place à la discussion entre les élèves. La prise de parole doit être brève et doit guider les enfants, les aider soit en reformulant ou en leur posant des questions. Ils ne doivent en aucun cas émettre une opinion. Cela est intéressant puisque c’est contraire à l’habitude où les professeurs parlent devant le groupe et les élèves écoutent attentivement. Cette fois, ce sont les enfants qui parlent, et cela m’a marqué dans le sens que j’aime bien cette façon de faire, et cela va peut-être m’être utile plus tard dans une classe.
Finalement, j’ai été surprise de constater à quel point la prise de parole se fait bien chez les élèves, et comment ils sont respectueux. Leurs interactions sont pertinentes et ils n’ont pas peur de dire leurs opinions, alors le but de la CRP est atteint.
2 – L’appréciation du contenu du cours
Le contenu de ce cours est pertinent et intéressant puisqu’il permet de voir les élèves à l’oeuvre. En plus d’observer les enfants en CRP, les cours sont accompagnés de textes et de vidéos d’explication de la part de professeur ou autre professionnel, ce qui permet de voir plusieurs points de vue quant à la philosophie avec les enfants. Aussi, les éléments abordés sont bien divisés et permettent de voir un ensemble d’angle sur le thème de la philosophie avec les enfants.
– L’appréciation de la forme du cours
J’aime bien la plateforme de l’OVC puisqu’elle nous permet de voir les opinions des autres étudiants, un peu comme dans les CRP. Aussi, j’ai aimé observer les séquences sur les divers thèmes et éléments à l’étude, car celles-ci nous plongent directement dans l’univers des CRP avec les enfants et nous donnent ainsi une bonne vision d’une classe de philosophie et de ce qu’on pourrait faire en tant que professeur.
Frédérique Sanfaçon, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 10:30, a écrit:
1- Une communauté de recherche est une mini société remplie de rapports humains où des échanges de force sont présents. Les membres de la communauté de recherche viennent se compléter dans leurs propos en interagissant à l’aide de gestes, de regards, de paroles, etc. La différence entre une discussion simple et une discussion philosophique est la présence d’échanges sur des questions, des sujets complexes, la présence d’une écoute active, de dialogues, d’une pratique réflexive, etc. Les membres sont engagés dans un processus de recherche où ils développent leur pensée critique, créatrice et leur dialogue.
Plusieurs éléments dans ce cours ont marqué mon attention. Tout d’abord, j’ai remarqué une multitude d’habiletés que les élèves ainsi que l’animatrice peuvent utiliser et développer dans une communauté de recherche. Je parle, par exemple, d’encourager à donner des raisons, d’être dans un état de doute, de donner des raisons, d’être auto critique, d’accepter une critique raisonnable, de clarifier, etc. Bien sûr, celles-ci ne se développent pas seules. Les élèves doivent être en groupe et interagir avec les autres pour pouvoir faire de la philosophie et développer leurs habiletés ainsi que leurs attitudes. En travaillant de concert et en confrontant leurs idées/perceptions sur des questions philosophiques, les élèves arrivent à devenir des citoyens de plus en plus critiques. Avant de commencer à discuter, les élèves lisent des histoires philosophiques. Ceux-ci réfléchissent et s’inspirent de ce qui est traité pour co-construire des savoirs et ainsi formuler des questions de recherche. (Nous avons vu que la lecture de ces albums amène énormément aux élèves : développement de la capacité de lecture et développement du sentiment d’appartenance au groupe.) Après une entente commune, ceux-ci peuvent discuter et donner leurs opinions sur ces questions qui doivent respecter les différents critères (ex : ouvertes, doivent mener à une discussion, doivent être complexes et doivent être réalistes). Évidemment, l’enseignante s’est formulé une ligne directrice avant les périodes de philosophie afin de les guider et de les faire réfléchir le plus possible. Toutefois, il est certain que l’animatrice doit avoir en tête que les élèves peuvent se diriger dans des directions vers lesquelles elle n’avait pas pensée. De ce fait, elle doit être capable de s’adapter et de poser des questions justes. L’enseignante a le rôle d’animatrice et aide à enrichir les discussions des élèves qui se déroulent toujours dans le plus grand des respects. Évidemment, celle-ci prend plus la parole au début de la création d’une communauté de recherche. Puis, elle s’estompe une fois les élèves autonomes afin de leur laisser entièrement la place. Elle a donc un rôle aussi d’observatrice. Celle-ci doit donc voir au-delà de ce qui est visible immédiatement. Les dialogues ne sont pas des simples conversations. La communauté de recherche est composée de plusieurs éléments cognitifs, sociaux et philosophiques. Son rôle est multiple, car elle doit venir stimuler les élèves, reformuler leurs propos, enrichir leurs conversations à l’aide de nouvelles questions, etc. D’ailleurs, elle doit favoriser l’autonomie de la pensée. Pour ce faire, elle doit encourager l’écoute, tant active qu’attentive, entre les membres de la CRP. L’animatrice n’est que le lien qui les unit et qui se consacre à la relation entre les enfants. Elle ne doit pas prendre toute la place. Elle les met en relation avec d’autres perspectives du groupe. Il faut garder en tête que la parole appartient aux élèves et que ce sont eux qui créent la CRP!
J’ai aussi retenu que la parole est libératrice. Celle-ci permet aux élèves d’exprimer leur pensée aux autres, de la confronter et de se construire tout au long de la communauté de recherche. Bref, pensée et parole sont liées. C’est en discutant et en dialoguant que nous pouvons construire notre pensée, l’approfondir, la renforcir, etc. « La pensée construit la parole en se construisant par la parole. » Par exemple, les élèves sont amenés à traduire parfois les idées des autres afin de les clarifier. Cette traduction est justement un outil de formation de la pensée. On réfléchit sur les propos de l’autre, sur les nôtres et l’on vient résumer dans nos propres mots. La formation de la pensée est essentielle dans le développement de chacun et, surtout, tout au long de notre vie.
Comme mentionné plus haut, la philosophie permet aux élèves de devenir des citoyens plus critiques. Ce n’est pas tout. Ceux-ci apprennent la démocratie et ses principes grâce à la philosophie pour enfants. La CRP est un lieu où tous peuvent voter sans jugement pour une idée qui leur semble la plus pertinente. Ils sont tous sur le même pied d’égalité. Personne n’a de pouvoir sur les autres. Cette démocratie passe par le dialogue et les partages entre les membres. Le vote n’est que la finalité du processus et c’est davantage ce processus qui attire notre attention et qui est au centre de leur formation de citoyen. Toutes ces attitudes et habiletés développées seront utiles dans leur quotidien et pour vivre en société, d’où l’importance de les renforcir. Par exemple, elles permettent de rendre les élèves raisonnables, d’apprendre le respect, d’apprendre à vivre en communauté, etc. Chaque élève a un rôle au sein de cette structure sociale démocratique qui leur permet d’évoluer et de co-construire des savoirs. « Créer une communauté de recherche, c’est bâtir une société où chacun, peu à peu, fois après fois, sent de plus en plus l’importance de créer un monde commun où chacun trouve sa place dans le rapport qu’il entretient avec tous les autres. »
Enfin, j’ai retenu que la philosophie pour enfant enrichit énormément l’expérience des enfants et des enseignants. Tout d’abord, l’expérience des enfants est enrichie, car ceux-ci ont eu la chance à multiples reprises d’utiliser leurs habiletés philosophiques et leurs attitudes. Ils ont donc plus d’expérience pour savoir comment réagir, discuter, penser, parler, poser des questions, etc. Comme ces habiletés sont utiles au quotidien, les élèves ont pu les réinvestir facilement. Pour ce qui est des enseignants, ceux-ci augmentent leur expérience en étant souvent surpris, amenés à aller vers des directions auxquelles il n’a pas pensé, à réfléchir, à être déstabilisé et à faire des découvertes formidables auprès des élèves qui parlent parfois moins dans la vie de tous les jours, mais qui s’ouvrent pendant ces périodes. La philosophie permet à l’enseignant, également, de s’ouvrir davantage, de décoller du monde magistral, d’être transparent, d’être plus calme et posé, etc. Ceux qui pratiquent la philosophie disent avoir plus de facilité à définir, à se questionner, à adopter le point de vue de l’autre, à construire leur pensée, etc. Ces habiletés ont été développées grâce à philosophie pour enfants.
2- Personnellement, je suis plus qu’heureuse d’avoir suivi ce cours. J’ai découvert la philosophie pour enfants et je sais pertinamment que je la metterai en place éventuellement dans une de mes classes au primaire. Je trouve que la philosophie apporte tellement aux enfants ainsi qu’à l’enseignante. Tous ces acquis se réinvestissent facilement dans la vie de tous les jours. Grâce à la philosophie, les élèves deviennent non seulement plus critiques, mais des futurs citoyens plus accomplis et plus conscients de leurs émotions, de la façon de s’exprimer, de l’acceptation des idées des autres, etc. Les apports sont trop nombreux pour tous les nommer.
Au début du cours, je ne savais pas trop comment fonctionnait le site. J’avais de la difficulté à me retrouver. Au fil des semaines, on comprend mieux le fonctionnement et on voit la richesse qu’apporte ce type de support et cette pédagogie axée sur l’ouverture aux autres et sur le partage. Le site est construit de façon à faire en sorte que l’on réagisse aux propos des autres, que l’on se pose des questions et qu’on puisse voir comment les autres ont réfléchi. C’est très pertinent. Somme toute, je trouve qu’il y a beaucoup de points à aller chercher (200), mais ils sont bien répartis. Il s’agit de mettre des efforts à chaque semaine. Par ailleurs, j’ai trouvé les commentaires de mon superviseur très enrichissant et justes. Celui-ci me guidait et justifiait toujours ses ajustements.
Audrey Quintal, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 11:14, a écrit:
Premièrement, je retiens que la communauté de recherche a comme but d’apprendre à l’enfant à penser par et pour soi-même, tout en s’engageant dans une démarche collective. Cette communauté permet une enquête d’éthique, l’établissement d’une démocratie à l’école et la formation d’un citoyen responsable capable de délibérer avec les autres. En effet, à travers la communauté de recherche, nous souhaitons former chez les enfants des pensées rigoureuses, cohérentes, critiques, créatrices et attentives. La communauté de recherche permet la formation de la pensée ainsi que l’analyse des concepts aux contours difficiles. La quête de sens devient donc central autour des discussions faites dans la communauté de recherche. Ensuite, je retiens que le dialogue est un moyen de pacification ainsi qu’u outil de prévention de la violence. En effet, la communauté de recherche est une pratique orientée par le souci d’écouter l’autre, d’entendre son point de vue, d’utiliser des mots plutôt que des poings ainsi que de faire valoir ce qui nous semble important. De plus, le fait de permettre à l’enfant de prendre la parole lui permet de former son esprit, de s’engager dans sa quête de sens et de développer des habiletés de pensées. Je retiens qu’il y a plusieurs habiletés de pensées importantes : raisonner, rechercher, conceptualiser, organiser l’information, communiquer, s’exprimer, etc. Un élément qui m’a particulièrement touché est l’aspect social de la communauté de recherche. Les belles qualités sociales qui y sont développées sont cruciales pour une bonne ambiance de classe et pour une belle vie de société plus tard. En effet, l’écoute et l’entraide dans la quête de sens sont des éléments cruciaux. Il peut y avoir des contradictions d’abord, mais ensuite on s’entraide dans le développement de la pensée. Ainsi, les bonnes attitudes sont très importantes pour assurer un respect et une collaboration au sein du groupe. De plus, il est certain que les quatre habiletés philosophiques fondamentales resteront gravées dans mon esprit. En effet, j’ai appris que la communication, le raisonnement, la recherche et la conceptualisation sont des habiletés très importantes en communauté de recherche. Ce qui différencie la philosophie d’une autre discussion est le fait que les enfants remarqueront les habiletés dans lesquelles ils s’engagent. De plus, on y remarque un désir de raisonner ensemble, de définir, d’entrevoir des conséquences, etc. Ensuite, un des buts visés par la communauté de recherche est l’atteinte d’une auto-critique : on souhaite que l’enfant arrive à revenir sur sa pensée pour la modifier. En effet, même si l’enfant forge son opinion, on souhaite qu’il soit capable de la changer suite aux échanges avec les autres. Cela apporte l’autonomie de la pensée et permet l’acceptation d’entrer dans l’examen critique de délibération. De plus, il est essentiel que les enfants prennent le temps d’apprécier la valeur des opinions différentes qui l’entourent : on ne veut pas des esprits critiqueux qui cherchent à contredire! J’ai adoré l’idée du cercle et j’en comprends maintenant son importance. En effet, le cercle permet tout d’abord un meilleur partage de la voix. De plus, cette forme permet de son plinger dans un cercle social où tous participent au travail de recherche. Finalement, il est certain que j’ai été grandement impressionnée par le fait que la philosophie chez les enfants permet de forger le futur citoyen et de réduire les risques de violence à l’école et dans la société. C’est certain que les habiletés sociales développées dans la communauté de recherche permettent un plus grand respect de l’autre et surtout une plus grande tolérance envers la différence d’opinion. Ces habiletés réduisent les risques de ne pas s’entendre ou de ne pas s’aimer dû à des différences d’opinions ou de visions de la vie. Le respect et l’appréciation de l’autre permettent de former des personnes qui ne jugent pas et qui sont capables de délibérer de manière acceptable. De plus, ils sont en mesure d’élever le niveau de conversation grâce à leur esprit critique et à leur désir de créer un sens. 2- J’ai beaucoup apprécié le contenu et je me suis grandement outillée pour pratiquer la philosophie pour enfants dans ma future classe. Surtout, je me sens motivée car, je suis plus que jamais convaincue de ses bénéfices sur l’élève et sur la classe. Les contenus sont donc très intéressants. Il est certain que la forme m’a beaucoup mélangé au début, mais il est vrai que je me suis rapidement habituée. Toutefois, peut-être que les noms/titres pourraient être changés. Je trouve que les termes «observatoire» et «bibliothèque» ne sont pas clairs.
Maely Chevillon, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 11:52, a écrit:
1) Je retiens de ce cours l’importance qu’occupe l’animateur au centre de la communauté de recherche. Il joue un rôle primordial, c’est lui qui va encourager les enfants à développer leurs aptitudes. Il est en quelque sorte « l’enquêteur » de la discussion.
De plus, j’ai vraiment été surprise des interactions des enfants au tout début du cours en regardant les séquences puis j’avoue que je le suis toujours. La manière dont chaque discussion est enrichie par leurs interventions est vraiment impressionnante. Ce cours a su me faire comprendre l’importance de la communication, de l’écoute et de la philosophie dans la vie en général. Ainsi j’ai pu apprendre que la philosophie peut être exercée à n’importe quel niveau d’école.
2) Pour ce qui est du cours, j’ai vraiment beaucoup apprécié le fait que peu importe le domaine dans lequel on étudiait on était tous apte à prendre ce cours. Etant en design graphique il n’avait aucun rapport avec mon programme mais m’a beaucoup apporté personnellement.
En ce qui concerne les contenus je l’ai trouvé très intéressant et enrichissant. Le fait qu’on puisse voir des séquences réelles et les commenter a su me mettre dans un meilleur contexte de compréhension. Ce n’était pas du texte à apprendre par cœur mais plus une pratique personnelle et je pense que c’est ce qui rendait le cours encore plus profitable. Cependant pour ce qui est du site d’un point de vue personnel je l’ai trouvé vraiment compliqué à comprendre mais d’un point de vue professionnel je sais que tout le travail derrière un site Web est loin d’être facile.
Anne-Marie Lacroix, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 13:52, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Grâce à ce cours, j’ai maintenant le désir d’instaurer la philosophie pour enfants dans mes méthodes pédagogiques et didactiques avec mes futurs élèves. Je suis consciente que les premiers essais ne seront pas parfaits, puisque l’animateur doit développer de bonnes habiletés philosophiques pour guider ses élèves au travers des discussions. J’en conclus donc suite à ce cours que l’animateur doit être à l’aise devant une communauté de recherche. En effet, il doit formuler de bonnes questions et les poser aux bons moments. Il doit en arriver à se distancer des discussions pour que ce soit vraiment les élèves qui arrivent à penser par et pour eux-mêmes (phrase que j’ai retenue puisqu’elle a été répétée de nombreuses fois lors du cours et qui me parait très révélatrice).
La philosophie pour enfant permet aussi un réinvestissement dans la vie des élèves auquel je n’avais pas pensé avant de faire le cours de M. Sasseville. La philosophie permet aux enfants de devenir des meilleurs citoyens de demain, d’acquérir une ouverture d’esprit grandiose et d’améliorer leur langage parlé et écrit. Ils auront dans leur futur monde d’adulte à s’exprimer, à défendre leurs idées et leurs valeurs et à vivre en communauté avec des gens qu’ils n’aimeront pas nécessairement. Cependant, s’il y a une chose que j’ai apprise suite à ce cours, c’est que la rigueur permet vraiment le bon développement de l’enfant. Dans le meilleur des mondes, il faudrait que les enfants pratiquent la philosophie de la maternelle à la sixième année de façon constante et rigoureuse. Il pourrait véritablement devenir des citoyens de demain bien préparés à entrer dans le monde des grands.
L’élément qui m’aura le plus marquée lors de ce cours est l’importance absolue de la philosophie pour enfant dans les classes. Je n’en voyais pas les bénéfices à court et à long terme avant de faire ce cours. Je suis maintenant prête à me lancer dans cet univers tout aussi enrichissant pour l’enseignante que pour l’élève.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants)
Le contenu était tout à fait pertinent et essentiel au cours. Ce que j’ai préféré, c’est que le contenu était varié. Nous pouvions écouter des vidéos et lire des textes. J’ai adoré la série documentaire. Elle était accrocheuse et très intéressante. Ce qu’il faut retenir, c’est que jamais je n’ai éprouvé de difficultés majeures à comprendre les éléments à l’étude. C’était très compréhensible, simple et claire.
– sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Je trouve cependant que le site est très complexe et qu’il contient beaucoup trop d’onglets. Même après la session, j’éprouve encore des difficultés à me retrouver dans le site du cours. De plus, la charge de travail est énorme et les travaux répétitifs. Je trouvais cela redondant par moment.
Aline Chantraine, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 14:18, a écrit:
1) Tout d’abord, je retiens que les communautés de recherche philosophique forment les enfants à devenir des citoyens responsables, et ainsi, favorise la paix en société. Pour cela, ils développent diverses habiletés qui leurs seront utiles tout au long de leur vie, comme l’ouverture d’esprit, le respect des autres et des différents points de vue, la coopération, l’autocorrection et l’autocritique, ainsi que plusieurs autres, qui permettront à l’individu de parvenir à prendre du recul face à une situation et à l’analyser. Ce cours a su me faire comprendre l’importance de la communication, de l’écoute et de la philosophie dans la vie en général. Je retiens donc ceci « Une communauté devient un échange de force« . Effectivement, en dialoguant sur de nombreux sujets qui partent de la vie quotidienne permet de résoudre de nombreux conflit et de prendre du recul face à une situation qui se trouve devant nous. Grâce à l’acte de définir, cela permet aux enfants de définir des mots, des termes, d’employer les mots correctes, et ainsi arriver à employer les bons mots qui va donc favoriser un bon dialogue et un échange constructif. Ainsi j’ai pu apprendre que la philosophie peut être exercée à n’importe quel niveau d’école. Par les ateliers philosophent, les enfants développent de nombreuses habiletés très importantes, qui passent de l’écoute, du dialogue, du respect en passant par la collaboration.
Je retiens également de ce cours l’importance qu’occupe l’animateur au centre de la communauté de recherche. Il joue un rôle primordial, c’est lui qui va encourager les enfants à développer leurs aptitudes, qui sont de communiquer, de raisonner, de rechercher et de conceptualiser. Les enseignants doivent être en retrait pour laisser plus de place à la discussion entre les élèves. La prise de parole doit être brève et doit guider les enfants, les aider soit en reformulant ou en leur posant des questions. Ils ne doivent en aucun cas émettre une opinion. Cela est intéressant puisque c’est contraire à l’habitude où les professeurs parlent devant le groupe et les élèves écoutent attentivement. Cette fois, ce sont les enfants qui parlent, et cela m’a marqué dans le sens que j’aime bien cette façon de faire, et cela va peut-être m’être utile plus tard dans une classe. De plus, j’ai vraiment été surprise des interactions des enfants au tout début du cours en regardant les séquences puis j’avoue que je le suis toujours. La manière dont chaque discussion est enrichie par leurs interventions est vraiment impressionnante. Mais la philosophie pour enfants amène d’autant plus les enseignants à enrichir leur propre expérience. Les enseignants sont donc amenés à faire plusieurs apprentissages malgré le fait que c’est de la philosophie pour enfants. Par exemple, elle amène les enseignants à chercher davantage dans la vie de tous les jours et à se poser des questions et enrichit leur jugement personnel, car les enfants amènent de nouveaux points de vue, de nouvelles façons de voir les choses.
2) Pour ce qui est du cours, je l’ai trouvé très intéressant et enrichissant. Le fait qu’on puisse voir des séquences réelles et les commenter a su me mettre dans un meilleur contexte de compréhension. Ce n’était pas du texte à apprendre par cœur mais plus une pratique personnelle et je pense que c’est ce qui rendait le cours encore plus profitable. Cependant pour ce qui est du site d’un point de vue personnel je l’ai trouvé vraiment compliqué à comprendre mais d’un point de vue professionnel je sais que tout le travail derrière un site Web est loin d’être facile.
3) J’aime bien la plateforme de l’OVC puisqu’elle nous permet de voir les opinions des autres étudiants, un peu comme dans les communautés de recherche. Aussi, j’ai aimé observer les séquences sur les divers thèmes et éléments à l’étude, car celles-ci nous plongent directement dans l’univers des communautés philosophiques avec les enfants et nous donnent ainsi une bonne vision d’une classe de philosophie et de ce qu’on pourrait faire en tant que professeur.
Maude Ronsmans, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 14:30, a écrit:
1. Ce que je retiendrais dans ce cours c’est que la pratique philosophique nous permet, à nous et aux enfants, de développer de nombreuses habiletés qui passent de l’écoute, du dialogue, du respect en passant par la collaboration. Que chacun profite de la présence de l’autre en tenant compte des sa personne et de ses différents points de vue. Je trouve qu’il est important de retenir la phrase qu' »une communauté devient un échange de force ». Effectivement, en dialoguant sur de nombreux sujets qui partent de la vie quotidienne permet de résoudre de nombreux conflits et de prendre du recule face à une situation qui se trouve devant nous.
En pratiquant les ateliers philosophiques avec les enfants, cela va leur permettre de développer des habiletés qu’on en retiendra que 4 qui sont communiquer, raisonner, rechercher, conceptualiser. Ces quatre habiletés là, je les trouve important puisque tout au long de notre vie, nous allons devoir passer par là quand on se trouve face à un problème, un conflit,… Qu’elles nous permettent de prendre du recul. Par exemple si on se trouve en conflit avec une personne, au lieu de l’attaquer ou d’utiliser la violence, nous allons plus faire une recherche, voir ce qui ne va pas et dialoguer avec la personne afin de trouver une solution qui va résoudre le problème.
Je retiendrais également qu’en réalisant la lecture collective ça permet de développer la capacité de lecture de tous les enfants parce que chacun est amené à prendre en charge une partie de texte. Ils vont avoir un sentiment d’appartenance à un groupe.
La troisième chose que je retiendrais c’est que la parole est libératrice qu’elle a son prix puisqu’on va être obligé de préciser ce qu’on va dire et de la clarifier. Mais qu’il faut rester dans le respect et l’écoute des autres. Cet élément est pour moi importante puisque si on ne dialogue pas quand on est face à une difficulté on ne va pas savoir la résoudre.
Une phrase qui m’a beaucoup marquée c’est que le but d’une communauté de recherche est de construire avec les autres un monde où chacun pourra participer activement à la construction de ce monde. Qu’il est important de s’écouter, de s’entraider, de se respecter, d’agir en toute justice et avec le courage et la prudence que cela exige. Je la trouve importante puisque dans la société dans lequel on vit, nous ne vivons pas seule et qu’il faut faire attention aux autres, penser que chacun est unique et qu’il a ses propres opnions, points de vues qu’il peut dialoguer avec nous.
2. Sous l’angle du contenu, je trouve qu’il y a des éléments qui sont très interressants et que j’ai appris de nombreux trucs et astuces qui je mettrais en place au sein de ma future classe. Le contenu est très varié et complet avec les séquences vidéos et les textes que nous avons pu explorer.
Sous l’angle de sa forme, je l’ai trouvé pertinent puisqu’il y a pu avoir un échange des points de vue des autres étudiants. Nous avons pu voir ce que les autres pensaient et interagir en fonction de notre avis.
Marie-Eve Poulin, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 14:44, a écrit:
1.1 Ce qui m’a particulièrement marquée
Les modules 4 (les premiers moments), 10 (prévention de la violence)et 12 (l’éducation du citoyen) m’ont particulièrement marquée, car ils correspondent aux sujets qui me touchent le plus dans mes valeurs de future enseignante au primaire.
Le module 4 explique très bien les différentes étapes qui précèdent la discussion philosophique et l’importance d’impliquer les élèves dans ce processus. On constate qu’avant même la discussion philosophique, les enfants développent des habiletés en lien avec la tolérance (lorsqu’ils lisent l’histoire ensemble), l’égalité et la justice (chaque élève a le droit de proposer une question). Cette étape est essentielle pour que les élèves développent un sentiment d’appartenance à la communauté de recherche et qu’il soient ainsi plus à l’aise d’exprimer leur pensée lors de la discussion.
Le module 10 traite d’un sujet qui me tient à coeur, celui de la prévention de la violence. Les habiletés philosophiques permettent aux enfants de comprendre le point de vue de l’autre et se mettre à sa place. Ainsi, les enfants présentent des comportements empathiques et utilisent les mots pour exprimer leur pensée de manière claire et respectueuse. Les enfants qui pratiquent la philosophie savent qu’il est possible d’utiliser les mots comme alternative à la violence. En pratiquant la philosophie, ils comprennent aussi que le point de vue de l’autre peut être aussi bon que le leur, et ce, même s’il est différent. Les points de vue opposés méritent d’être défendus pour assurer la justice. La pratique de la philosophie contribue donc grandement à la prévention de la violence.
Le module 12 aborde le sujet de l’éducation à la citoyenneté, élément que je considère fondamental dans l’éducation des enfants. La communauté de recherche philosophique amène les enfants à réfléchir sur des enjeux sociaux actuels qui les intéressent (ex.: la démocratie, l’exclusion, le respect, etc.). Une place importante est également accordée au développement du jugement: un citoyen raisonnable sait faire preuve de jugement. Ce bon jugement est possible grâce à l’utilisation de la raison tout en faisant preuve d’empathie et en exprimant ses émotions. Cependant, ce bon jugement n’est pas facile à produire. C’est pourquoi l’école a comme responsabilité de contribuer au développement de ce jugement, afin de créer des citoyens responsables. Il est important de former les élèves dès maintenant, afin qu’ils commencent à mettre en pratique leurs habiletés démocratiques (respect des opinions des autres, esprit ouvert, entraide, etc.). La philosophie pour enfants permet de développer cette atittude démocratique: on enseigne aux enfants à communiquer de façon harmonieuse afin de faire valoir leurs idées. Ils apprennent qu’une démocratie doit avoir une vision «ascendante», dans laquelle tout sujet peut se discuter et chaque point de vue peut se faire valoir.
1.2 Éléments que je retiens (les différentes habiletés philosophiques dans une communauté de recherche philosophique)
Aider raison: (encourager à donner des raisons) L’animateur met les enfants au défi de dépasser la simple opinion en appuyant celle-ci sur quelque chose de plus solide, de plus connu. Ex.: «Pourquoi trouves-tu cela nécessaire?» «Qu’est-ce que cela nous apporte de plus?».
Doute: (être dans un état de doute) État de l’esprit qui se pose la question de savoir si une énonciation est vraie ou fausse et qui n’y répond pas actuellement. Ex.: «Je me questionne, je ne sais plus, je me demande»… Devenir silencieux face à un argument.
Donner des raisons : On reconnaît qu’une personne est en train de donner une raison lorsque ses propos contiennent les mots suivants: parce que, car, etc. (mais pas toujours).
Penser par soi-même et autocorrection: Penser de façon critique nous amène à devenir auto-critiques pour nous auto-corriger. Reconnaître parfois qu’on se contredit et qu’on est mieux d’adopter la position d’autres élèves. Penser par soi-même c’est aussi de construire sa pensée avec les autres. Le doute est une habileté philosophique.
Clarifier (rendre un propos plus clair): Reformuler, faire appel à un autre membre. Préciser le sens des mots qu’il emploie, mettre de l’ordre dans ses idées, faire des liens, formuler une analogie/métaphore.
Prendre la parole: Quand on prend la parole, c’est une façon d’apprendre à réfléchir. Le silence est important. La parole permet de confronter sa pensée. La parole est libératrice. Doit se faire dans un climat d’entraide. Penser, c’est dialoguer avec soi-même. Avoir le droit d’être différent et de penser par soi-même. Parole et pensée sont indissociables. Être capable de traduire en ses propres mots la pensée de l’autre nécessite beaucoup d’écoute.
Écoute active: constructive, portée vers l’action. Co-construction des idées et des propositions. Tirer profit de l’écoute pour proposer des idées nouvelles et complémentaires.
Écoute attentive: Liée à la considération, au soucis de bien comprendre l’autre et de respecter l’authenticité de ses propos.
Aider point de vue (concerne la conduite de l’animateur): Encourager la considération de points de vue différents. Souligner l’effort d’un enfant à traduire la pensée des autres. Mettre en évidence les opinions de ceux et celles qui pensent autrement. Utiliser des questions générales d’animation:
-en quoi ta pensée est-elle différente à celle de…?
-Y a-t-il des personnes qui pensent différemment sur ce point?
Reformuler: L’enseignant reformule les propos de l’enfant afin de savoir s’il a bien voulu dire telle chose. «La reformulation ne devrait jamais être l’occasion, pour l’animateur, d’introduire ce qu’il estime vrai. Autrement, les enfants pourraient penser que, peu importe ce qu’ils diront, ce sera finalement à l’animateur de décider si leurs propos sont pertinents ou non». L’animateur donne aux enfants la possibilité d’approfondir leurs points de vue pour arriver à un jugement qui sera le résultat de leur recherche.
Trop parler: Le temps de parole de l’animateur ne doit pas être trop long. L’animateur ne doit pas poser trop de questions. Ses interventions devraient permettre aux participants de disposer de suffisamment de temps et d’espace pour exprimer et développer leur pensée par et pour eux-mêmes, tout en leur donnant l’occasion de mobiliser les outils de l’animation tels que le questionnement.
L’acte de raisonner: C’est en prennant la parole qu’on met à jour nos habiletés de raisonnement. Lorsqu’on mobilise une habileté de pensée, elle est toujours reliée à une autre. Le raisonnement passe souvent par la question «pourquoi?». Chacun participe à la construction du raisonnement. Structure la pensée, amène la cohérence. Utilité du raisonnement: dégager les présupposés/préjugés.
Outils de raisonnement: instruments dont nous nous servons pour construire nos raisonnements. Ex.: raisons, exemples.
Habiletés de raisonnement: manière dont nous utilisons ces outils dans l’action. On peut remmettre en doute les outils de raisonnement des autres.
La pensée critique: «La pensée critique est une pensée qui facilite le jugement parce qu’elle est guidée par des critères, est auto-correctrice et tient compte du contexte».
L’acte de rechercher: Le processus de recherche est central en philosophie. L’acte de rechercher est une compétence générique, transversale. Par exemple, elle touche les compétences transversales d’ordre intellectuel (résoudre des problèmes,avoir une pensée créatrice, un jugement critique) et les compétences d’ordre personnel et social (structurer son identité et communiquer de façon appropriée). L’acte de rechercher est visible par la formulation d’hypothèses, la vérification de ces hypothèses et la reformulation de celles-ci. L’acte de rechercher permet d’aller au-delà de ce qui est observé, de donner de nouevlles directions à nos valeurs.
Chercher (enfants qui cherchent): il existe différents moments dans la processus de recherche:
1- Frustration
2-Doute
3-Formulation du problème
4-Formulation d’une hypothèse
5-Vérification de l’hypothèse à l’aide d’exemple
6-Découverte d’autres cas observables
7-Formulation d’une nouvelle hypothèse
8-Application de la nouvelle hypothèse à une situation réelle.
L’acte de définir: Définir un concept facilite la communication et permet d’éviter les conflits. L’acte de définir exige plusieurs habiletés et demande de tenir compte de différents points de vue. Il est très rare de trouver une définition officielle. La définition d’une chose peut-être considéré comme un critère important sur lequel s’appuyer pour fonder notre jugement. Définir est un processus. Comprend des critères, des caractéristiques propres. Une définition efficace n’est pas un raisonnement circulaire dans lequel le terme à définir se retrouve dans la définition. La définition doit s’appuyer sur des termes clairs et connus. Parfois, lorsque nous voulons définir un concept, nous nous appuyons sur nos valeurs, notre culture et nos expériences personnelles.
Aider à définir (encourager les enfants à définir): L’animateur doit juger de l’importance à définir un concept. Il existe différentes questions qui amènent les enfants à s’engager dans un processus de définition: définir par comparaison (D’après toi, quand tu dis __, est-ce que ça veut dire la même chose que __?», définir par distinction (En quoi __ est différent de ___, selon toi?», définir par critères (est-ce que ça prend __ pour dire que c’est __?» ou définir par raisonnement de classe (quand tu dis __, est-ce que ça fait partie de __?».
Aider dialogue (encourager le dialogue entre les enfants): Au début, les enfants ont tendance à s’adresser principalement à l’animateur. Il faut inviter les enfants à se poser des questions entre eux. Interventions de l’animateur favorisant le dialogue: comportement de co-construction, formulation de commentaires, questions. Ex.: auriez-vous des commentaires ou des questions sur l’idée avancée par___?.
Nuancer: Exprimer quelque chose en tenant compte de différences subtiles. Pouvoir distinguer, manifester une certaine différence là ou l’on croyait que tout était identique.
Interpréter: Sert à donner du sens à un énoncé, un évènement ou un comportement. Il est important de porter un regard critique, puisque chaque interprétation est différente et n’a pas la même valeur. L’interprétation peut prendre plusieurs formes: explication (raisons et hypothèses), traduction (lorsque nous traduisons la pensée d’autrui dans nos propres mots).
2. Mon appréciation du cours
J’ai apprécié l’organisation de ce cours, autant sous l’angle du contenu que de sa forme. Les différents modules nous permettent d’explorer un nouvel élément à chaque semaine et la série documentaire ainsi que les séquences d’observations nous permettent de voir de quelle façon ces concepts sont utilisés dans une communaut de recherche philosophique. Au départ, je trouvais la plateforme plutôt compliquée, mais je m’y suis habituée et maintenant je trouve que son organisation est cohérente avec les objectifs du cours.
Marie-Josée Rouleau, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 16:35, a écrit:
1- Je retire beaucoup de positif de ce cours. En effet, je comprends maintenant qu’il n’y a pas de limite à ce que nous pouvons faire en classe avec les enfants, surtout en philosophie. Les élèves ont une capacité à raisonner incroyable. Je trouve que la philosophie apporte beaucoup de maturité et de sagesse aux petits. J’ai vraiment été impressionnée par leur capacité à écouter les autres et à respecter les propos. J’ai bien l’intention d’utiliser la philosophie à plusieurs égards dans mon enseignement. Je constate maintenant qu’elle aide notamment à résoudre des conflits, mais aussi à faire en sorte que les élèves soient plus à l’aise de s’exprimer librement devant la classe.
Qu’ils soient au premier ou au troisième cycle, les enfants sont en mesure de questionner le raisonnement des autres. Je retiens du cours que chacun peut apprendre de façon individuelle, mais c’est au travers de la discussion et des échanges en communauté de recherche que l’humain évolue et apprend.
Malgré le fait que la philosophie peut sembler complexe, elle est toute simple à utiliser en classe. Il suffit que l’enseignante ou l’enseignant qui agit en tant qu’animateur laisse parler les enfants et qu’il pose les bonnes questions pour développer l’esprit des enfants. De plus, cette pratique peut se faire à partir d’un peu n’importe quel sujet que nous pouvons facilement retrouver dans les livres. Il s’agit d’un élément qui m’impressionne fortement parce que la philosophie est accessible dans la vie de tous les jours. Il est certain que je m’en inspirerai dans ma future carrière.
2- J’ai vraiment apprécié ce cours qui fût l’un de mes préférés de ma formation. Il nous permet de voir plusieurs exemples concrets de comment nous pouvons aborder la philosophie en classe. Plusieurs témoignages nous sont offerts et cela nous permet de réaliser que la philosophie peut facilement être abordée. La formule est idéale puisqu’elle nous permet de choisir le moment opportun pour réaliser les modules et nous pouvons interagir avec les autres participants du cours. On ne se sent pas surchargé de matière et celle-ci est plaisante et pertinente! Bref, il s’agit d’un cours que je n’hésiterais pas à recommander!
Marie-Pier Michaud, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 17:25, a écrit:
1- Ce que je retiens de ce cours, c’est que la philosophie peut aider tant les enfants que les adultes (enseignants) dans leur bien-être personnel et professionnel. En effet, le dernier module a bien démontré que tous en retiraient du positif dans leur quotidien. Par exemple, certains élèves ont mentionné avoir plus de facilité à prendre la parole, à dire leurs émotions. Des enseignants affirment même voir une différence dans leur relation avec leur enfant. C’est vraiment ce qui m’a le plus marqué parce que je trouvais vraiment intéressant qu’une telle pratique en classe puisse apporter autant de bénéfices dans l’environnement scolaire et extérieur. Ce sont des habiletés qu’ils ont développées et qui leur seront utiles toute leur vie.
Pour ma part, j’ai beaucoup évolué en tant qu’enseignante à travers ce cours. J’adore créer de bonnes relations avec mes élèves, car je crois que’un sentiment d’appartenance demeure primordial afin de créer un climat respectueux et agréable. Bref, la philosophie m’a permis d’être bien outillée lors de mes prochaines discussions en classe. Tout d’abord, en tant qu’animateur, mon rôle est d’amener les élèves à se rencontrer dans ce qu’ils disent. Je dois être en mesure de mettre en relation leurs idées pour en créer une perspective collective. Pour ce faire une écoute active demeure cruciale. Je devrai aussi laisser la place aux élèves et ne pas trop m’impliquer dans le dialogue. En effet, trop parler risque d’amener les élèves à moins dialoguer et attendre constamment une réponse de ma part.
Toutefois, pour que le dialogue soit significatif et constructif, il faut d’abord que les élèves musclent leur pensée. Effectivement, ils doivent apprendre à mettre de l’ordre dans leur pensée afin de pouvoir s’exprimer clairement. Pour se faire, il faut penser pour soi-même. La philosophie est un domaine où tout le monde a le droit à son opinion et où le jugement n’est pas permis. Les élèves doivent donc être honnêtes envers leurs pensées et leurs valeurs. Bien sûr, grâce aux commentaires des autres, il pourra arriver que leur pensée se modifie, ce que l’on nomme alors l’autocorrection.
Une fois la pensée formulée dans notre tête, il faut alors prendre parole. C’est à ce moment que le respect devient l’élément central de la communauté de recherche, car si un élève se sent jugé, il ne voudra plus prendre la parole. Ceci dit, prendre la parole nous apprend à réfléchir et nous permet de nous libérer de nos idées. De plus, c’est en parlant avec d’autres que nous pouvons mieux apprendre à penser. Alors, la prise de parole est un élément très important. « C’est comme penser en parlant, c’est comme si on utilisait 2 cerveaux en même temps. » En plus, écouter et prendre la parole nous permet de travailler l’acte de recherche. En ce sens, on ne peut pas tout comprendre seul, nous aussi avons besoin des autres. Il est donc normal de se poser des questions. Ce questionnement amènera ainsi l’acte de raisonner, puisqu’on se demandera « pourquoi ? ».
Bref la philosophie permet aux élèves de développer des habiletés de dialogue qui les forment en tant que futurs citoyens et leur suggère un monde avec moins de violence. En effet, le dialogue est un élément puissant d’être pacifique puisque la violence vient souvent avec un manque de vocabulaire. En étant en mesure d’exprimer ses émotions clairement et respectueusement, cela les aidera grandement dans leurs résolutions de conflits.
2-Finalement, j’ai bien aimé ce cours, car ce contenu est très constructif et significatif pour moi en tant que future enseignante. En ce sens, je suis beaucoup plus outillée à entreprendre des discussions philosophiques et éthiques avec mes élèves.
Pour ce qui est du site du cours, il est facile d’utilisation et nous permet des regards faciles sur les commentaires et rapports de nos collègues. Cela nous permet de nous questionner par rapport à d’autres opinions et ainsi parfois, modifier notre pensée.
Chloé Perron-Breault, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 19:04, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
D’abord, je dois dire que je retiens beaucoup de choses de ce cours. En fait, je conçois maintenant la philosophie avec les enfants comme étant quelque chose d’accessible et de très bénéfique. En effet, les différents épisodes de série documentaire m’ont permis de comprendre comment s’articulait la pratique d’une communauté de recherche dans le milieu scolaire. Grâce aux témoignages des élèves, des intervenants et des personnes ressources, j’ai maintenant une meilleure conception des rôles que doivent tenir les enseignants ainsi que les élèves.D’une part, le rôle de l’animateur n’est pas d’être au centre de la discussion: il est là pour questionner les élèves et les soutenir dans leurs réflexions. Ainsi, l’animateur doit faire preuve d’une grande écoute. D’une autre part, l’élève doit faire preuve d’ouverture. Il doit entendre les opinions des autres, leur façon de penser et réfléchir sur des sujets qui sont parfois complexes.
Aussi, je comprends que faire de la philosophie avec les enfants ne consiste pas à leur imposer une façon de penser ou de réfléchir face à un problème. Il s’agit de leur apprendre à construire leur propre vision des choses, è exprimer ce qu’ils pensent et à justifier leurs propos, soit des attitudes qui ne sont seulement utiles en communauté de recherche, mais aussi tout au long de la vie. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi la pratique de la philosophie est autant bénéfique et comment elle aide les élèves à devenir de meilleures personnes et éventuellement de meilleurs citoyens.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours.
D’abord sous l’angle du contenu, je dois dire que ce cours était très riche. En fait, j’ai apprécié la diversité des séquences vidéos, des textes, mais aussi les différents épisodes de la série documentaire. De plus, grâce aux témoignages des enfants, j’ai compris ce que représentait réellement pour eux la philosophie et les bénéfices qu’ils pouvaient en tirer.
Ensuite sous l’angle de la forme, je dois dire que j’ai aimé l’esprit de communauté qui régnait dans ce cours. En effet, j’ai aimé pouvoir lire les réflexions des autres ainsi que les commentaires qu’ils faisaient sur les miennes. Les journaux de bord m’ont permis à chaque cours de réfléchir sur mes apprentissages, mais aussi de prendre conscience des questionnements qui m’habitaient. En somme, la forme de ce cours m’a permis de vivre une expérience unique dont les apprentissages correspondent à mes besoins, mais aussi à mes intérêts réels.
Alexandra Tremblay, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 21:28, a écrit:
1- Ce cours d’introduction à la philosophie pour enfant m’a largement apporté, autant par rapport aux savoir-faire qu’aux savoir-être. D’abord, l’apprentissage qui m’a le plus marqué est à quel point le développement des habiletés de la pensée a des impacts sur les élèves. Par habiletés de la pensée je parle notamment du raisonnement, de la conceptualisation, de la recherche, du questionnement et de la communication. En effet, dans une communauté de recherche, les élèves développent diverses aptitudes qui les aident à penser par et pour soi-même. L’apprentissage donc est construit par les élèves et non pas transmis directement par l’enseignant-e. Ils peuvent donc, en dialoguant, forger leurs idées, écouter les différents points de vue et construire leur pensée par le biais d’échanges avec les autres. La présence de l’enseignant-e est néanmoins nécessaire pour l’animation de la séance. Son rôle est complexe et doit permettre aux enfants d’aller plus loin dans leur réflexion. La personne qui anime une séance de philosophie se doit de pousser au maximum la pensée des enfants, par la réflexion, le questionnement, le doute, etc. « La pensée des enfants n’a pas de frontières » – Module 2
Ensuite, un autre apprentissage qui a été marquant concerne l’intégration de la philosophie aux autres matières scolaires. En effet, tel que vu dans certains épisodes de la série documentaire, je trouve très intéressant le fait que les élèves utilisent des habiletés travaillées en philosophie pour des apprentissages plutôt « scolaires ». D’ailleurs, la puissance de l’autocorrection dans la formation de la pensée m’a particulièrement fait réagir, car nous voyons peu de valorisation du droit à l’école dans les classes.
Finalement, j’apprécie fortement le côté social de la philosophie pour enfant, soit dans la prévention de la violence, dans la pratique de la démocratie et dans la pratique de la paix. Cela leur permet donc, à plus long terme, de se former en tant que citoyen responsable. Je pense que les répercussions qu’a la philosophie permettent de donner un souffle nouveau à l’école d’aujourd’hui.
Bref, j’ai réellement développé le goût de faire de la philosophie avec mes futurs élèves. Je pense que la philosophie permet d’enrichir d’une part l’expérience des élèves, par le développement de leur vision du monde et leur ouverture par rapport à celui-ci, et d’une autre part, l’expérience de l’enseignant-e par le fait de laisser la place aux jeunes et apprendre à écouter les différents points de vue. Je n’hésiterai pas à revendiquer une telle pratique au préscolaire et au primaire, car je constate à quel point les bienfaits sont importants.
2- Je n’avais pas d’attentes précises envers ce cours en ligne, mais je peux affirmer cette fin de session que je suis très satisfaite des apprentissages concrets que j’ai réalisés. Les séquences vidéo nous démontrent de manière concrète à quoi la pratique de la philosophie peut ressembler avec un groupe d’élèves, selon différents niveaux. La série documentaire et les textes de la bibliothèque de l’OVC m’ont permis de soutenir et d’appuyer les notions. De plus, les commentaires des enseignants et enseignantes qui vivent la philosophie en classe étaient très enrichissants pour apprendre la pratique.
Bien qu’il m’ait pris un certain temps pour me sentir à l’aise avec le fonctionnement de l’OVC, je trouve que la plate-forme est très bien construite. Tout est clair et bien organisé. Pour ce qui est de la tâche de travail, il est évident qu’il faut faire preuve d’une certaine assiduité, mais cela est tellement payant en fin de compte. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce cours est la possibilité de coopération avec mes collègues et les rétroactions de ma tutrice Camille, qui m’ont vraiment aidés dans la formulation de mes idées. Ce cours est une belle découverte sur toute la ligne!
Marie-Pier Lachance, dans son Document synthèse 2 soumis le Jeudi 14 Avril 2016 à 21:48, a écrit:
1- Pour ma part, je retiens de ce cours qu’une CRP permet à l’enfant de mieux se connaître et connaître les autres, car en donnant notre point de vue, on transmet du même coup nos valeurs, une partie de nous-mêmes. On partage également des moments de notre vie. De plus, cela permet aux élèves de mieux penser par et pour eux-mêmes. D’ailleurs, ils arriveront à mieux expliquer leurs idées à l’aide d’exemples, de reformulations, de métaphores, etc. Une CRP permet également aux élèves de prendre conscience qu’il y a d’autres points de vue que le leur, ce qui met à l’avant-plan le respect de l’autre et des différents points de vue. Je retiens aussi que le dialogue est au centre d’une CRP et que ce dialogue est un outil puissant de prévention de la violence. Le doute est également important dans la pratique de la philosophie avec les enfants, car cela montre qu’ils ne prennent pas tout pour acquis et qu’ils réfléchissent constamment. Je crois que c’est un élément important pour qu’ils puissent avoir un jugement éclairé et non impulsif. Je retiens aussi que dans une CRP, il faut donner le plus possible de place à l’enfant, car l’animatrice n’est là que pour guider la discussion. En terminant, la philosophie avec les enfants permet à ces derniers de réfléchir sur des questions qui nous semblent parfois si évidentes et sur lesquelles ont ne prend pas le temps de s’arrêt comme il se devrait. En bref, une CRP prépare et forme les citoyens de demain.
De plus, tout au long de ces 14 modules, certains éléments m’ont davantage marqués. D’ailleurs, la façon dont les élèves s’exprimaient, discutaient avec les autres dans le respect et poussaient leur réflexion m’a impressionnée. J’avais l’impression qu’ils étaient beaucoup plus vieux que leur âge. Je me suis rendu compte qu’il ne fallait pas les sous-estimer. De plus, j’ai été surprise par le nombre d’éléments présents dans une CRP lorsque nous prenons le temps de l’observer, c’est tellement riche! J’ai également été marquée par la philosophie au premier cycle, car je n’aurais pas pensé que des enfants de cet âge auraient été »prêts » à »pratiquer » la philosophie. Et pourtant, je me trompais!
2- La philosophie pour les enfants était, à la base un sujet qui m’intéressait beaucoup, car je ne savais pas jusqu’où nous pouvions aller et les informations que j’ai pu aller chercher sont très pertinentes. J’ai personnellement l’impression que les informations sur le sujet étaient très complètes et bien divisées dans les modules. Par contre, j’aurais aimé avoir des exemples d’activités à proposer à des élèves de tous les cycles, cela aurait été très utile! J’ai également aimé la forme du site, car tout était très bien expliqué et, après quelques cours, il était facile d’y naviguer. Par contre, j’ai trouvé un peu redondants les rapports et les journaux de bord, car ça se ressemblait beaucoup, outre le fait que les éléments à observer étaient différents.
Geneviève Moreau, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 08:58, a écrit:
1) Je retiens plusieurs éléments suite à la participation à ce cours de philosophie avec les enfants. Je reconnais désormais l’importance de créer une communauté de recherche dans sa classe puisque tous, enseignant comme élèves, en retirent énormément de cette expérience. En effet, dans la série documentaire du module 13, nous avons eu la chance d’écouter des commentaires sur les effets positifs qu’a la philosophie. L’enfant mentionne qu’il apprend à mieux poser des questions, à réfléchir, apprend à mieux vivre, et plus encore. De son côté, l’enseignant dit qu’il en voit de bonnes répercussions dans sa manière d’enseigner et dans ses relations avec les autres. Bref, je suis désormais consciente que la philosophe offre plusieurs bienfaits autant sur le plan professionnel que personnel.
Ensuite, je retiens qu’il est possible de faire de la philosophie avec tous les âges d’enfants et sur toutes sortes de questions. Ils sont capables d’exprimer leur point de vue, d’écouter l’idée de l’autre, d’être dans un état de doute, de donner des exemples… Quel que soit leur âge, les enfants en sont capables. Je soulève particulièrement l’idée de travailler avec la littérature jeunesse comme amorce à notre questionnement philosophique. Je trouve cette idée merveilleuse.
Au travers les différentes séries documentaires, j’ai noté plusieurs citations/extraits qui m’ont particulièrement plus. En voici quelque un : «C’est une pratique de la paix.», «Tout le monde est philosophe.», «Nous apprend à ne pas juste suivre nos idées, mais celles des autres aussi.», «Penser c’est comme se parler, mais dans notre tête.»…
Bref, avec tout ce que j’ai pu entendre et lire pendant ces 14 modules, je suis certaine de vouloir instaurer une communauté de recherches avec mes futurs élèves.
2) J’ai beaucoup aimé ce cours de philosophie. À travers chaque module, j’ai appris quelque chose de nouveau. En effet, plusieurs notions ont été vues et je suis désormais en mesure de les reconnaitre et de les expliquer. Je crois que ces dernières sont importantes pour comprendre l’essence même des communautés de recherche. Je trouvais également le visionnement d’extraits vidéos très pertinent. Pour une fois, nous avions accès à quelque chose de concret à lier avec les notions plus théoriques. Très intéressant et enrichissant.
Je trouve toutefois qu’au départ l’OVC est très difficile à comprendre. Même en ayant visionné la vidéo explicative, j’avais de la difficulté à m’y retrouver avec les différents onglets.
Shawna Cyr, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 13:47, a écrit:
Ce que je retiens du cours L’observation en philosophie pour les enfants
Tout d’abord, le premier élément que je retiendrai de ce cours est sans aucun doute l’importance de l’observation dans une communauté de recherche philosophique. Bien entendu, l’observation est une habileté à développer pour tous les enseignants en ce qui concerne la détection des apprentissages et difficultés académiques des élèves. Mais l’observation fait bien plus. Lorsque nous observons nos élèves lors de leurs interactions entre eux, nous apprenons à les connaitre pour ainsi mieux les aider dans toutes les sphères de leur vie.
Entre autres, la philosophie est une pratique gagnante pour la prévention de la violence puisque la parole peut être un puissant instrument de pacification. La philosophie permet une excellente occasion de discuter avec les autres ce qui a souvent comme effet de s’ouvrir aux autres et de mieux les comprendre. En comprenant mieux les pensées des autres, nous développons notre empathie, ce qui diminue grandement l’envie de recourir à la violence. Ça ne peut pas nuire, du moins!
En plus de prévenir la violence, la philosophie pour les enfants permet aussi le développement de l’éducation du citoyen, notre fameux vivre ensemble selon le Programme de formation de l’école québécoise. Alors, pratiquer la philosophie dans sa classe est sans aucun doute bénéfique à la socialisation et à la compréhension de la démocratie. Puisque la philosophie est une pratique de respect, les élèves en ressortiront de meilleurs futurs citoyens.
Finalement, je retiens aussi que la philosophie pour enfants est aussi enrichissante pour eux que pour nous, les adultes. D’un côté, elle permet aux élèves de former leur esprit, de s’ouvrir aux autres, de mieux comprendre les émotions et les pensées de leurs camarades, de se questionner personnellement et entre eux sur des sujets de la vie réelle; tout cela afin de devenir un être capable de penser par et pour soi-même. De l’autre côté, elle permet de nourrir les enseignants grâce aux idées nouvelles que les élèves apportent. La philosophie nous ouvre au monde et à la vie, à la façon que les enfants réfléchissent et forment leur identité. C’est merveilleux et fascinant à observer!
Les éléments qui m’ont particulièrement marqués
Je reviens en arrière à nos tous premiers cours, lors du module de « L’observation d’une communauté de recherche ». Un passage m’avait particulièrement marqué : « Le développement de la pensée est semblable au développement des muscles du corps. » J’en ai compris que nous avions un très grand rôle à jouer pour amener les élèves à la réflexion puisqu’ils ne sont pas habitués de le faire. Les élèves d’aujourd’hui sont sur-stimulés par les gadgets électroniques et leurs habiletés sociales en souffrent. De là viennent nos troubles de comportements et même de violence, à mon avis. Donc, notre rôle en tant qu’enseignant et animateur de communauté de recherche philosophique est d’amener nos élèves à réfléchir : de se questionner, faire des recherches, discuter et raisonner ensemble. Pour en revenir au passage du développement de la pensée comparé au développement des muscles du corps, je considère que les enfants doivent s’exercer graduellement à réfléchir afin d’être capable d’atteindre un niveau de réflexion supérieur, un peu comme un entraînement pour un marathon.
Céline Agneessens, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 14:25, a écrit:
1) Que retenez-vous de ce cours ? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi ?
J’ai toujours voulu faire des activités philosophiques en classe mais je ne savais pas comment les mettre en place; pourqu’elle soit utile au près des enfants. Mais grâce à ce cours, j’ai pu déterminer ce qui était primordiale dans le fait de faire de la philosophie avec des enfants et comment je pouvais mettre des choses en place pour répondre à ses besoins.
L’école est un lieu d’apprentissage en français en mathématique mais c’est aussi un lieu où les enfants vont apprendre à agir, à comparer, à exprimer leurs idées … Je pense que la philosophie peut permettre aux enfants d’évoluer dans ses différents points. Il vont pouvoir devenir des citoyens responsables.
En effet, au sein d’une communauté de recherche philosophique les enfants vont apprendre à se soucier de l’avi des autres, à emmettre leur opinions, à émettre des hypothèse, à se justifier … Et ainsi ils deviendront des personnes capables de penser pour et par eux même tout en étant capable de prendre en compte l’avi des personnes qui les entoure.
J’ai également pu mettre en évidence le rôle de l’enseignante/l’animatrice. Elle est là pour soutenir les enfants dans leur démarches de recherches, de veiller à ce que les propos soient compris et pris en compte dans la démarche.
Si je devais tirer un élément qui m’a particulièrement marqué sa serait les débats des enfants que j’ai pu observer lors des séquences vidéos.
2) Quelle est votre appréciation de ce cours:
Ce cours m’a apporté beaucoup de chose, je l’ai trouvé fort complet. J’ai ainsi découvert une manière d’aborder la philosophie en classe, j’ai pu autant découvrir des éléments théorique expliquer par des exemples (séquences vidéo)
Maude B.Déziel, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 17:37, a écrit:
1- Au terme de ce cours de philosophie pour enfants, je suis en mesure de constater que j’ai appris beaucoup concernant ce sujet tout au long de la session. Bien qu’avant le début de ce cours, j’aie entendu parler vaguement sur ce sujet, certains éléments nouveaux m’ont permis de consolider ma vision de la pratique de la philosophie avec les enfants du primaire.
Tout d’abord, je peux maintenant conclure que la philosophie aide les élèves à développer une multitude d’habilités qui leur seront utiles dans diverses facettes de leur vie. Ainsi, cette pratique renforce les habiletés sociales en apprenant aux élèves à considérer et à respecter leurs pairs et leurs idées, même si elles divergent de la leur. Ainsi, il est possible de ne pas être d’accord avec certaines opinions, mais il y a une manière d’intervenir tout en étant respectueux. De ce fait, les élèves développent aussi des aptitudes langagières en se servant de la communication et de la formulation de leurs idées dans le but d’exprimer leur opinion et d’être compris par la communauté de recherche philosophique. L’écoute étant une habileté important en communication, elle y est aussi travaillée et évaluée par l’enseignant. Ainsi, un enfant à l’écoute ajoutera des idées qui sont en lien avec ce qui a été dit précédemment ou essayera de mieux comprendre certains propos déjà formulés. La CRP, amène les élèves à se questionner, à faire preuve d’auto-critique ainsi que d’auto-correction en étant confrontés aux propos des autres participants. Ces derniers éléments de même que le fait de se questionner sur les outils que les autres utilisent favorise les participants à faire preuve d’esprit critique. D’ailleurs, la philosophie favorise la pratique d’habiletés cognitives qui peuvent être utiles dans d’autres matières. En conséquence, définir un élément peut être réutilisé en mathématique dans la définition de concepts ainsi qu’en français de la nuance de certains mots.
Contrairement à l’enseignement traditionnel, la philosophie favorise l’échange entre les élèves. Ce sont ces derniers qui mènent la discussion et la réflexion entre eux. L’enseignant (animateur) a comme rôle de guider les enfants à utiliser les habiletés philosophiques dans la construction de leur propre pensée par et pour eux-mêmes. La construction de sens par rapport à divers sujets se fait entre les élèves sans que l’opinion de ceux-ci ne soit influencée pas par les interventions de l’animateur. Ce sont les enfants qui le font en formulant des propos en lien avec les idées déjà proposées. L’enseignant doit aussi favoriser la confrontation d’idées divergentes pour faire évoluer la réflexion. Le rôle de l’animateur est aussi d’encourager les élèves à donner leur opinion, mais aussi à formuler des raisons qui appuient leur pensée. Pour que les propos des participants soient bien compris par tous, l’animateur peut reformuler ceux-ci en s’assurant qu’ils respectent bien la pensée du participant.
Enfin, la pratique de la philosophie entraine certains avantages pour les enseignants. Ainsi, cela leur permet de voir leurs élèves sous un autre angle. Certains qui n’ont pas tendance à s’exprimer énormément en classe pourraient le faire dans la communauté de recherche philosophique, le contexte étant différent. De plus, l’instauration de la CRP dans un groupe classe peut aussi aider la cohésion du groupe et la gestion de la classe, puisque les élèves auront tendance à s’ouvrir davantage aux élèves et à leur opinion. Ils seront aussi plus sensibles et empathiques vis-à-vis leurs pairs.
2- Contenue du cours :
J’ai bien aimé les idées véhiculées par ce cours. La mise en valeur des bienfaits sur le développement de l’enfant me donne envie d’installer la CRP dans une classe. J’ai aussi apprécié la manière dont étaient divisés les différents cours pour nous permettre de comprendre les différents points de vue dans l’étude d’une CRP. Je suis en mesure maintenant d’identifier les différentes habiletés utilisées par les élèves et je connais mieux le rôle tenu par l’animatrice.
La forme :
Le fait de pouvoir observer différents extraits vidéo concernant divers éléments à étudier m’a permis de mieux cerner les différents concepts à l’étude. Je pense que le rapport révisé nous permettait de bien comprendre ce que nous n’avions pas saisi la première fois et de réviser notre réflexion dans l’intention de mieux comprendre l’élément à l’étude. Bien que l’échange sur le forum étant, selon moi, moins riche et efficace qu’un échange à haute voix en classe, avoir eu accès aux réflexions des autres et à leur opinion était un point positif à ce cours sur l’OVC.
Marie-Christine Domey, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 17:40, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Tout d’abord, point de vue général, je retiens de ce cours que la pratique de philosophie avec les enfants est très bénéfique pour les élèves, que cela leur permet de se développer en tant que futur citoyen. De plus, cela permet aussi aux enfants d’apprendre à s’exprimer, à partager leurs idées et à écouter les autres, soit d’avoir une plus grande ouverture d’esprit. Ils développent donc différentes habiletés, durant une discussion philosophique, les enfants se questionnent, mentionnent leur opinion tout en la justifiant, formulent des hypothèses, se remettent en question vu l’opinion des autres, etc.
Ensuite, je retiens aussi que l’animateur a un rôle très important lors des discussions philosophiques. L’animateur aide les enfants à développer leurs idées, elle les aide aussi lorsqu’il est temps de reformuler les propos mentionnés pour que tous les élèves présents puissent bien comprendre l’élève qui s’exprime. De plus, pour que tous comprennent bien ce que l’élève dit, l’animateur peut se permettre de questionner l’élève afin qu’il clarifie mieux ses propos. Il aide aussi les élèves afin que les points de vue soient mis en commun et comparés. Cependant, l’animateur doit faire attention pour ne pas influencer les élèves dans la discussion, il ne doit donc pas prendre position dans les discussions. L’animateur doit donc encadrer la discussion.
En bref, ce qui m’a particulièrement marquée est la participation des élèves dans les vidéos ainsi que la richesse de leurs propos. Je ne me doutais pas que des enfants pouvaient avoir de telles discussions entre eux.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
J’ai bien aimé le contenu du cours. Nous avons appris plusieurs choses sur les deux côtés lors d’une discussion philosophie, soit le rôle des enfants et de l’animateur. De plus, j’ai aimé que les contenus du cours soient associés avec une vidéo, pour moi lorsqu’il y a un visuel c’est beaucoup plus facile d’apprendre que seulement des lectures. De plus, lors d’un de mes stages j’ai eu accès à un cours de philosophie avec des élèves de première année et le contenu du cours m’a permis de bien comprendre la pratique de la philosophie avec les enfants et son importance dans le développement des enfants.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
J’ai vraiment aimé la forme du cours, soit l’OVC. J’ai aimé le fait qu’on puisse partager avec les autres élèves du cours. J’ai aussi aimé avoir l’accès à l’opinion et la vision des autres, cela permet de nous développer davantage que seulement avoir sa propre réponse. Cependant, nous devions parfois écrire des commentaires sur ce que les autres disaient, mais nous n’avions pas vraiment d’options pour voir les commentaires laisser sur nos propos. Si nous avions pu avoir un accès rapidement, cela aurait été bénéfique et riche pour nos apprentissages.
Oonagh Willaime, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 17:47, a écrit:
1- Ce que je retiens de ce cours est tout ce que développe la philosophie pour enfant. Elle leur permet d’évoluer dans la classe, dans ses réflexions mais aussi dans la vie en tant que futur citoyen (et déjà un peu citoyen d’ailleurs !). En tant que future enseignante, j’étais déjà, avant de commencer la philosophie avec les enfants. Je me rends encore plus compte de tous les outils intéressants que la philosophie offre aux enfants comme les hypothèses, les exemples, la notion de contre-exemple, la recherche, et bien d’autres. Je trouve que ces outils peuvent être utilisés dans d’autres contextes que celui de la philosophie. J’ai pris conscience que la philosophie est non seulement intéressante pour développer des valeurs qui sont à mes yeux importantes pour une vie de classe, une vie d’école mais aussi pour être des citoyens acteurs dans leur société, mais aussi la philosophie avec les enfants permet de développer des compétences qu’il pourra transférer dans la classe comme dans sa vie de tous les jours. Ce moment est aussi un moment intéressant pour pouvoir mettre en place la discussion lors de conflits. Des enfants qui auront appris a communiqué comme dans la communauté de recherche, seront plus à même de pouvoir expliquer leur point de vue mais aussi avoir un regard plus extérieur en écoutant l’avis de l’autre. Ce que je retiens aussi, c’est le rôle de l’enseignant. Il leur sert de guide mais les aident plutôt à discuter. Les élèves sont au centre de la discussion. Je suis plutôt convaincue par ce genre d’approche même au-delà de la classe de philosphie. Je pense pouvoir dire que pour moi, tous les éléments observés ont un sens. Dans les séquences, on se rend compte que ces éléments sont vraiment importants. Les élèves les utilisent au départ sans s’en rendre compte mais petit à petit, l’enseignante leur fait découvrir de quoi ils sont capables. Vu qu’ils s’en rendent compte, on a l’impression qu’ils font plus attention à leur manière de formuler mais aussi aux types de questions posées. J’ai aussi pris conscience de ce que ce genre d’activités pouvaient apporter à l’enseignant. La philosophie peut l’enrichir au niveau de la connaissance de ces élèves. Je pense que les enfants ne réagissent pas de la même façon dans la classe avec des matières plus classiques qu’avec la philosophie. C’est une manière aussi d’enrichir sa façon de penser ce qui peut être bénéfique pour l’équipe-école mais aussi dans sa vie privée.
C’est donc pour toutes ces raisons que ce cours m’a beaucoup intéressée et que je souhaite mettre en place des moments de philosophie dans ma classe plus tard.
2- – Ce contenu m’intéresse beaucoup déjà rien que par son nom comme je suis étudiante pour devenir enseignante au primaire mais je l’ai trouvé vraiment complet et évolutif. On part de choses qui peuvent peut-être nous apparaitre plus évidentes concernant la philosophie avec les enfants pour partir dans des informations plus complexes. J’avais presque la sensation d’évoluer en même temps que les enfants que l’on voyait. J’ai trouvé intéressant d’avoir la série tout au long de la session car elle apparaissait comme un fil rouge. Pour finir, je dirais que j’ai trouvé, sans surprise, le sujet passionnant mais aussi étonnant grâce à tous les bénéfices qu’il peut apporter à l’enfant comme à l’enseignant.
– Au départ, je nous souhaitais pas prendre un cours en ligne car j’avais peur de ne pas réussir à m’y engager pleinement. Finalement, j’ai trouvé la plateforme très intéressante et facile d’utilisation. J’ai apprécié avoir une rétroaction chaque semaine pour savoir ce que j’avais à améliorer car une de mes craintes étaient de ne pas être suivie. Je dirais aussi que ce format permet à chacun de prendre son temps pour observer les vidéos, chose qui serait plus complexe dans le cadre d’un cours plus classique. J’ai apprécié avoir tous ces supports visuels et auditifs qui étaien vraiment intéressants. Je dirais donc que ce fût une bonne expérience.
Simon Côté, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 21:29, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Je retiens plusieurs éléments de ce cours.
D’abord, je retiens que la philosophie pratiquée dans la CRP permet aux enfants comme aux animateurs de développer des habiletés qui seront utiles dans bien d’autres contextes que la philosophie. La collaboration, le dialogue, le respect et l’écoute sont toutes des habiletés qu’un individu doit maîtriser pour entretenir des relations enrichissantes avec les autres. La philosophie a donc plusieurs mérites qu’il ne faut pas sous-estimer dans la formation des citoyens de demain et vaut définitivement la peine d’instaurer dans un contexte favorable.
Ensuite, j’ai pu me rendre compte du niveau, bien plus supérieur à mes attentes, de réflexion que les enfants sont en mesure d’avoir en groupe. Lors de la majorité des séquences, j’ai été royalement surpris de voir les enfants discuter de sujet avec tellement de maturité et de bon sens. Plusieurs conclusions m’ont étonné par leur complexité et leurs détails. Bref, un enfant n’est jamais à sous-estimer.
Finalement, bien que la discussion dans une CRP demande la réflexion et la participation des enfants, le rôle d’animateur est lui aussi très important. L’observation, l’animation et la préparation sont toutes des tâches reposant dans les mains de l’animateur. Ces dernières, bien que simples en théorie, peuvent se chevaucher et rendre le rôle d’animateur bien plus complexe et difficile à exécuter.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu :
Le contenu du cours était complet et pertinent à notre formation d’enseignant. Je m’avancerais même pour dire qu’il devrait être nécessaire à la formation des enseignants dans la mesure où on peut y apprendre les bienfaits d’une telle pratique et comment peut-on la mettre en place.
– sous l’angle de sa forme
Le contenu et les nombres façons de se l’approprier étant plutôt intéressants (séquence vidéo, lecture, documentaire, commentaires des autres), c’est principalement l’OVC qui me semble être un vrai casse-tête. Pourtant, je crois que l’intention est noble et, avec quelques changements, toutes les ressources du cours pourraient être beaucoup plus disponibles et simples à utiliser.
Marie-Pier Caron, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 21:48, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce que je retiens du cours « L’observation en philosophie pour les enfants » c’est que faire de la philosophie avec les enfants est très bénéfique pour eux. En plus de développer plusieurs habiletés telles que l’écoute et le respect, la philosophie a un impact sur l’individu. Elle l’éveille par rapport à sa place dans la société et l’aide à développer sa pensée critique. Elle permet aussi de penser par nous-mêmes, de réfléchir, d’évaluer la pensée des autres et de faire nos propres choix. L’école n’est pas seulement un lieu où l’on développe des savoirs en français ou mathématiques. Elle se veut un lieu où l’on s’y développe dans l’ensemble de nos potentialités. En fait, notre société n’a pas seulement le mandat de former des employés compétents pour le marché du travail ; elle a également la responsabilité d’éduquer de bons citoyens de cœur et d’esprit. Les communautés de recherches philosophiques permettent donc de former les citoyens de demain, soit des citoyens autonomes et responsables.
En fait, un élément qui m’a particulièrement marqués de ce cours est de voir et d’écouter des enfants de tous les âges s’exprimés sur des sujets qui, parfois, peuvent nous semblent délicats à aborder. En tant qu’adulte, il n’est pas rare de nous fermer à une discussion avec un enfant, car nous supposons qu’il est trop jeune pour être en mesure de discuter du sujet. Ce cours m’a permis de réaliser que ce sont les adultes qui imposent des limites aux enfants. Les enfants sont brillants et ne demandent qu’à être écoutés.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants) ?
Les contenus à voir dans chacun des modules étaient très intéressants. J’ai apprécié pouvoir observer des éléments concernant la conduite de l’animateur (aider à définir, aider raison, reformuler, etc.) ainsi que la conduite des enfants (autocorrection, chercher, clarifier, etc.). Le fait de pouvoir observer différents extraits vidéo concernant les divers éléments à étudier m’a permis de mieux cerner les différents concepts à l’étude. Par contre, il aurait été intéressant d’avoir accès aux différentes activités réalisées dans les diverses communautés de recherches philosophiques. En tant que future enseignante, cela m’aurait permis de me faire une tête sur la préparation de l’animation d’une communauté de recherche philosophique.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne) ?
Outre un certain temps d’adaptation, je trouve que l’OVC est une plateforme très complète qui est accessible à tous. J’ai apprécié pouvoir lire les réflexions des autres sur les différents éléments à l’étude. Parfois, cela me permettait de me questionner quant à l’élément à trouver dans la séquence vidéo. Un aspect avec lequel j’ai eu de la difficulté est le fait que les modules débutaient et se terminaient le mercredi. Il m’est arrivée à quelque reprise durant la session d’oublier de faire le cours, car il était possible de réaliser deux modules dans la même semaine.
Vincent Corriveau, dans son Document synthèse 2 soumis le Vendredi 15 Avril 2016 à 23:14, a écrit:
1- Je crois que l’élément qui m’a le plus marqué dans ce cours est la portée que peut avoir la pratique de la philosophie avec les enfants, voire même avec les adultes. Les répercussions de cette expérimentation sont très bien présentées dans les vidéos, mais il me semble aussi que ces dernières sont concrètes chez les jeunes participants. L’influence de la pratique de la philosophie chez les enfants me semble si évidente que je me surprends que cette pratique ne soit pas déjà implantée dans toutes les classes du Québec. Peut-être est-ce parce que je suis biaisé de par mon choix de domaine d’étude, mais j’ai de la difficulté à concevoir une autre façon aussi efficace de permettre aux enfants et aux individus de s’outiller intellectuellement d’une façon aussi claire et ludicative.
2 – La plate-forme de l’ENA est somme toute une plateforme assez facile d’utilisation, chose que je n’aurais pas cru possible lors de ma première visite sur le site web. Ce que j’ai trouvé le plus intéressant du cours est la qualité des vidéos en ce qui a trait à leur contenu et à leur réalisation. Pour avoir vécu l’expérience de la CRP en classe et des cours traditionnels en ligne, je trouve que l’expérience du cours PHI1064 réussi avec brio a dépassé le contexte individuel d’un cours à distance. Avoir la possibilité de lire les commentaires et les réflexions d’autrui est une merveilleuse façon d’approfondir notre propre réflexion en pointant des éléments qui ne nous étaient pas apparus au premier moment. Tout comme lorsque dans les journaux de bord, nous sommes invités à lire, réfléchir et commenter les propos d’autrui. Ce genre d’interaction m’a semblé des plus pertinente.
Jessica Tremblay, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 09:39, a écrit:
D’abord, j’ai appris que la philosophie en classe permet aux enfants de développer leurs habiletés à communiquer, à interpréter, à chercher, à bâtir leurs connaissances et leurs aptitudes afin de devenir de futurs citoyens autonomes et responsables. Ceux-ci pourront donc penser adéquatement à différentes questions ou problèmes et raisonneront selon des critères justes et fondées. Ils apprennent aussi à reconnaître le point de vue des autres, à écouter et à comprendre les autres, à apprécier la diversité et à s’en enrichir (diversité religieuse, culturelle, philosophique, divergence d’opinion, etc.). Lors de leurs interactions avec les autres membres de la communauté de recherche philosophique, les enfants apprennent également à se questionner, à questionner les outils de raisonnement des autres, à justifier leur opinion afin de bien se faire comprendre, à formuler des hypothèse et à les approuver à l’aide de cas observables, à s’ajuster, à s’autoévaluer et à s’autocorriger. Cela les amène véritablement à penser par pour eux-mêmes tout en enrichissant considérablement leur champ de connaissances.
Ensuite, je retiendrai que le rôle de l’enseignant dans une CRP consistait entre autres à :
· Aider les enfants à construire leur propre regard en consacrant une partie de son regard à la reconnaissance et à la construction de liens, de relations entre les enfants.
· Former des élèves capables de jugements nuancés en favorisant la liberté de penser, l’autonomie de pensée
· Mettre en relation l’ensemble des perspectives de tous = richesse de la CRP
· Préserver l’individualité des affirmations ou des propositions des enfants tout en les mettant en relation avec d’autres propositions qui ont été faites
· Observer, être à l’écouter pour aller chercher les bonnes idées
· Questionne, encourage les élèves à se questionner entre eux. Attitude d’inquisiteur, enquêteur (la parole appartient en premier aux enfants), modéliser le questionnement avec mesure (pas exagéré).
· Guider l’identification et la discussion des questions
· 2 soucis fondamentaux de l’enseignant : 1) respecter le sujet, les questions des enfants, les amener à trouver des réponses à leurs questions 2) essayer de développer des habiletés philosophiques (pensée, recherche personnelle, ouverture sur le monde, voir les choses avec du recul, analyser avant de poser des gestes
· Fournir aux enfants des outils de pensés, pour être autonomes
Puis, concernant la communauté de recherche en tant que telle, j’ai été marquée d’apprendre que la CRP est un ensemble de liens, de rapports unissant les enfants, si la pratique du dialogue philosophique est un instrument de médiation entre les enfants, l’enseignant n’a plus besoin d’être un modèle, un médiateur (sauf au début de la CRP). Avec le temps, l’enseignant n’a plus besoin d’occuper cette place, car elle laisse place à la médiation que propose la communauté de recherche elle-même. L’enseignant devient un participant comme les autres, mais intervient lorsque nécessaire.
Voici les aspects, notions et compétences que je retiens de ce cours. Il s’agit donc de la synthèse de ce que j’ai appris durant ces modules et à l’aide des capsules documentaires et des lectures.
Aspects concernant les enfants, participants de la communauté de recherche philosophique
Clarifier (rendre un propos plus clair)
§ Reformulation de nos propos de telle sorte que les liens que nous tentions d’établir deviennent plus évidents
§ Faire appel à l’aide d’un autre membre de la CRP afin de venir bonifier notre séquence
§ Préciser le sens des mots, mettre de l’ordre dans ses idées, faire des liens concrets entre ce qui a été dit et le sujet de la recherche, exposer sous une autre manière l’avancement de la recherche, formuler une analogie/métaphore.
Écouter (enfants qui s’écoutent)
§ Porter attention aux interventions qui se dessinent entre les participants, l’écoute permet de suivre le déroulement de la recherche et de participer activement à son développement
§ 2 types d’écoute :
o Écoute active : constructive, constructions d’idées et formulation de propositions, amène de la nouveauté à la recherche
o Écoute attentive : souci de bien comprendre & respecter l’authenticité des propos des autres, considération accrue de ce que disent les autres
Distinguer
§ Affirmer quelque chose de quelque chose d’autre (ex. tous les enfants sont des personnes) OU nier quelque chose de quelque chose d’autre (ex. aucune violence n’est acceptable).
§ Distinguer pour clarifier, décrire et apporter des précisions
Raisons (donner des raisons)
§ Vouloir dépasser l’opinion pour examiner sur quoi elle repose
§ Raisons viennent soutenir & appuyer les propos des participants
Questionner les outils de raisonnement que les autres utilisent
§ Les outils de raisonnement sont des instruments dont nous nous servons pour construire nos raisonnements. On peut donc vérifier si ces outils sont bien utilisés
§ Outils de raisonnement = raisons, exemples, définitions
Pensée critique
§ La pensée critique est une pensée qui facilite le jugement parce qu’elle est guidée par des critères (raisons décisives d’affirmer ou de nier quelque chose), est auto-correctrice (prend la forme d’une recherche qui peut être rectifiée et ajustée) et tient compte du contexte (circonstances, limites, contingences)
Doute
§ Ne pas être en mesure de savoir précisément si quelque chose est vraie ou faux
Chercher (enfants qui cherchent)
§ Apprendre à penser par et pour soi-même en s’engageant dans un processus de recherche.
§ Moments qui composent le processus de recherche :
o Frustration ou sentiment que quelque chose ne va pas : on se rend compte que quelque chose nous empêche d’avancer
o Doute : comment se fait-il qu’on se soit trompé
o Formulation d’une hypothèse : mettre en route une théorie permettant d’expliquer ce qui ne va pas
o Vérification de l’hypothèse : voir dans quelle mesure l’hypothèse s’applique dans différents cas observables en utilisant des exemples
o Découverte d’autres cas observables qui pourraient remettre en question l’hypothèse : partir à la découverte de contre-exemples qui falsifient l’hypothèse
o Formulation d’une nouvelle hypothèse qui tient compte du contre-exemple
Interpréter
§ Donner une signification particulière à un énoncé, à un comportement, à un événement.
§ Interpréter c’est donner du sens et utiliser sa pensée créatrice
§ On peut fournir des raisons ou formuler une hypothèse, par exemple, por fournir une explication et proposer des interprétations
Auto-critique et auto-correction
§ L’auto-correction = acte consistant à modifier sa pensée (résultat obtenu et procédures prises pour atteindre ce résultat) et à être un individu raisonnable, avoir le souci de se corriger et être consciente qu’on ne peut pas tout savoir (place à l’amélioration continue)
Accepter une critique raisonnable
§ Deux chose à respecter pour accepter une critique raisonnable :
1. la critique doit être raisonnable (s’appuie sur de bonnes raisons)
2. on doit être prêt à l’accepter (avoir l’impression d’être considérée comme une personne qui a de l’importance dans le développement des connaissances construites dans la CRP)
Identifier des conséquences
§ conséquence = suite d’une action, ce qu’entraine un fait ou ce qui découle d’un principe
§ en examinant les conséquences (logiques, morales, sociales, physiques, etc.), on peut se rendre compte que l’opinion n’est pas valable ou qu’elle a de la valeur
Formuler des hypothèses
§ hypothèse = outil conçu pour expliquer ce qui a été observer, on doit chercher des preuves, on peut affirmer ou infirmer l’hypothèse selon son application dans différents cas observables
§ L’hypothèse met l’accent sur les structures de raisonnement et permet d’examiner en profondeur des opinions
Définir
§ Énoncer une définition plus productive en faisant preuve de clarté et de précision, expliciter le sens qu’on accorde aux mots, limiter les ambigüités.
Aspect concernant l’enseignante, animatrice de la discussion
Aider dialogue (encourager le dialogue entre les enfants)
§ Chacun doit partager ses idées avec les autres et mettre en commun ses pensées puisque les relations sociales sont une part essentielle.
§ Animateur peut encourager le dialogue et les échanges en :
o Manifestant des comportements de co-construction
o Formulant des commentaires
o Posant des questions
Nuancer
§ Distinguer, manifester une certaine différence là où l’on croyait que tout était identique
§ Pouvoir exprimer un propos en tenant compte de différences subtiles, délicates
§ But = constater que les choses ne sont pas rigide, trop vague, trop large ou trop étroit.
Aider raison (encourager à donner des raisons)
§ Amener l’enfant à justifier son point de vue à l’aide d’arguments
Aider point de vue (encourager la considération de plusieurs points de vue)
§ Invitation à engager les enfants dans la pratique de certaines attitudes (ex. l’écoute, le respect, l’auto-correction, etc.)
§ Exemple : souligner l’effort d’un enfant à traduire la pensée des autres ou à mettre en évidence les opinions de ceux et celles qui pensent autrement OU favoriser cette rencontre en utilisant des questions générales d’animation.
Aider à définir (encourager les enfants à définir)
§ Donner l’espace pour définir en leur faisant développer leurs habiletés et attitudes qui sont associées à l’acte de définir.
L’animateur reformule les propos des enfants
§ Aider à construire la communauté de recherche et les savoirs (savoir-faire, savoir-être) qui s’y rapportent.
§ Tenter de reformuler en disant des mots semblables afin de vérifier un certain nombre de choses (voir si les enfants ont dit cela, voir si c’était un argument ou un exemple, etc.)
L’animateur qui parle trop
§ La place de l’animateur doit être limité puisque la majeure partie du temps de parole doit appartenir aux enfants.
§ L’objectif : permettre aux enfants de s’engager dans un dialogue en groupe de manière à les inviter à penser par et pour soi-même
La philosophie pour enfants et la prévention de la violence
Personnellement, j’ai moi-même vécu l’effet pacificateur de la philosophie dans une classe du préscolaire. Bâtir une communauté de recherche philosophique avec des enfants leur apporte beaucoup de bienfaits qui viennent contrer la violence. Grâce aux discussions philosophiques, les enfants :
ü développent de la sensibilisation à l’égard des autres personnes et de sujets qui les touchent
ü sont conscientisés aux répercussions de leurs paroles et de leurs actes
ü savent quand et comment réfléchir adéquatement
ü ont la capacité de construire des idées fondées et justes
ü savent quels outils et stratégies employer pour bien s’exprimer et se faire comprendre
ü sont habitués de percevoir le ressenti et les émotions des autres
ü acceptent les points de vue de leur camarade (même s’il est différent du leur)
ü accepte les commentaires constructifs et quelque fois la critique justifié
Comme je crois que la violence est souvent utilisée comme moyen de défense, les enfants qui pratiquent la philosophie en classe sont mieux outillés pour réagir adéquatement à toutes sortes de situations.
L’acte de chercher
Dans une communauté de recherche philosophique, l’animatrice doit inévitablement amener les enfants à penser par et pour soi-même. L’acte de cherche prend donc un tournant complètement instructif : les participants s’engagent continuellement dans des discussions et des réflexions qui les poussent à se questionner, à raisonner, à se remettre en question et à accepter le point de vue des autres. Recherche de nouvelles réponses, de nouvelles façons de voir les choses, des solutions aux problèmes rencontrés et bien plus devient alors une composante centrale dans la pratique philosophique avec les enfants.
À partir des séries documentaires et des lectures, j’ai réalisé que la recherche de réponses et la quête de sens amènent les enfants à développer leurs habiletés à raisonner, à juger à partir d’éléments fondés, à douter et à questionner, à donner des exemples et des explications à leurs réponses, à conceptualiser et à exprimer leur point de vue au groupe. L’habileté de recherche est donc la base de tout raisonnement puisque les enfants doivent inévitablement réfléchir afin de formuler une réponse en lien avec le sujet. On affirme même (dans la série documentaire #6) qu’une tête bien faite est une tête capable de jugements nuancés. Ainsi, pour être en mesure de nuancer nos propos, on doit apprendre à écouter les autres, à distinguer les éléments de réponse, à clarifier ses dires tout en cherchant nos propres idées dans notre tête.
En somme, pour amener les enfants à développer l’ensemble de ses habiletés, on doit leur fournir les outils de penser qui surgissent suite à l’acte de rechercher. On doit donc, en tant qu’enseignante dans une CRP, leur laisser le temps et le contexte pour réfléchir et rechercher.
Marilyne Busque-Dubois, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 10:00, a écrit:
1- Ce que je retiens surtout de ce cours, c’est à quel point la pratique de la philosophie avec les enfants devrait être une matière obligatoire dans toutes les écoles de ce monde. Et je dirais même plus, que tous et chacun, les adultes autant que les enfants, auraient grand avantage à pratiquer la philosphie et à intégrer ses attitudes à leur quotidien. J’ai été marquée par la dimension sociale de la communauté de recherche en philosophie, c’est-à-dire à quel point elle développe chez les jeunes commes chez les enseignants, l’écoute, le respect, l’ouverture, l’échange et la collaboration, toutes choses essentielles à un individu comme à la formation d’une société démocratique libre. Ce cours m’a permis de voir comment la pratique de la philosophie est à la base de la formation de la pensée, en exerçant le jugement, l’auto-correction et la recherche de critères raisonnables sur lesquels fonder son opinion. Cette pratique réflexive devrait être enseignée partout puisqu’elle contribuerait à former des citoyens responsables, engagés, ouverts d’esprit et autonomes, puisque réfléchis.
2- Pour ce qui est du contenu du cours, j’ai apprécié les différents sujets abordés par la communauté de recherche observée et trouvé très intéressant de nommer les aptitudes déployées par l’animateur ou l’enfant. Par contre, j’ai trouvé que ça tournait parfois un peu en rond, que les mêmes éléments ou sujets revenaient d’une séance à l’autre.
Pour ce qui est de la forme du cours, j’ai apprécié la pluralité des témoignages contenus dans la série documentaire et le fait que les évaluations se répètent à plusieurs reprises. En effet, j’ai trouvé que les consignes manquaient parfois de clarté ou de précision quant à ce qui serait évalué, mais la reprise des différentes formes d’évaluation permettaient de s’améliorer d’une fois à la suivante.
Laurie Gaumond-Labrie, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 10:24, a écrit:
Que retenez-vous de cours ?
Le cours de philosophie pour enfants m’a grandement appris. En effet, je n’avais jamais vécu de philosophie en classe et en suivant ce cours, j’ai découvert un monde fascinant. Tout d’abord, ce que je retiens de primordial, c’est que la philosophie doit amener les enfants à penser par et pour eux-mêmes. Ainsi, ils développent diverses dimensions sociales et plusieurs habiletés de la pensée. Par exemple, en ce qui concerne les dimensions sociales, la philosophie permet aux enfants de développer le sens de l’écoute, l’entraide, le respect, l’ouverture d’esprit et plus encore. En ce qui concerne les habiletés de la pensée, plusieurs sont développées dont raisonner, distinguer, chercher, traduire, accepter une critique raisonnable, clarifier ou bien encore reformuler. Ces habiletés ne représentent qu’un échantillon de toutes celles qui peuvent être développées dans le cadre de la philosophie pour enfants.
De plus, je retiens que la philosophie a non seulement des côtés bénéfiques pour les enfants, mais également pour les enseignants. Oui, elle permet aux élèves de développer, comme mentionné précédemment, des habiletés sociales et des habiletés de la pensée, mais elle permet aux enseignants de sortir du cadre magistral de l’enseignement et ainsi engager davantage les élèves. De surcroît, la philosophie permet aux enseignants d’avoir des discussions plus calmes et posées avec leur entourage ainsi que d’avoir une ouverture à l’autre plus grande. Elle leur permet également de poser des questions ouvertes, ce qui leur permet des discussions plus riches.
Par la suite, il est important de noter la présence de l’enseignant à titre d’animateur et de participant. L’enseignant fait partie de la communauté de recherche, mais il doit laisser le plus de place possible aux enfants. Il est présent pour aider les élèves, par exemple, à mieux définir leurs propos, à mieux cerner les éléments d’une question ou encore à alimenter les échanges verbaux. Au début des premiers cours de philosophie, l’enseignant est perçu comme un modèle, mais plus le temps avance, plus il doit devenir un participant de la communauté de recherche.
Pour continuer, j’ai appris que la littérature est importante en philosophie. En effet, les enseignants peuvent partir d’une histoire racontée aux élèves pour ensuite trouver une question philosophique et en débattre. Le fait d’utiliser la littérature permet aux enfants d’être intrigués et engagés. Lors de l’écoute de la lecture et de la discussion philosophie, il est important que les élèves forment un cercle afin que tous puissent se voir et bien s’entendre. De cette façon, les échanges sont facilités !
De surcroît, la philosophie pour enfants leur permet de devenir de bons citoyens et de diminuer la violence qui, selon Gilles Vigneault, correspond à un manque de vocabulaire. En philosophie, les enfants apprennent à parler au Je, à écouter, à accepter le point de vue d’autrui ainsi qu’à être ouvert d’esprit. Ainsi, lors d’un conflit, les enfants ont en main tous les outils nécessaires pour régler ce dernier de manière pacifique.
Bref, la philosophie pour enfants est une occasion rêvée pour permettre aux à ces derniers de développer des habiletés sociales, des habiletés de la pensée, de devenir de bons citoyens et permet également aux enseignants d’avoir une plus grande ouverture sur le monde. La philosophie peut se faire à n’importe quel moment de la journée et les enfants grandissent énormément au travers de celle-ci.
Quelle est votre appréciation de ce cours ?
– Sous l’angle du contenu
Le contenu de ce cours fut pour moi une révélation. Il est certain que je suis maintenant mieux outillée pour faire de la philosophie pour enfants dans ma future classe. J’ai appris tous les bienfaits que la philosophie peut apporter aux élèves et aux enseignants. J’ai été agréablement surprise de toutes les habiletés que permet de développer la philosophie chez les enfants.
– Sous l’angle de sa forme
Je ne vous cacherai pas qu’il m’a fallu plus qu’une visite pour me familiariser avec le site du cours qui contient beaucoup d’onglets !!! Cependant, au fil des semaines, j’ai réussi à mieux me repérer et à l’apprécier. J’ai trouvé très intéressant toutes les vidéos mises à notre disposition ainsi que la série documentaire. J’ai également grandement apprécié le fait que nous puissions échanger avec nos pairs concernant les sujets abordés. De plus, j’ai apprécié avoir des commentaires quant aux notes que je recevais. Cependant, je trouve qu’il y a beaucoup de points à récolter et que le site compte beaucoup trop d’onglets.
Éveline Mailhot-Paquette, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 11:03, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
De nombreux éléments m’ont marquée durant ce cours, autant en ce qui a trait aux objectifs fondamentaux de la philosophie pour enfants qu’en ce qui relève des principes guidant sa pratique dans les classes. J’ai été particulièrement stimulée par l’observation des multiples séquences vidéo qui constituent à mon avis, le cœur de la matière de ce cours. Il est rare en effet d’avoir accès à une matière « concrète » qui illustre de manière aussi éloquente le propos théorique abordé dans un cours. Si j’ai autant été intéressée par cette démarche de réflexion et d’observation, c’est probablement parce que cette expérience vient alimenter une réflexion centrale pour moi en éducation, et dans la société en général : celle des moyens de la construction de la paix et d’enrichir la vie sociale (deux réalités que je présuppose allées de pair).
J’ai toujours eu la conviction que l’éducation était le meilleur moyen à long terme de faire face aux inégalités, aux violences et aux abus qui façonnent le monde. Durant ce cours, je crois que ma réflexion s’est affinée à ce sujet. L’éducation pour outiller les citoyens, oui, mais quelle éducation? La philosophie pour enfants propose une forme d’éducation qui m’apparaît comme un moyen extraordinaire de prévenir la violence, de construire une société ouverte et épanouie. En effet, le processus de recherche collective mis en place dans cette pratique ne peut que favoriser le développement d’une pensée plus critique et autocritique, plus attentive aux autres et plus créative. À mon avis, des personnes qui développent de telles aptitudes et qui ont comme bagage le vécu des communautés de recherches peuvent certainement contribuer à enrichir la vie sociale, entre autres parce qu’ils auront appris à tenir compte de la diversité des points de vue autour des différents savoirs que partagent les individus et qu’ils auront probablement développé la tendance à privilégier la discussion à l’affrontement.
Par ailleurs, cette prise de conscience que l’intersubjectivité enrichit nos réflexions et nos représentations n’est pas le seul apport de la philosophie pour enfants. Elle développe également une attention importante au processus de réflexion qui aide à garder vivante la curiosité et le doute, à se protéger contre les affirmations abusives et à oser remettre en question les cadres de références habituels. En effet, le dialogue philosophique favorise le développement d’une rigueur dans la formulation de sa pensée comme dans la réception des idées des autres. Si toutes les idées sont accueillies en CRP, toutes les idées ne se valent pas. Et en développant, par exemples, l’habitude d’identifier les présupposés de nos affirmations, de dégager les conséquences de nos jugements et d’imaginer des alternatives à nos points de vue, non seulement on devient moins susceptible à se faire imposer des vérités sans les examiner, mais on devient plus enclin à remettre en question ses propres croyances.
Finalement, un des aspects les intéressants qui ressort de ce cours est que les acquis qu’on retire de la philosophie pour enfants ne sont pas exclusifs à cette pratique. En effet, si l’on en croit les témoignages des différents intervenants de ce domaine, des enseignants et des élèves, la démarche philosophique ne s’arrête pas une fois qu’elle est mise en route. Les questions abordées, qui en philosophie comportent rarement de réponses définitives, restent vivantes dans l’esprit de ceux qui les ont discutées. Mais ce ne sont pas que les objets de discussion qui débordent des CRP, ce sont également les habiletés de pensées qui y sont développées. Les élèves développent l’habitude d’interroger les affirmations qu’on leur propose, tout comme les enseignants développent une habitude de présenter autrement leur enseignement des autres matières, privilégiant de plus en plus le questionnement à la transmission unilatérale de connaissances. En résumé, je retiens de ce cours que la pratique de la philosophie pour enfants peut enrichir notre façon de concevoir l’éducation et réellement contribuer à former des citoyens aux idées plus accueillantes, plus ouvertes et plus audacieuses.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
Je trouve le contenu de ce cours très riche et très diversifié (série documentaire, séquences vidéo, recueil de textes, textes des autres participants, bibliographies, etc). Il constitue une bonne introduction aux origines, aux objectifs et aux défis de la pratique de la philosophie pour enfants. De mon point de vue, l’approche thématique des modules permet d’intégrer graduellement les différentes facettes de la pratique de la philosophie pour enfants et de comprendre en profondeur les relations entre les composantes cette démarche. Je crois que l’aspect le plus intéressant (et inusité) dans la construction de ce cours, est que la forme me semble en parfaite adéquation avec le propos. En effet, on y apprend que la pratique de la philosophie pour enfant se déploie dans un espace de réflexion, d’écoute et de co-construction des savoirs, au sein d’un espace qui, en lui-même, est fidèle à ces présupposés éthiques et épistémologiques. L’observatoire n’est peut-être pas exactement une communauté de recherche philosophique, mais il favorise le développement d’habitudes de pensée qui sont propres à la pratique de la philosophie, entre autre par le travail d’observation et de recherche qu’il exige et par le partage des réflexions qu’il provoque.
Par rapport à l’évaluation, un élément me questionne : l’étape du rapport révisé. Cette étape fait suite au rapport comparatif initial, où l’on formule un jugement par rapport à une alternative. Si par la suite ce jugement n’est pas partagé par la majorité, on est tenu de réviser ce jugement et de justifier cette révision. Si le jugement est partagé par la majorité, on peut soumettre le rapport tel quel. Bien entendu, on n’est pas forcé de changer son avis, mais on doit le justifier, si on conserve son jugement marginal. Par ailleurs, il est également possible de changer son avis, même si on fait partie de la majorité en prenant soin de justifier ce nouveau jugement. En bref, on est vraiment libre de développer la pensée que l’on juge la plus juste, dans le sens qui nous apparaît le plus pertinent. L’exercice du rapport révisé est vraiment intéressant, car il provoque la prise en compte de l’opinion et des arguments des autres. Pourtant je dois dire que quelque chose me gêne avec le fait qu’en théorie, moins de travail est « exigé » de nous si on pense comme la majorité.
Laurianne Barma, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 11:53, a écrit:
1- En premier lieu, ce que je retiendrai le plus de ce cours est à quel point de l’observation dans une communauté de recherche philosophique est bénéfique, tant pour les enfants et pour l’animateur/enseignant. C’est avec l’expérience qu’un enseignant sera en mesure de travailler et d’améliorer ses capacités d’observation. De fait, avec le temps, un enseignant sera capable d’observer et de discerner tous les apprentissages, ainsi que les grands défis des membres de son groupe. Or, une chose que ce cours m’a apprise, c’est que l’observation est bien plus importante que cela. En observant ces élèves, l’enseignant est en mesure de connaître en profondeur et de savoir comment créer un lien avec chacun d’eux.
En deuxième lieu, pratiquer la philosophie est grandement favorable afin de sensibiliser les jeunes aux problèmes de leur environnement, tels que la violence. Effectivement, en leur offrant la possibilité de discuter sur ce genre de sujet, ces derniers développent une vision plus poussée de la violence. De plus, par la communication, les élèves comprendre que la parole représente une façon saine et humaine de régler des conflits. Ainsi, durant des situations problématiques, les enfants ressentiront plutôt le besoin de discuter et non pas de faire preuve de violence, c’est donc pourquoi la philosophie peut permettre aux élèves d’ouvrir leurs horizons.
En troisième lieu, je retiens également que la pratique de la philosophie aide grandement à la formation des enfants en tant que citoyens de demain. De fait, la philosophie permet aux élèves d’ouvrir leur esprit et de développer des valeurs utiles au bon fonctionnement de notre société, ainsi qu’à une meilleure compréhension du fonctionnement de la démocratie. Des valeurs telles que le respect et l’empathie sont grandement expérimentés lors de la pratique de la philosophie.
En dernier lieu, l’une des choses m’ayant grandement marquée est que la philosophie peut être également grandement enrichissante pour nous, les adultes. En effet, ce ne sont pas uniquement les élèves qui peuvent en retirer quelque chose. Au contraire. Elle offre également la possibilité aux enseignants de se mettre à la place de chaque membre de leur groupe. Elle leur permet de s’ouvrir face à la vision de jeunes esprits et d’en apprendre énormément sur la vie. Bref, la philosophie est un grand apport, tant pour les élèves que pour les enseignants.
Il existe un élément en particulier qui m’a grandement marquée dans ce cours. Je repense à la fois où nous avions pu faire une comparaison entre le développement de notre pensée et des muscles de notre corps. Je suis extrêmement en accord avec ce propos et je trouve cette manière de voir les choses franchement inspirante. Cette vision m’a permis de réaliser que notre force mentale est très puissante et que la réflexion peut nous amener bien plus loin que l’on pourrait croire.
2- Pour ce qui est de l’appréciation du cours, je dois dire que je l’ai grandement apprécié. Le contenu est très complet et nous amène à faire de nombreuses réflexions. Cependant, une suggestion que je pourrais faire est de nous laisser la chance de faire les semaines à notre propre rythme. À un certain point, j’étais énormément dépassée par les 6 autres cours universitaires, je me suis rendue sur l’OVC le jeudi matin pour effectuer le cours et j’ai réalisé que je n’y avais plus accès. J’ai trouvé cela extrêmement dommage, car non seulement je n’étais pas en mesure de faire un cours très utile pour mon cheminement, mais également, j’ai perdu 10% de la session à cause de cela…
Louis-Philippe St-Amant Gauron, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 12:03, a écrit:
1- Les 15 semaines du cours L’observation en philosophie pour les enfants ont été très enrichissantes. À travers la production de différents rapports, j’ai su m’ouvrir à une tendance en éducation, à un univers philosophique qui m’était jusqu’à lors inconnu. En fait, la philosophie pour enfants, théorie développée par entre autres Matthew Lipman et Ann-Margaret Sharp, teintera certainement mon enseignement ou toutes autres fonctions que j’occuperai dans le monde de l’éducation. Par ses enjeux éducatifs, sociétaux et même mondiaux, la philosophie pour enfants est d’une profondeur pour laquelle je n’avais aucunement soupçonné la portée. Pour affirmer ce propos, je me base sur la série documentaire si bien réalisée qui m’a permis de découvrir les acteurs du milieu, que ce soit les universitaires, les enseignants, les élèves ou même les directeurs d’établissement scolaire. Étant déjà très familier avec le programme d’éthique et culture religieuse au secondaire, ce cours m’a permis de consolider mes connaissances et à développer un certain vocabulaire technique (habiletés intellectuelles) propre à mon champ de formation, chose que je suis extrêmement reconnaissant. Par ailleurs, concernant la production des rapports, le fait de travailler avec une certaine méthode d’observation, de comparaison et de révision va certainement m’aider dans la suite de mes études, et ce, particulièrement dans mes stages. Enfin, j’ai su développer un regard réflexif sur l’attitude des enseignants dans une communauté de recherche philosophique, de m’ouvrir à l’opinion de certains de mes camarades dans ce cours, de pratiquer sans cesse l’autocorrection et surtout de transformer ma vision d’un enfant qui doit nécessairement, en tant que futur citoyen d’une collectivité, penser par et pour lui-même. Merci!
2- Contenu : Pour ma part, je considère que ce cours doit obligatoirement être recentré sur les sciences de l’éducation. En effet, j’ai souvent entendu du vocabulaire « éducatif », dont le socioconstructivisme, la conceptualisation, la problématisation, les habiletés intellectuelles (centrales dans ce cours), etc. Toutefois, ces thèmes en éducation sont brièvement abordés. Je m’explique, la philosophie pour enfants est essentiellement une méthode didactique en éducation. Elle fait partie intégrante des sciences de l’éducation, et ce, puisqu’elle est essentiellement éducative. Ce n’est pas que l’aspect philosophique me rebute, car la CRP ne se limite pas à l’éducation, mais j’entrevoie certaines limites à cette méthode et je pense particulièrement à la didacticienne Claudine Leleux, et son ouvrage La philosophie pour enfants : le modèle de Matthew Lipman en discussion. Dans ce livre, elle établit avec force les biens faits de cette méthode, mais aussi ses limites. En fait, Leleux tente de trouver certaines méthodes complémentaires au modèle Lipman, ce qui est très intéressant. Pour être plus franc, j’ai souvent eu l’impression que l’on m’a présenté cette méthode comme étant infaillible, la recension de la littérature étant très pauvre. Bien qu’on puisse me dire que la philosophie pour enfants soit utilisée partout dans le monde, il est nécessaire de présenter la recherche à ce sujet. Cette présentation de la recherche va certainement pouvoir donner un regard justement réflexif aux étudiants.
Forme : En ce qui concerne la forme, je félicite les créateurs de ce cours qui ont tout à fait compris ce que doit être un cours en ligne. Le partage est central et il n’est jamais ennuyeux d’effectuer les modules chaque semaine. L’OVC est dynamique, ses fenêtres sont accueillantes, faciles d’accès et fort intéressantes. Comparativement aux autres cours à distance que j’ai pu suivre à l’université, L’observation en philosophie pour les enfants se démarque par son ingéniosité. Enfin, je considère que ce cours n’a aucune limite, car l’étudiant peut continuellement s’enrichir grâce à ses camarades.
Justine Desbiens, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 14:34, a écrit:
1- Éléments retenus
Je retiens que la philosophie pour enfant est une branche très riche de la philosophie. Dans mon cas, les propos des élèves du primaire ont suscité des réflexions plus importantes que celles engendrées par mes cours magistraux de philosophie traditionnelle. Ce cours m’a fait réaliser que de donner la parole aux enfants est non seulement bénéfique pour leur développement personnel, mais aussi pour le nôtre.
Chez l’enfant, la réflexion philosophique engendre inévitablement un questionnement qui ne peut être que développé encore plus par celui qui l’observe. En effet, chacun des segments que j’ai regardés traduisait, pour moi, des enjeux actuels, ce qui m’a étonnée durant toute la session. J’étais vraiment subjuguée, par exemple, de voir des enfants parler dévier d’une conversation sur l’image pour parle de la responsabilité d’action. Je me suis surprise plusieurs fois à repenser aux paroles des enfants : j’ai vraiment réalisé qu’alors que la forme de leur discours pouvait sembler confuse, c’était tout le contraire pour leur fond. Les enfants sont beaucoup plus conscients de leur environnement qu’on pourrait le penser à première vue. Et, si la discussion encourage cette prise de conscience, elle suit indubitablement l’enfant tout au long de sa vie.
Je sais que certains pays allouent un budget qui est consacré à des décisions prises par des enfants. Ils décident ensemble où placer les parcs, par exemple. Ce cours m’a vraiment poussée à me prononcer en faveur d’une telle mesure, puisqu’elle engendrerait inévitablement des discussions semblables à celles ayant lieu dans une communauté de recherche.
De plus, j’ai beaucoup appris concernant les habiletés utilisées lors de discussions philosophiques. Je fais maintenant plus attention lorsque j’ai une opinion qui ne comprend pas d’argument réel. Ce cours m’a beaucoup aidé à cibler les sophismes, puisqu’il nous permet de savoir quels éléments sont essentiels à un argumentaire pertinent.
2- Appréciation
a) J’ai beaucoup aimé ce cours puisque j’ai pu assister à l’éveil philosophique des enfants. Ce cours m’a fait réaliser que les enfants avaient leur droit de parole et que la philosophie ne devrait pas seulement être obligatoire au cégep, mais bien tout au long du parcours scolaire. Au début, j’ai exprimé des réticences : je considérais que le contenu des discours des élèves n’était pas exploité à sa juste valeur. En effet, ce cours se consacre sur une dimension plutôt pédagogique. On analyse les moyens qu’utilisent les élèves pour s’exprimer plutôt que ce qu’ils expriment vraiment. Même si je crois toujours que l’interprétation des dialogues entre les enfants devrait être mise de l’avant un peu plus, j’ai beaucoup appris à disséquer les réflexions philosophiques. Je suis donc très contente d’avoir choisi ce cours.
b) J’ai trouvé le site très simple dès la deuxième semaine. TOUT est clair. Il n’y a pas d’ambiguïté par rapport aux consignes ni aux corrections de nos journaux ou de nos rapports. Aussi, j’ai aimé que ce site me donne une certaine proximité avec les autres personnes suivant le cours, puisqu’il m’était possible de voir leurs rapports.
Julie Bellefleur, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 15:04, a écrit:
1) Ce que je retiens le plus de ce cours est la façon que j’ai apprise à décortiquer une séquence vidéo qui peut avoir l’air très banale mais qui au contraire est remplie d’éléments à observer et à analyser pour comprendre enfin à quel point chaque enfant a sa propre façon de penser et de réfléchir par rapport à une situation ou à une question poser par l’enseignant(e). De plus, une question de départ peut en entraîner d’autres car on ne sait jamais où finira le questionnement des enfants. En somme, en observant la philosophie chez les enfants, j’ai retenu que ceux-ci se posent beaucoup de questions, qu’ils commencent dès l’enfance à former leur propre jugement et leur propre raisonnement, qu’ils sont capable d’échanger leur idée, de dialoguer de façon très respectueuse et ce sur divers thème, à intérioriser des éléments (définir, clarifier, auto-correction, pensée créatrice, exemplifier,…); afin de développer des habiletés cognitives au travers des compétences transversales (voir le renouveau pédagogique) qui leur serviront tout au long de leur vie. Je retiens aussi que personne n’a tort ou raison dans une CRP et que l’auto-correction est une habileté importante à développer dans un groupe de discussion. Chaque point de vue compte pour faire avancer la recherche et surtout l’intervenant(e) ne doit pas donner sa propre opinion sur le sujet pour ne pas influencer l’opinion des participants; puisque c’est à eux que l’on donne le droit de parole en philosophie avec les enfants. Pour ma part, j’aurais vraiment aimé participer à une CRP quand j’étais élève au niveau du primaire, je suis certaine que ça m’aurais aider à prendre la parole et à donner mes opinions plus souvent dans la vie en générale. Je retiens que les enfants ressortent grandis d’une telle expérience et avec la maîtrise de plusieurs habiletés cognitives au final.
Les éléments à l’étude qui m’ont le plus marquée sont les suivants:
Aider raison, aider point de vue, aider dialogue, puisque je les utilise énormément dans mon enseignement en éducation physique. L’utilisation de ces éléments m’aide à prévenir et à régler des conflits entre les élèves. Dans mes cours, les enfants doivent apprendre à parler »avec des mots » au lieu d’être impulsif pour régler leur divergence d’opinions. Les émotions peuvent prendre le dessus rapidement en éducation physique; donc il est important pour moi de les encourager à la réflexion et à s’exprimer calmement avant de réagir »être en réaction ».
De plus, les éléments chez les enfants comme l’auto-correction, écouter, clarifier, distinger, identifier des conséquences, formuler des hypothèses m’ont aussi marquée. Ces éléments m’ont permis de comprendre l’importance de faire réfléchir les enfants dans toutes les situations de leur vie scolaire et ce même en éducation physique. Développer avec eux ces habiletés cognitives est réalisable dans ma matière. En voici des exemples: s’auto-corriger pour l’application d’une stratégie d’équipe qui a moins bien fonctionnée en pratique, écouter les opinions des autres par rapport à un plan de match, demander aux joueurs de clarifier leur idée au sujet d’une stratégie d’équipe qu’ils ont élaborée entre eux, distinguer les positions et rôles de chaque joueur (défenseur, attaquant, arbitre,… ), identifier des conséquences si je joue dangeureusement, formuler des hypothèses sur le résultat final en fonction des forces et faiblesses des joueurs sur le terrain.
2) Voici mon appréciation du cours :
Sous l’angle du contenu, je suis extrêmement satisfaite. Je ne suis pas surprise que ce cours est gagné trois prix d’excellence puisque le contenu est vraiment intéressant et enrichissant pour l’enseignante que je suis. J’observe, je questionne, je redirige et j’écoute les élèves d’une tout autre manière maintenant et je souris car je pense au cours PHI-1064. Dans les prochains mois, j’aimerais former une CRP à mon école oubien participer à une CRP moi-même.
Sous l’angle de sa forme, je suis aussi très satisfaite. L’OVC est facile à utiliser et c’est un endroit où on y retrouve tout ce qu’il nous faut pour faire nos travaux. De plus, à tout moment, si nous avions des questions, nous pouvions communiquer et échanger avec nos pairs, tuteur ou enseignant. J’ai déjà suivi plusieurs cours à distance dans le passé, mais celui-ci, côté pédagogie en ligne a été le plus simple et facile à utiliser pour moi. J’ai trouvé ça très bien d’écrire mes rapports et de faire mes lectures directement en ligne, ainsi que d’avoir eu accès aux rapports des pairs sur chaque module. La structure de ce cours est incroyablement bien fait!!!
Virginie Morin, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 15:44, a écrit:
1. Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce cours m’a fait apprendre beaucoup de choses sur la philosophie pour enfant, domaine que je ne connaissais pas vraiment avant de suivre le cours. D’abord, j’ai réalisé qu’il ne faut pas sous-estimer les élèves, car si on leur en donne l’occasion, ils sont capables de faire de biens grandes choses. Il faut donc oser essayer de nouvelles choses avec eux et ne pas avoir peur quant au choix des sujets que nous voulons aborder avec eux. Ensuite, je retiens que la pratique de la philosophie pour enfants comporte de nombreux avantages, autant pour les enfants que pour les enseignants. En discutant sur des sujets philosophiques, les élèves apprennent à écouter les autres, à comprendre leur point de vue, à reformuler leurs propos, à s’interroger, à changer leur point de vue et encore plus. Ils pourront donc réutiliser toutes ces habiletés dans leur vie future, lorsqu’ils feront face à un conflit, par exemple. Il en va de même pour l’enseignant qui anime ces périodes. Il développera de nouvelles habiletés qu’il pourra réutiliser dans d’autres contextes, comme en Éthique et culture religieuse. Puis, j’ai été particulièrement marquée par le fait qu’en regardant une même vidéo, nous pouvons analyser une foule d’éléments dépendamment du point de vue pour lequel on opte. Par exemple, pour une même séquence, nous pouvons analyser l’habileté des élèves à définir un élément ou bien analyser la capacité de l’enseignante à aider les élèves à donner leur point de vue ou à dialoguer. C’est justement ce qui est intéressant dans la philosophie pour enfant. Les interactions nombreuses entre les élèves font en sorte qu’ils peuvent mettre en pratique une grande variété d’habiletés et c’est pour cela que pour une même séquence, nous pouvons analyser une infinité d’éléments différents. Enfin, je retiens que la philosophie pour enfant est une pratique pour laquelle il vaut la peine d’investir du temps. Bâtir une communauté de recherche en philosophie ne se fait pas du jour au lendemain, mais si nous y mettons des efforts, les bénéfices seront inestimables.
2. Quelle est votre appréciation de ce cours ?
Ce cours m’a beaucoup plu. J’ai trouvé que toutes les activités étaient signifiantes et j’ai appris de chacune d’elles. J’ai aussi trouvé que les documentaires étaient pertinents et intéressants à regarder. Pour ce qui est du site du cours, quoi qu’il semble compliqué à première vue, j’ai trouvé qu’il était assez simple à utiliser une fois qu’on le comprenait bien. Je recommanderais sans hésiter ce cours à une personne étudiant en enseignement puisqu’il est très intéressant et qu’il se fait très bien. Les cours ne sont pas surchargés et la matière est facile à comprendre puisqu’elle est bien expliquée.
Elodie Pelletier, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 16:05, a écrit:
1- Ce cours m’a été très intéressant à tous points de vue. En fait, c’est tout le cours qui m’a marquée car tout était nouveau pour moi. Premièrement, j’ignorais que des cours de philosophie étaient donnés aux enfants, et cela m’a fait réaliser que c’est d’autant plus très nécessaire dans le parcours scolaire. Les exercices philosophiques dans la communauté de recherche font en sorte que les enfants développent toutes sortes de concepts qui les aident à mieux raisonner. Je retiens surtout à quel point faire de la philosophie avec des enfants les forme à devenir de milleurs citoyens au niveau social et intellectuel. J’ai appris toutes les notions importantes qui sont transmises aux enfants dans un cadre moins traditionnel, en passant par l’ouverture d’esprit, le respect, l’écoute, l’entraide, formulation d’hypothèses et autres. Lem module 10 m’a entre autre fait connaitre toute l’importance de la pratique de la philosophie avec les enfants dans la prévention de la violence, car le dialogue respectueux permet la communication plus efficace et pacifique. Aussi, c’était intéressant de voir un animateur qui ne donne pas un cours mais qui aide les élèves à développer leur esprit critique, uniquement en les questionnant, les guidant et en les observant. Finalement, j’ai été agréablement étonnée de voir et d’entendre des enfants discuter de façon aussi intelligente sur des sujets sérieux et de parvenir à des hypothèses aussi plausibles et pleine de sens. Les enfants sont vraiment capables de philosopher et j’ai très hâte de mettre à profit mes apprentissages. La pratique de la philosophie avec les enfants est vraiment nécessaire.
2- Mon appréciation du cours sous l’angle du contenu, comme je l’ai exprimé plus haut, est très élevée. À chaque module j’apprennais encore plus de concepts intéressants. J’ai aimé avoir la chance d’observer des enfants mettre leur esprit critique en fonction de façon très appliquée et les voir changer ou approfondir leurs idées.
Quant à sa forme, je trouve que le cours se prête très bien à distance. Je n’aurais pas imaginé ce cours en classe et devoir regarder des vidéos, soit en groupe ou individuellement. Ce cours est visiblement conçu pour être en ligne et j’ai trouvé qu’il était bien organisé et clair. Le point qui serait peut-être à améliorer serait la vitesse de correction. J’imagine que les tuteurs font de leur mieux, mais il était parfois difficile de s’orienter pour faire un meilleur rapport lorsque les précédents n’étaient pas corrigés.
Alexandre Doucet, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 16:23, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Maintenant que parcours au sein du cours L’observation en philosophie pour enfants s’achève, je peux affirmer que plusieurs éléments m’ont marqué et qu’ils ont eu un impact considérable sur ma formation d’enseignant au primaire. Effectivement, ce cours m’a permis de reconsidérer ma vision de l’enfant et la place que nous devions leur accorder au sein de la classe. À l’aide de la communauté de recherche philosophique, j’ai constaté l’importance de la réflexion et du dialogue.
L’un des éléments qui m’a le plus marqué est l’efficacité et la pertinence de la communauté de recherche philosophique. Cette façon de procéder est excellente pour mettre les enfants au cœur de leurs apprentissages, comme il nous a été recommandé tout au long de la formation. Jamais je n’aurais pu croire qu’un tel exercice aurait pu amener les enfants à raisonner, à échanger avec les autres, à faire preuve d’ouverture d’esprit, à expliquer leurs propos, à considérer l’autre, à modifier leurs affirmations et à développer une panoplie d’habiletés philosophiques. La communauté de recherche philosophique est une réelle opportunité de discussions, de réflexions et d’apprentissages. De plus, des échanges réalisés au sein de la CRP émanent des valeurs comme le respect et la non-violence qui sont aussi primées à l’école. Tout au long de la session, j’ai été surpris de voir à quel point, la communauté de recherche était quelque chose de réaliste et réalisable, et qu’elle s’insérait très facilement dans le cursus de l’école.
Je peux aussi ajouter que j’ai été agréablement surpris de la qualité des réflexions des enfants. Peu importe leur groupe d’âge et le sujet, les élèves réussissaient toujours à se positionner face aux questions profondes et à faire part de leurs arguments qui étaient réfléchis et soutenus par des exemples. Il n’est pas évident de penser par et pour soi-même, mais les séquences vidéos ont démontré que l’acquisition d’habiletés philosophiques chez les enfants est possible et que les résultats sont saisissants. Il est impressionnant de voir le parcours parcouru par ces jeunes et je me demande bien quel type de personne sont-ils devenus aujourd’hui!
2- Quelle est votre appréciation de ce cours?
En me basant sur le contenu du cours, je peux affirmer que j’ai grandement apprécié mon cheminement tout au long de la session. J’ai apprécié l’équilibre entre les approches théoriques et les applications pratiques. Nous pouvions voir des spécialistes se prononcer et ensuite nous voyions de quelle façon cela était appliqué en classe avec les enfants. De plus, il y avait de la documentation qui nous permettait d’aller recueillir des informations supplémentaires et qui nous permettait de mieux comprendre les séquences vidéos. Le contenu était bien structuré et les informations bien divisées chaque semaine. Il était plus facile pour nous de nous approprier une à deux habiletés philosophiques par semaine puis de passer aux suivantes le cours prochain.
En ce qui a trait à sa forme, l’observatoire virtuel collaboratif est une idée ingénieuse qui diffère de la formule des autres cours à distance. Nous sentons réellement qu’un effort a été fait afin que les étudiants suivant le cours collaborent et échangent entre eux. Il est également plaisant de pouvoir se référer aux propos de nos collègues afin de comparer nos idées et de voir d’autres points de vue. L’aspect collaboratif est réellement mis de l’avant. Comme la majorité des étudiants semblent l’indiquer, j’ai également mis du temps à me retrouver sur le site. Une chance que la feuille de route était présente pour nous indiquer et nous diriger vers le travail à accomplir. Je comprends qu’il y a beaucoup de contenu, mais il est trop éparpillé. Par exemple, il y a des commentaires des étudiants sur les séquences dans la vidéothèque, dans chacun des modules pour chaque semaine, dans les journaux de bord, etc. Il serait plus aisé de rassembler les éléments semblables. Il manque de convivialité dans la navigation de l’interface. Il serait bien aussi d’adapter la résolution du site aux écrans haute-définition modernes puisque l’interface est toute petite. L’espace libre pourrait être utilisé pour afficher d’autres informations utiles qui nous éviteraient à devoir naviguer entre les pages.
Charlotte Glibert, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 16:46, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Je retiens de ce cours qu’instauré de la philosophie en classe est tout à fait faisable et accessible.
J’en retient également l’importance du rôle de l’animateur c’est à dire qu’il doit guider la réflexion sans imposer une certaine façon de penser. Il doit être capable d’écouter pour faire des interventions ajustées car en effet, il est essentiel qu’il ne soit pas le centre de la discussion. Le dialogue doit être fait par la CR et non pas par l’enseignant. Celui-ci va vraiment avoir un rôle d’animateur-guide dans le sens où il va poser des questions, il va pousser la discussion et structurer la discussion.
Ce que j’en retenir également c’est toute l’influence qu’a la CR sur le fait d’aider les enfants à devenir de meilleurs citoyens. Effectivement, la philosophie aide l’enfant à structurer sa pensée, à avoir une pensée autonome et responsable, à s’ouvrir aux autres, aux différentes opinions, à des sujets inconnus.
La communauté de recherche offre également aux enfants de développer une multitude d’attitudes essentielles pour vivre dans le respect en société comme la collaboration, l’écoute, le respect, la patience, l’autocorrection, la remise en question, la réflexion, la pensée autonome.
Ce qui m’a principalement marqué est la vidéo sur le racisme où l’enfant nous propose une très belle réflexion/définition sur ce qu’est être raciste mais également la séquence où les enfants discutent sur le fait que c’est un choix ou non d’être laid. Je trouve les réflexions des enfants, lors de ces séquences, absolument magnifiques!
Les points fort de ce cours sont pour moi la variété des séquences, la co-construction des idées, les propos pertinent des enfants.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours?
a) contenu:
Les thèmes des modules étaient variés, intéressants, enrichissants tant pour l’enfant que pour l’enseignant. Chaque séquence proposée était utile pour notre carrière et permettait de rendre la théorie concrète.
b) forme:
J’ai trouvé les séries documentaires très bien conçue et les explications très claires (contenu).
L’OVC est bien construit, facile d’accès. On se l’approprie rapidement.
J’ai apprécié avoir accès aux commentaires de mes collègues afin d’être confrontée à différents points de vue et d’enrichir ma façon de voir les choses.
Yann Savard, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 16:49, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
L’aspect le plus enrichissant de la communauté de recherche, selon ce que j’ai témoigné, est le fait que les enfants apprennent à penser ensemble. Cela permet l’expression de multiples points de vue, ce qui enrichi la compréhension que les enfants peuvent avoir sur les différents termes abordés. Par le développement des attitudes et habiletés philosophiques, les enfants sont appelés à sortir d’eux-mêmes, pour aller à la rencontre de la pensée de l’autre, et cet enrichissement peut avoir une répercussion sur leurs processus de pensée aussi, lorsqu’ils sont seul à dialoguer avec eux-mêmes. Ce qui est appris en communauté est donc transférable dans la vie des enfants, au-delà du cours. Une des métaphores qui demeurera inscrite dans mon esprit au sujet de la philosophie pour enfants est celle d’une équipe sportive. Dans les deux approches de l’entraînement humain, physique et intellectuel, les aspects individuel et en équipe se complémentent, s’enrichissent mutuellement. J’ai beaucoup apprécié l’aspect du cours où nous étions appelés en temps qu’étudiants à revenir sur le propos de nos collègues, lors des forums et des rapports révisés. Il est intéressant de voir comment notre groupe peut arriver lors des rapports, à une opinion générale par la force du nombre, sans toutefois imposer sa perspective comme étant la seule qui puisse être valide, cela contribue à l’ouverture d’esprit, même dans le cas ou notre position serait renforcée à la lumière des arguments des autres. L’auto-correction semble être un processus qui encourage l’apprentissage autodidacte; l’autonomie de pensée et d’action; et paradoxalement, cet apprentissage se fait en groupe.
J’ai été conscientisé sur l’importance et la nécessité pour certains jeunes ayant des difficultés de communication, ou simplement timides, de prendre la parole en groupe pour développer une aisance à dialoguer, à élaborer une pensée raisonnable.
Le climat de respect, d’entraide et de tolérance encouragé dans la communauté contribue aussi grandement au développement de la confiance des enfants; envers eux-mêmes et les autres. J’aime bien le fait que l’animateur de la communauté de recherche doit sortir du modèle maître-apprenti, pour ce mettre dans une attitude favorisant le plein-épanouissement de chacun(e); une plus grande place est donnée, entre-autres, par un plus grand temps de parole, aux élèves.
Enfin, il est intéressant de voir l’importance accordé en philosophie pour enfants au développement d’attitudes propres à la démocratie dans laquelle ils vivrons plus tard.
Sabrina Preti, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 18:45, a écrit:
J’ai très apprécié ce cours. C’était vraiment intéressant. J’ai appris plusieurs éléments que je pourrais mettre en application en tant qu’enseignante. La communauté de recherche en philosophie pour enfant est un concept essentiel à appliquer dans les classes du primaire. J’étais surprise de voir dans les séquences que les enseignants prennent une heure chaque jour pour faire une communauté de recherche. Le Ministère de l’Éducation et des sports et loisirs doit introduire des cours de philosophie dans le programme du primaire.
C’est très important que les élèves apprennent dès leur jeune âge à discuter de certains sujets ou concepts de la vie courante. En effet, ce cours m’a permis d’avoir une plus grande ouverture d’esprit à laisser les élèves partager leur point de vue sans les interrompent. La communication est très importante, car cela peut prévenir des conflits et celle-ci peut être une solution de conflit. Dans la communauté de recherche, les élèves apprennent à se respecter, à s’écouter, à s’entraider, à partager leurs points de vue, à développer leur pensée et à avoir un jugement critique. Ils deviennent plus attentifs et plus sensibles à leurs camarades de classe, car certains jeunes peuvent comprendre ce que les autres peuvent vivre en partageant leur expérience de vie.
La communauté de rechercher permet également aux enfants d’avoir une ouverture d’esprit et d’avoir la liberté de s’exprimer. Les élèves prennent le temps d’écouter et de réfléchir à leur pensée. Puis, chaque élèves communiquent et prennent la parole. Par la suite, ils raisonnent c’est-à-dire que les élèves réfléchissent, expliquent et donnent des exemples. Ensuite, les jeunes recherchent et formulent des hypothèses et trouvent des contre-arguments. Ceci permet aux enfants de chercher plus loin de développer davantage leur pensée. Selon Madame Sharp, les élèves sont capables de changer d’idée et de penser à certaines possibilités. Les jeunes s’autocorrigent afin de penser par eux-mêmes. Enfin, les élèves prennent chaque concept ou chaque sujet de la communauté de recherche pour les distinguer, les définir et les différencier. Ceci permet aux élèves de mieux comprendre les questions. Ce que je trouve très valorisant est que tous les élèves ont les bonnes réponses. En effet, ils développent leur jugement critique.
Nous sommes tous conscients qu’au Québec, le taux d’immigration est élevé. Les personnes sont toutes différentes, mais toutes uniques. En effet, la communauté de recherche permet aux élèves d’être conscients des différences dans le monde. Les enfants peuvent mieux interpréter certaines situations et peuvent mieux comprendre certains éléments ou certains concepts de la vie. Ils apprennent avec le temps de collaborer et de coopérer ensemble. De plus, l’animateur ou l’animatrice aide les élèves à clarifier certaines éléments. Il ou elle prend le temps de poser des questions pertinentes pour développer leur pensée pour qu’ils puissent devenir meilleurs. Ceci permet aux enfants de prendre la parole un à la fois. Nous pouvons constater en regardant les séquences que les jeunes prennent le temps d’écouter et par la suite ils répondent à une question. J’ai apprécié regarder les séquences, car cela m’a donné des idées comment aborder divers concepts et sujets. En regardant les séquences de chaque module, j’étais surprise de voir la façon que les jeunes développaient leur pensée et qu’ils étaient capables d’argumenter Les élèves étaient également capables de donner des contre-exemples pour justifier leur idée.
En conclusion, la communauté de recherche en philosophie permet aux enfants dès leurs jeunes âges d’être de bons futurs citoyens, car ils savent la façon d’écouter, de dialoguer, de différencier, de distinguer, d’interpréter, de raisonner, de se sensibiliser et de respecter les autres. Ils apprennent des expériences des autres camarades de classe. Ceci permet de faire de bons choix, car les élèves ont pris conscience de ce qui est bon et moins bon. Ce cours me permettra d’être une meilleure enseignante, car j’aurais la chance de pouvoir transmettre mes connaissances à mes élèves et de les faire prendre conscience de divers concepts ou sujets de la vie de tous les jours. J’essayerais de faire réaliser aux jeunes le bon côté des choses et d’être des meilleures personnes.
Malheureusement, j’ai eu des problèmes techniques durant le cours. Cela m’a pénalisé dans mes rapports. J’étais déçue, car je sais que j’ai pris le temps de les faire. En général, ce cours est bien organisé. Merci pour votre aide et de votre collaboration durant la session.
Vincent Gagné, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 20:10, a écrit:
La pratique de la philosophie est inhérente à la quête de sens et à la tentative de répondre aux questions qu’elle sous-tend. Philosopher, c’est une volonté, parfois même involontaire, de réflexion, d’espérance de cheminer à travers notre pensée dans notre condition humaine et ce qui l’entoure. Il s’agit donc d’une action qui vise à faire cheminer la réflexion de notre pensée à travers divers principes de logique. Les actions ou habiletés intrinsèques au verbe philosopher sont quasi incalculables puisqu’il est question de tous les liens intellectuels que nous faisons dans l’élaboration de nos hypothèses, jugements et raisonnements à l’intérieur même de notre réflexion. Or, la pratique de la philosophie avec les enfants n’est en rien différente de celle-ci. Elle y voit les mêmes finalités, les mêmes hypothèses et amène les enfants à utiliser les mêmes habiletés de pensées pour parvenir à ces buts. Je conçois la pratique de la philosophie pour enfant comme la fondation d’une maison, un point de départ à l’éveil de la conscience. Comme nous le savons, certaines habiletés sont innées. Il serait, en effet, étrange d’entendre quelqu’un dire qu’il ne juge pas, qu’il ne pense pas ou qu’il ne doute jamais. Après tout, pour y parvenir, nous devrions naturellement réfléchir à ce que nous ne réfléchissons pas. Cependant, bien que nous avons tous et toutes la capacité de réfléchir, utilisons-nous tous correctement nos habiletés de penser? Les développons-nous suffisamment et adéquatement? Sommes-nous conscient des liens qui les régissent? Personnellement, je ne crois pas car nous tombons tous et toutes, tôt ou tard, dans des raisonnements fallacieux ou des jugements hâtifs. La philosophie pour enfant, comme toute forme de philosophie, est un exercice intellectuel, une forme de pratique qui nécessite une constante évolution. Comme dans tous les exercices, il y a des efforts à faire, des liens à fortifier, de l’expérience à acquérir.
C’est pourquoi je conçois la pratique de la philosophie pour enfant comme la fondation d’une maison, un point de départ à l’éveil de la conscience. La philosophie pour enfants développe la réalisation même de la pensée. Elle débute au moment où les enfants prennent conscience du pouvoir de leur propre pensée et de sa construction. Les enfants le réalise avec la pratique du dialogue, qui est la clé de voute de tout échange philosophique et de ce cours. Ce faisant, les échanges visent à, certes, développer les habiletés, mais également à les rendre accessibles, tangibles. C’est précisément où je vois que le cours, la philosophie pour enfant, donne espoir, apporte la possibilité de savoir comment, de savoir faire et surtout savoir être. Le cours donne la possibilité de réaliser et de tenir compte en groupe de toutes les nuances, interprétations et réflexions de chacun à travers un cheminement qui lui est propre.
Je retiens de ce cours la permission, la promotion de la réflexion et des liens qu’elle suscite car elle sème un doute permanent qui est louable et souhaitable à travers une pensée critique évolutive et mobile. En outre, je note également que le cours fait naître un désir d’apprendre, de comprendre, de chercher et une volonté de mieux s’exprimer à travers un affinement, un éclaircissement de notre pensée que l’approche intégrative que ce cours donne.
2. Le cours, Philosophie pour les enfants, ouvre les sens. Il donne la possibilité à chacun la création de liens qui nous paraissent souvent abstraits et, où, soyons honnêtes, nous ne prenont pas le temps de réfléchir dans notre société actuelle. Ce cours rend accessible et tangible la recherche de sens et ses visées fonctionnelles. L’originalité de sa plateforme virtuelle et interactive rend le cours cohérent avec ses objectifs d’apprentissages et nous constatons une évolution dans notre cheminement tant personnel que social. Le cours est cohérent dans la mesure où les évaluations et l’apprentissage se font selon une approche intégrative des notions étudiées. Ce cours m’a donné envie d’en apprendre davantage tant sur la philosophie pour enfants que sur n’importe quels sujets. Bref, ce cours permet de réaliser nos propres jugements et nous fait prendre conscience de nos façon de réfléchir qui subsistent dans n’importe quelle situation de vie courante.
Sarah Bernadet, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 20:39, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Tout d’abord, j’aimerais spécifier que mon intérêt envers les apprentissages de ce cours fut constant tout au long de la session. J’ai découvert, plus les semaines avançaient, un amour très fort envers la philosophie pour enfants. Je peux maintenant dire que cette pratique fait partie de mon curriculum caché, car j’en ai compris l’importance pour le bon développement des élèves et j’ai la ferme intention de l’instaurer dans ma future classe.
Je retiens énormément d’éléments de ce cours. Cependant, tous les nommer sans exception serait très difficile. J’en ferai par conséquent un résumé ci-dessous :
Pour commencer, je retiens que philosopher, c’est apprendre aux enfants à avoir une vision critique des choses; une capacité de se dire, et de dire les choses; d’avoir le droit d’être différent des autres; d’avoir le droit de penser, et de penser par soi-même. En effet, il faut retenir que la pratique de la philosophie, c’est une formation pour la vie de l’enfant; de la personne comme telle.
Je retiens aussi que l’élément central d’une communauté de recherche est le respect, car celle-ci doit se faire dans un climat d’entraide; dans une communion des pensées. Faire de la philosophie avec les enfants, c’est l’occasion d’apprendre à vivre avec les autres et de répondre à la question «Dans quel sorte de monde on veut vivre?». Pour apprendre à vivre ensemble, il est essentiel de développer une multiplicité d’attitudes.
Dans le même ordre d’idées, tel que vu dans le module 12, grâce aux communautés de recherche, les élèves apprennent à vivre la démocratie. La philosophie ouvre donc la voie à une éducation à la citoyenneté, grâce à la délibération, le développement d’habiletés et d’attitudes de personnes raisonnables, donc de personnes rationnelles qui savent comment tempérer leur rationalité. En somme, les CRP visent à bâtir une société où chacun sent de plus en plus l’importance de créer un monde commun où chacun y trouve sa place dans ses rapports avec les autres.
Je retiens également, tel que vu dans module 5, que la parole est libératrice. La pensée construit la parole en se construisant par la parole. De plus, penser, c’est avant tout dialoguer avec soi-même. Le dialogue est un outil extraordinaire pour stimuler la réflexion. Aussi, tel que vu dans le module 10, dialoguer peut être un outil puissant de pacification. En effet, apprendre aux enfants à parler; à écouter; à être attentif aux différences, c’est un peu contrer la violence; c’est ouvrir une discussion. La seule solution de rechange vis-à-vis la violence est le dialogue.
Ensuite, tel que vu dans le module 3, je retiens deux valeurs fondamentales dans une communauté de recherche, soit l’auto-critique et l’auto-correction. Ces valeurs consistent en l’acte de modifier sa pensée. Un penseur critique est avant tout une personne qui a le souci de se corriger.
Dans un nouvel ordre d’idée, et tel que vu dans le module 4, je retiens que le partage dans une communauté de recherche, commence par la lecture d’une histoire philosophique. L’histoire a un sens et elle est riche en significations. Elle colle à la réalité de l’élève et elle donne une idée de la façon dont on peut s’y prendre pour donner un sens à son expérience. De plus, par la lecture de l’histoire, les élèves apprennent à problématiser, à cerner une difficulté, à la clarifier et à identifier ce qu’ils entrevoient comme problématique. En somme, les romans sont des agents médiateurs entre les enfants et la culture.
Un élément qui m’a particulièrement marqué est le rôle de l’enseignant qui est très important dans une communauté de recherche. Cependant, ce n’est pas l’enseignant qui crée la communauté de recherche, ce sont plutôt les enfants, grâce à l’aide de l’adulte. L’enseignant, au départ médiateur, doit donc aider les enfants à construire leur propre regard, donner les directives afin que chacun puisse émettre son opinion. L’enseignant est davantage un animateur qui a un rôle de participant, car la parole appartient aux élèves en premier. De plus, dans une CRP, l’enseignant n’a pas le souci de se présenter comme modèle, car l’utilisation de romans philosophiques présentent des enfants engagés dans la recherche et le dialogue. Dans le même ordre d’idées, et tel que vu dans le module 6, l’enseignant favorise le développement d’habiletés philosophiques, tel que le jugement nuancé. Ce jugement favorise la liberté de la pensée et l’autonomie de la pensée.
Ensuite, je retiens que l’art de raisonner ce n’est pas quelque chose qui se réalise seul mais bien à l’intérieur d’une communauté de recherche. Raisonner est un outil important pour la formation de la pensée de l’enfant. De plus, tel que vu dans le module 7, il est important de considérer le lien étroit entre le jugement et le raisonnement, car pour être capable d’un bon jugement, il est nécessaire d’avoir développé les outils associés au raisonnement.
Ensuite, philosopher, c’est inviter les enfants à s’engager dans un processus de recherche et d’enquête où tous les ingrédients de la recherche seront présents. C’est pratiquer les élèves à utiliser un ensemble d’outils cognitifs. La recherche comporte une dimension sociale, soit la coopération et la collaboration. À travers la recherche, les élèves apprennent à construire leur propre savoir, leur propre raisonnement et leurs connaissances.
Dans le développement de la pensée critique, soit la pensée guidée par des critères; par des raisons qui semblent décisives, définir est la première opération de l’intelligence. C’est celle sur laquelle toutes les autres viendront s’appuyer.
Aussi, un élément qui m’a marqué est l’ouverture à l’autre que crée la pratique de la philosophie. Tel que mentionné dans la série documentaire du module 13, les CRP permettent de prendre conscience des sentiments et des opinions des autres.
Finalement, tel que vu dans le même module, la pratique de la philosophie permet l’enrichissement de l’expérience de l’élève ainsi que de l’enseignant.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
Mon appréciation de ce cours est très élevée. Je considère que de livrer le contenu, de façon majoritaire, à travers une série documentaire est un excellent moyen d’en faire l’apprentissage. Cette série documentaire, grâce aux séquences de véritables communautés de recherche, a permis de mettre en contexte chacun des éléments introduits, de façon à mieux comprendre en quoi ils consistent et de mieux les identifier dans d’autres contextes. De plus, pour ma part, il m’a été possible de m’identifier à certaines enseignantes ou enseignants par rapport à leurs façons d’intervenir auprès d’élèves. Je crois que pour les personnes visuelles, telle que moi, la série documentaire était un plus, car le concret y était favorisé. Pour sa part, la quantité de contenu abordé à chaque semaine était raisonnable selon moi.
En début de session, la forme de l’OVC m’inquiétait énormément, car j’éprouvais de la difficulté à m’y repérer et à comprendre la tâche que j’avais réellement à faire. Par contre, tous les outils furent présents sur cette plateforme, me permettant ainsi de mieux comprendre son utilisation et de m’y adapter. Pour les sessions futures, je garderais la forme de l’OVC ainsi que les date limites pour soumettre les exercices dans l’observatoire, car il est très facile de prendre du retard dans les cours à distance.
Natacha Guignard, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 20:48, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
– Premièrement, j’ai appris que la philo peut être intéressante, ce que je n’avais pas encore réalisé lors de mes autres cours de philo au collégial et même lors de ce présent certificat.
– Deuxièmement, j’ai appris qu’une CRP (communauté de recherche philosophique) est un lieu de partage et de mise en commun d’idées, où les relations sociales sont foncièrement à la base de l’apprentissage d’un vivre ensemble.
– Troisièmement, le rôle d’animateur d’une CRP se veut davantage un rôle d’éveil à la philosophie et de soutien à l’apprentissage du métier de citoyen qu’un rôle d’enseignement didactique traditionnel. Il se doit d’encourager les jeunes à donner des raisons à leurs arguments, de les appuyer lorsqu’ils considèrent d’autres points de vue que le leur, de les aider à définir certaines notions, les encourager à dialoguer entre eux, il doit aussi parfois reformuler les propos des enfants afin de s’assurer de sa propre compréhension et celle de la CRP, le tout, sans trop parler et en demeurant le plus neutre possible puisque la tribune est celle des enfants, pas la sienne.
– Quatrièmement, les jeunes apprennent, via l’expérience de la CRP, à vivre ensemble, à douter, à s’auto-corriger, à penser par et pour eux-mêmes, à prendre la parole et s’exprimer, à raisonner (donc, par le fait même, à donner des raisons), à rechercher (formuler un problème, doute, hypothèse, validation, contre-exemples…), à nuancer, à interpréter, à définir et à clarifier. Tous ces apprentissages faits concrètement dans la CRP, guident les jeunes dans leur recherche d’éthique, donc à prévenir la violence dans leur environnement, ce qui selon moi, sont de solides bases à l’éducation citoyenne, le tout, via l’important apprentissage du dialogue acquis dans la CRP.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
La philo pour les enfants, rejoint en quelque sorte ma réalité au quotidien, puisqu’étant éducatrice au préscolaire, sans aller de manière aussi formelle que dans la CRP, je trouve cela important et intéressant de laisser les enfants dire ce qu’ils pensent réellement. Je peux les questionner sur les raisons de leurs choix, de leurs opinions, les encourager à essayer de discuter entre eux avant de recourir systématiquement au soutien de l’adulte dans leurs conflits entre pairs (toutefois sous supervision…), les guider dans des interactions empreintes de respect tant entre eux que vis à vis les adultes qui les entourent. Bref, j’essaie de les inspirer à une certaine base à une éducation citoyenne; j’aime l’idée que dès leur jeune âge, les enfants soient appelés à penser par eux-mêmes, et doucement, pour eux-mêmes. 🙂
Comme je ne désire pas enseigner au niveau primaire ni au niveau secondaire, je ne crois pas pouvoir pratiquer la philosophie avec les enfants dans ma tâche d’enseignante (je désire enseigner au collégial en Technique d’éducation à l’enfance), mais j’aime bien me dire, que d’ici là, je peux essayer d’initier mes touts petits à avoir une pensée critique et être à l’écoute d’eux-mêmes (ce qui plus facile à leur âge…) mais aussi à l’écoute des autres et de leur idées.
– sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
J’ai bien aimé la formule de l’observatoire où il nous est possible de voir et de cibler concrètement les éléments à l’étude (surtout le nombre de fois désiré ainsi qu’au moment voulu). J’ai aussi apprécié de pouvoir avoir aux justifications des autres étudiants lorsque j’étais moins certaine d’avoir compris le concept à l’étude, c’était rassurant! De plus, la forme des travaux hebdomadaires (essai non évalué mais tout de même commenté, suivi de l’essai évalué, lui aussi commenté) est très appréciée puisqu’elle est formative, pas seulement évaluative.
De plus, et surtout, le suivi des tuteurs quant aux commentaires émis sur tous les travaux qui sont clairs et détaillés, en cas de doutes sur un travail à produire ou une notion à étudier, suite à des problèmes techniques (informatiques), ou toutes autres choses, ils sont très présents et généralement assez rapides pour aider et fournir le soutien requis.
En somme, un cours que j’avais d’abord choisi aléatoirement pour compléter mon certificat (il ne me reste à présent qu’un cours à faire…), mais que j’ai finalement vraiment apprécié et qui m’est déjà utile dans mon quotidien tant professionnel que familial. Une agréable surprise pour moi!!!
Karolann Bouchard-Tardy, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 21:15, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce que je retiens de ce cours ce sont tous les avantages d’établir une communauté de recherche en philosophie pour enfants dans une classe. Tout d’abord, cela apporte énormément aux enfants qui apprennent à prendre en considération l’opinion des autres, à être à l’écoute des autres, à structurer sa pensée en la faisant évoluer par les propos des autres, etc. Ces habiletés vont leur servir en dehors des heures de classe. Effectivement, les élèves qui vivront des conflits auront plus de chance de prendre en considération le point de vue de l’autre, de reformuler sa façon de voir des choses, de définir un terme pour permettre à l’autre de mieux les comprendre, etc. Ensuite, cela apporte aussi à la personne qui anime. Elle-même apprend certaines habiletés qui vont lui servir dans ses relations avec les autres. Cela lui apporte aussi un avantage pour l’ambiance de sa classe. En effet, si les élèves sont capables d’être plus à l’écoute des autres, cela amènerait une diminution des conflits dans le groupe. Les interventions de l’enseignant seraient ainsi réduites et les élèves seraient plus autonomes dans leur démarche de résolution de conflit. Si l’enseignant a à intervenir, il pourrait faire des liens entre ce qu’ils travaillent dans cette communauté et les discussions que l’on peut avoir avec nos pairs dans la vie de tous les jours. Je retiens donc cette nouvelle pédagogie en espérant pouvoir l’essayer avec une classe dans ma future carrière.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
En tant que future enseignante, j’ai beaucoup aimé le contenu du cours. À travers les différents modules, on peut bien comprendre, visualiser, définir et même vivre la communauté de recherche. Tout cela se fait de façon progressive à travers les différents modules. On peut aussi s’exercer à nous interroger sur la qualité d’une séquence selon un élément à l’aide des différents rapports que nous faisions. Nous pouvions aussi comparer nos justifications avec celles des autres. Si nous décidons d’établir une communauté dans notre classe, nous allons déjà avoir un minimum d’expérience en la matière avec ces exercices. De plus, nous pourrions filmer notre communauté et nous comparer avec les autres communautés que nous avons vues dans le cadre de ce cours.
J’ai beaucoup aimé savoir tout ce que ça apportait aux enseignants et aux élèves et voir tous les éléments qui peuvent être travaillés dans cette communauté. Par contre, même si le module 6 nous parle du rôle de l’animateur et que j’ai une meilleure idée de ce que je devrai faire lors d’une communauté de recherche, j’aurai aimé avoir un module pour les enseignants qui veulent mettre en place cela dans leur classe. Ce module pourrait nous renseigner sur le matériel que l’on peut utiliser (contenant peut-être des exemples de livres de la littérature jeunesse), sur les démarches pour instaurer cela avec nos élèves, sur les façons de présenter des habiletés (une à chaque semaine ou deux semaines ?). Peut-être que cela pourrait se faire sous un échange entre des enseignants qui utilisent ce moyen (par vidéo ou par courriel) et les futurs enseignants qui se questionnent sur les différentes façons de faire. D’ailleurs, existe-t-il des personnes ressources qui peuvent nous guider lorsque nous décidons de nous embarquer dans ce projet ?
– sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Au début, je n’aimais pas la formule de l’OVC parce que c’était nouveau pour moi et qu’il fallait apprendre comment le site fonctionnait sans connaître les avantages de l’utilisation de cette plateforme. Cependant, maintenant que j’ai essayé l’OVC, je trouve qu’il est simple, efficace et qu’il permet d’établir la pédagogie que nous souhaitons dans une communauté de recherche. En effet, l’OVC est un coffre virtuel qui contient toutes les pensées des membres de notre communauté. En tant que membre de la communauté, nous pouvons ouvrir ce coffre et accéder à ces savoirs pour enrichir la nôtre. Cela est beaucoup plus enrichissant qu’un manuel où il n’y a que la pensée d’une seule personne.
Jean-David Belzile, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 21:20, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
La première chose que je retiens de ce cours est la structure de la communauté de recherche en philosophie. Les élèves sont tous placés en cercle afin de faciliter la discussion. Tous les participants de la CRP sont égaux. En effet, personne n’a plus d’impact ou plus de pouvoirs que les autres membres. Cela inclut également l’animateur. Même si c’est lui qui enclenche les activités, ce n’est pas lui qui décide de la tournure de ces dernières. Sans cette structure, je pense qu’il serait difficile d’arriver aux résultats attendus de la pratique de la philosophie avec les enfants.
La seconde chose dont je me souviendrai est sans aucun doute les valeurs que les enfants développent ensemble lorsqu’ils dialoguent. Dans la CRP, ils apprennent à avoir une écoute active, à se respecter, à développer leur esprit critique, l’ouverture d’esprit, l’entraide, etc. En bref, ils apprennent et développent les valeurs dont notre société privilégie. C’est en parlant avec les autres que les élèves deviendront des futurs citoyens.
En tant que futur enseignant, le rôle de l’animateur m’a grandement intéressé puisque j’aurai l’occasion de faire dialoguer les enfants sur des sujets complexes et philosophiques. Ce dernier amorce les discussions avec les élèves. Souvent, c’est par le biais de la littérature philosophique qu’il amènera les enfants à élaborer, former des hypothèses et tenter de faire des définitions. Il se peut que les enfants aient de la difficulté à se faire comprendre. Si cela arrive, il est du devoir de l’animateur de reformuler plus clairement les dires des enfants afin que tous puissent comprendre. Finalement, il se peut que dans la CRP, les enfants n’aient pas les mêmes opinions. Cela peut engendrer des problèmes si les valeurs telles le respect ou l’écoute ne sont pas acquises. En tant qu’animateur, il doit veiller au bon fonctionnement de la CRP.
Bien que le rôle de l’animateur ait une grande importance dans la communauté de recherche en philosophie, je retiens également qu’il peut être néfaste à son bon déroulement si ce dernier tombe dans certains pièges. L’un de ces pièges les plus fréquents est le fait de trop parler. En effet, l’objectif de la CRP est de faire dialoguer les enfants entre eux. On passe généralement à côté de cet objectif si on parle plus que le tiers du temps en essayant de les guider. Trop questionner les élèves en est également un. L’enfant qui se fait poser plusieurs questions d’affiler peut se sentir attaquer ce qui ne lui donnera plus le goût de prendre parole dans la CRP. Finalement, l’animateur doit faire attention lorsqu’il reformule les propos des élèves s’il ne veut pas tomber dans le dernier piège. Il consiste à déformer les idées de l’enfant afin d’introduire une idée qui pourrait faire avancer la discussion. Cela envoie le message à l’enfant dont ses idées n’ont pas d’importance et que, peu importe ce qu’il dit, l’enseignant finira par modifier ses affirmations.
Finalement, je retiens de la pratique de la philosophie avec les enfants qu’elle enseigne aux enfants l’utilisation de nombreux outils cognitifs tels que les exemples, les contre-exemples, les définitions, les hypothèses, etc.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
J’ai bien aimé la façon selon laquelle le cours nous renseigne sur des concepts que nous utilisons chaque jour, sans pour autant être ennuyeux. Par exemple, lorsqu’on nous enseigne l’hypothèse, on nous explique la définition du terme, comment on l’identifie, quelle question l’animateur peut-il poser afin que les enfants puissent en formuler, etc. Par la suite, on nous demande de retrouver ce concept dans les séquences vidéo et de justifier quelle séquence représenterait le mieux le concept. En nous faisant trouver les éléments enseignés dans les vidéos et en justifiant nos points de vue, je trouve que nos apprentissages sont mieux ancrés dans notre mémoire que si on nous demandait uniquement de lire les caractéristiques du concept.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
C’est sûr qu’à la première semaine, la structure du site internet peut faire peur. Mais, après l’avoir utilisé quelques semaines, on se rend compte qu’il est, en réalité, bien simple à utiliser. J’aime bien le fonctionnement du cours. On nous fait visionner une vidéo et lire un texte traitant d’une habileté ou d’un concept et on vous demande de prendre position sur quelle séquence représente le mieux le concept préalablement vu. Une fois cela fait, on peut aller lire les points de vu des autres élèves et débattre si nos opinions différèrent. Bref, je pense bien que l’OVC nous permet de vivre ce que les enfants font en communauté de recherche par le biais d’internet, dans le confort de nos maisons.
Anne-Sophie Parent, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 22:39, a écrit:
Partie 1 :
De manière générale, l’élément qui m’a le plus marqué lorsque je fais une rétroaction des apprentissages réalisés dans ce cours est la place laissée à l’enfant et au groupe d’enfants en communauté de recherche en philosophie. L’animateur utilise vraiment les questions suggérées par les enfants pour démarrer les discussions. Aussi, l’animateur a un rôle de chef d’orchestre, sans imposer son opinion, ses valeurs. L’important est le partage d’opinions et de valeurs des enfants pour qu’ils enrichissent et co-construisent les leurs. C’est un partage très important qui part de l’enfant, qui est alimenté par les valeurs et les expériences des enfants et qui fait grandir ses idées en les rendant plus raisonnables («Raisonnables», dans le sens que l’enfant accepte des transformer ses idées par celles des autres). Bref, cette grande place à l’enfant dans la communauté de recherche en philosophie reflète très bien la pédagogie que je valorise en tant qu’enseignante. Dans mon enseignement, je veux recueillir les idées des élèves, leurs intérêts et leurs passions pour construire des séquences d’apprentissage à leur image, dont eux-mêmes vont m’aider à décider du déroulement. Bref, en philosophie comme dans ma manière d’être en tant qu’enseignante, la place laissée à l’enfant est prédominante.
De manière plus spécifique, j’ai retenu plusieurs bienfaits que peut apporter la communauté de recherche en philosophie : la capacité de l’enfant à raisonner, la capacité à à prendre parole, la capacité à penser par et pour soi-même. Ce sont trois objectifs fondamentaux de la communauté de recherche en philosophie. Je considère que c’est avec ces trois habiletés principales, habiletés par lesquelles nous sommes aussi amenés à développer des habiletés telles que «Définir» et «Nuancer», que l’enfant peut devenir un citoyen dans une société démocratique. Cette éducation à la citoyenneté est, pour moi, un élément fondamental de la formation de l’école québécoise. En tant qu’enseignante, je désire que mes élèves deviennent des citoyens responsables. Ce cours m’a permis de découvrir une superbe méthode pour atteindre cet objectif; cette méthode est la communauté de recherche en philosophie.
Partie 2 :
Pour être bien honnête, j’ai eu beaucoup de difficulté à apprécier ce cours dans les premières semaines, car la plateforme me semblait inutilement complexe et, surtout, désuète. La première fois que je suis allée sur le site du cours, le style général de la plateforme me laissait supposer que ce cours avait été conçu au début des années 2000 et qu’il n’avait pas été retravaillé depuis. Bien que ce commentaire puisse sembler être que sur les apparences, je crois qu’il serait bien de mettre à jour la plateforme selon les tendances web actuelles.
Cependant, le contenu du cours était bien intéressant et, surtout, proche de la pratique. Les séquences vidéo de discussions dans une communauté de recherche en philosophie permettaient vraiment de comprendre les «ingrédients gagnants» pour instaurer cette pratique en tant qu’enseignant. De plus, les rapports nous permettaient vraiment de bien comprendre et identifier les habiletés liées à la pratique de la philosophie.
Roxanne Pelletier-Lajoie, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 22:49, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Pour moi la philosophie est une agréable découverte. Ce que je retiens d’abord est le fait que cette pratique développe chez les élèves diverses habiletés qui sont essentielles pour vivre en communauté et qui leur serviront toutes la vie. Par la philosophie, les enfants apprennent à prendre conscience des autres et à être ouverts aux différences en ayant davantage une attitude d’ouverture. Cela contribue grandement à la formation de futurs citoyens responsables. De nombreuses valeurs sont transmises telles que le respect, l’entraide et l’écoute. La philosophie contient donc une notion éthique puisque les enfants apprennent à vivre avec les autres.
J’ai aussi pris conscience que l’on pouvait apprendre, au même titre que les élèves, lors d’une communauté de recherche. En effet, même si l’on ne participe pas aux échanges, cela nous permet quand même d’affiner nos opinions. Cela développe notre capacité d’adaptation, car il est très probable que la discussion aille dans la direction opposée de ce qu’on avait prévu. Les élèves peuvent apporter des points de vue auxquels nous n’aurions pas pensé. Ce qui m’a d’ailleurs marquée est le fait que les enfants, si petits soient-ils, soient capables de réfléchir et de penser sur divers sujets et question tout comme peuvent le faire des étudiants universitaires.
J’ai aussi compris que les enfants qui ne participaient pas à la discussion apprenaient tout autant. En tant qu’enseignante, j’aurais eu tendance à exiger que tous parlent, mais j’ai réalisé que tous n’étaient pas prêts au même moment à prendre la parole et que l’on devait respecter cela. Pour avoir participé moi-même à des séances de philosophie, je peux confirmer que même lorsque je ne parlais pas, je pensais énormément en faisant des liens avec ce que les autres disaient. Comme le dit Michel Sasseville dans le documentaire : « La parole et le silence valent tout deux leur pesant d’or. » Après tout, penser c’est dialoguer avec soi-même.
J’ai aussi appris qu’il y avait des étapes importantes avant de commencer la discussion. Il ne suffit pas que de lancer une question aux élèves et qu’ils en discutent. La séance débute par la lecture d’un texte philosophique. Puis, les participants ressortent des questions qui leur viennent en tête suite à cette lecture. Le choix de la question est primordial afin qu’elle soit réellement philosophique et que l’on puisse en discuter sans répondre par oui ou par non. J’ai aussi pris conscience qu’il n’y avait pas de bonnes réponses. Au départ, cela peut être difficile à accepter pour les élèves puisqu’ils s’attendent toujours à ce qu’on leur donne la réponse, mais c’est ce qui fait que la communauté est si enrichissante.
Une autre chose que j’ai apprise est le fait que le rôle de l’animateur est plus complexe que ce que je croyais, mais ô combien enrichissant. Cela demande beaucoup d’écoute et d’avoir un souci de faire en sorte que la diversité se rencontre. Il faut savoir faire des liens tout en préservant l’individualité de l’opinion de chacun. Il faut savoir intervenir au bon moment lorsqu’on ressent le besoin chez nos élèves. On les amène à respecter le sujet et à développer des habiletés. Notre rôle devient plus effacer au fur et à mesure que les séances passent afin qu’éventuellement, et dans un but ultime, les élèves dirigent la CRP par eux-mêmes.
Dans un autre ordre d’idée, quelque chose qui m’a surprise est le fait que la philosophie permette de prévenir la violence. Je n’y avais pas pensé, mais cela est tout à fait logique. La violence est souvent due à un manque de communication. Or, en philosophie les élèves apprennent à considérer l’autre, à écouter, à dialoguer en respectant les opinions des autres. Ce sont toutes des habiletés qui favorisent la discussion et ainsi permet de réduire la violence puisque tous sont dans un esprit d’écoute et de collaboration.
Bref, il y en aurait des choses à dire sur la philosophie, mais celles-ci sont les principales qui ont attiré mon attention et qui m’ont convaincue d’en faire une pratique hebdomadaire lorsque j’aurai ma propre classe.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
J’ai complètement adoré le contenu de ce cours. J’ai l’intention d’instaurer la philosophie dans ma classe lorsque j’aurai mon poste, car je n’y ai vu que du positif. Bien sûr, au départ il y aura des ajustements à faire, mais les efforts en vaudront certainement la peine. J’ai apprécié apprendre toutes les habiletés que la philosophie permettait de développer ainsi que tous les bienfaits que cela pouvait avoir sur les attitudes des enfants envers les autres comme le respect et l’ouverture. Par contre, j’aurais aimé que l’on ait davantage de conseils sur le « comment instaurer la philosophie » afin de pouvoir se sentir plus outillé. Je sais certes tous les bienfaits que cela peut apporter aux enfants et grâce aux nombreuses capsules vidéos j’ai pu voir des enseignantes en pleine action, mais je ne me sens pas assez outillée pour commencer à instaurer cela dans ma classe demain matin. J’aurais aimé par exemple que l’on m’informe sur le guide pédagogique qui aide l’enseignant à diriger les conversations.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Au départ, j’avais quelques appréhensions envers l’OVC puisque c’est un type de plate-forme que je n’avais jamais utilisé auparavant. Par contre, après l’avoir exploré et m’y être familiarisée, j’ai trouvé que cette plate-forme était très complète. J’ai aimé avoir des commentaires constructifs pour chacun de mes journaux et/ou rapports. Cela me permettait de m’améliorer et de rectifier le tir. J’ai aussi apprécié les textes de la bibliothèque ainsi que la série documentaire, car cela venait m’aider à comprendre en profondeur. La possibilité de voir les justifications des autres participants de l’OVC est une très bonne idée. Ça me donnait l’impression d’être dans une séance de philosophie, car j’avais accès à ce que pensaient les autres. Il m’est souvent arrivé de rectifier ou d’ajuster mes opinions suite à leur lecture.
Michelle Girard-Gauthier, dans son Document synthèse 2 soumis le Samedi 16 Avril 2016 à 22:56, a écrit:
1-Je retiens de ce cours que la philosophie pour les enfants est très importante pour l’ouverture d’esprit et la pensée critique. Il est important de pratiquer la raison dès le plus jeune âge afin de développer sa propre pensée et de pouvoir penser par et pour soi-même. Bien que nous commençons pour la plus part la philosophie au cours du secondaire, la pratique de cette dernière aide à créer une raison, une pensée critique et à créer de meilleurs citoyens.
De plus, je retiens que l’animateur a un rôle très important dans la CRP. En effet, l’animateur doit orienter, aide et pousser la discussion. Je retiens également que l’animateur ne doit pas donner son opinion au travers des discussions. Si un animateur donne son opinion, la CRP aurait pu, consciemment ou inconsciemment, prendre la même opinion que l’animateur puisqu’il est considéré comme étant un modèle.
Par la suite, je retiends qu’il est important de nommer et de montrer les différents éléments(outils) présent dans la philosophie. Au fur et à mesure, les élèves utilisent des éléments comme distinguer, aider réponse, etc. Chacun doit être expliquer afin que les élèves puissent les comprendre et les utiliser. Ces outils sont utilisés dans la philosophie mais ils peuvent être utiliser dans la vie de tous les jours. La philosophie, comme mentionné ci-haut, sert à renforcer l’esprit critique qui est utile dans la vie de tous les jours.
Ensuite, je retiens que l’acte de rechercher est très important dans la philosophie. Effectivement, sans la recherche, la philosophie perd de son intérêt. Le but de philosopher est de chercher des réponses et apprendre à penser par et pour soi-même.
2- Le contenu du cours est intéressant. Cependant, l’apprentissage des différents éléments au cours de la session devient redondant. En effet, semaine après semaine, nous apprenons un autre outil comme interpréter, définir ou distinguer, alors que plusieurs d’entre eux pourraient être regroupe dans une même catégorie. De plus, il aurait été intéressant de voir la progression des jeunes au cours des années, puisque si j’ai bien compris, les séquences vidéos ont été tournées dans le début des années 2000. Il y aurait pu y avoir une suite, afin de voir que sont devenu les jeunes et en quoi leur pensée à évoluer au cours des annés par rapport à la philosophie.
L’OVC est assez bien construit. Toutefois, il devrait être possible d’avoir un retard, sur le cours. En effet, j’ai oublié une semaine de compléter mon module et j’ai donc été immédiatement pénalisée pour mon oubli. Il serait bien de pouvoir avoir un délai (avec des pertes de pourcentage, bien évidemment) afin de compléter le tout.
Chloé Chabot, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 00:26, a écrit:
Synthèse
1) Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqué? Pourquoi?
La formulation d’une question
Tout d’abord, un aspect qui a attiré mon attention en particulier a été la formulation d’une question philosophique. J’avais jadis appris qu’une bonne question devait être ouverte. Toutefois, j’ai réalisé après le visionnement de la vidéo qu’une question ne se pose pas à la légère. Il faut prendre le temps d’y penser. En effet, l’élaboration d’une question est un moment important. Les enfants abordent la matière à apprendre en fonction de ce qu’ils trouvent important et souvent, il s’agit d’éléments qu’ils ont discutés. C’est pourquoi, idéalement, la question doit être plus longue et plus difficile à répondre. Elle doit permettre aux élèves d’avoir assez de temps pour en discuter et y réfléchir. Il ne s’agit pas de poser une question ou il y a seulement une réponse accessible, mais elle doit offrir une infinité. En tant qu’enseignante, je savais que l’action de décider et de poser une question aux élèves était primordiale, mais les questions posées étaient souvent celles dont les réponses m’étaient connues. Dans un contexte de CRP, j’ai appris que les questions posées doivent être des questions avec une infinité de réponses ou même aucune réponse précise, mais bien plusieurs perspectives.
Aussi, en suivant ce cours, j’espérais être outillé pour pratiquer la philosophie avec les élèves dans ma future carrière d’enseignante. Je crois également qu’il s’agissait d’un des buts du cours et je peux dire qu’il a été atteint pour ma part. Je sais maintenant qu’est-ce que la philosophie, comment créer une communauté de recherche et quel est mon rôle en tant d’animateurs. Ce sont les trois principaux thèmes que j’ai retenus en vue de me les approprier pour les utiliser. Voici ce que j’ai appris de ces différents thèmes.
La pratique de la philosophie avec les élèves
Je dois avouer que je n’avais aucune idée du chemin que la pratique de la philosophie prenait avec les enfants et ce qu’elle développait chez les élèves. J’étais habituée avec les leçons montées et soigneusement planifiées où je connais le point de départ et le point d’arriver. Toutefois, la philosophie avec les enfants est loin de ressembler à ce modèle et c’est ce qui m’a marqué.
C’est grâce au cours et surtout au module 3 que j’ai pu répondre à mes questions.
Lorsque l’on pratique la philosophie avec les élèves, en tant qu’animateur, on les invite à se poser des questions, exprimer leurs points de vue, penser par et pour eux-mêmes, mais surtout devenir plus conscients de la richesse de leur propre pensée. Il s’agit du but premier de la philosophie que de penser par et pour soi-même.
Un exemple qui m’a marqué a été celui de la question. Quand on se pose par une question soi-même, nous ne l’avons pas posé. Il n’est pas possible de faire passer notre question par quelqu’un d’autre. Les autres ne peuvent pas se poser notre question à notre place. Nous devons nous l’approprier. C’est ce que la pratique de la philosophie développe chez les élèves, de non seulement se poser réellement des questions, mais surtout de se les approprier.
En somme, la pratique de la philosophie est importante dans l’apprentissage des élèves puisqu’elle devient un art de réfléchir. Les enfants apprennent à développer leur pensée.
La communauté de recherche
La philosophie, c’est avant tout de se poser des questions, d’exprimer nos opinions (nos idées) et de changer de point de vue après avoir pris en considération celui des autres membres de la communauté. En effet, un des avantages de pratique la philosophie avec les élèves est celui de pouvoir confronter notre point de vue. Dans la série pédagogique, les participants parlaient beaucoup du fait que l’on est habituellement d’accord avec soi-même et que nous avons besoin de confronter notre point de vue avec celui des autres, de reconnaître qu’on se contredit et de modifier notre point de vue. C’est ce que la communauté de recherche apporte. Sans les autres membres de cette communauté, notre point de vue ne serait pas confronté et nous ne pourrions pas savoir lorsque nous sommes en tort. Il s’agissait d’un point auquel je n’avais pas nécessairement réfléchi puisque la situation ne s’était pas nécessairement présentée. Cependant, en y prenant connaissance, je me suis mise à l’instaurer dans un contexte plus proche de moi. Par exemple, lorsque l’on est en couple, on discute de nos opinions. Si nous n’avons pas la même approche, nous exposons les raisons qui motivent chacune de nos approches et les modifions ou non en fonction de l’autre. Quand on est seul, nous n’avons personne avec qui communiquer de cette façon alors nous sommes dans l’obligation de ne pas entrer dans le doute et d’être d’accord avec nous-mêmes. J’ai alors pris connaissance de la richesse de la communauté de recherche.
Finalement, en expérimentant moi-même la communauté de recherche dans le cadre du cours, j’ai réalisé et compris que l’élément le plus important était le respect. En effet, pour que la communauté soit en santé, il importe que les membres respectent les autres en les écoutant, en posant des jugements critiques, en encourageant le droit de parole et en créant tous ensemble un environnement d’entraide.
Le rôle de l’animateur
Au sein d’une communauté de recherche en philosophie, l’animateur adopte plusieurs rôles selon le contexte, les besoins des élèves, le but de l’activité et évidemment la tournure que prend la discussion puisque ce sont les élèves qui dirigent la discussion. Cela signifie donc que celle-ci n’est pas décidée et planifiée comme dans le cas d’un enseignement traditionnel.
Voici les rôles de l’animateur
– L’animateur prend en charge le côté un peu plus organisationnel de la discussion en donnant les directives. Par exemple, en posant la question, le problème de départ ou en proposant le sujet de départ.
– Il a aussi le devoir d’amener les élèves à se rencontrer dans leur propos dans le sens où il met en relation les perspectives dans les différentes opinions des élèves.
– L’animateur a également un rôle de participant dans la recherche. En effet, il doit s’engager dans la recherche au même titre que les élèves.
– Un des rôles assez importants de l’animateur est celui de questionnement. Il doit amener les enfants à s’interroger et à se questionner, mais il a également à choisir les bonnes questions (ou interventions) à poser aux élèves pour faire avancer la discussion.
– Finalement, l’animateur
J’ai été agréablement surprise des nombreux rôles de l’animateur puisque je m’attendais plutôt à ce qu’il soit un metteur de scène et qu’il dirige l’activité de philosophie alors qu’il est plutôt un participant et un guide pour les élèves dans leur cheminement. Cet aspect m’a marqué puisque j’ai réalisé à la lecture des textes de la bibliothèque ce module et du visionnement de la série documentaire que les élèves étaient les metteurs en scène et qu’ils dirigeaient les discussions lors des activités philosophiques.
Pour terminer, j’ai surtout appris dans ce cours l’importance de la pratique de la philosophie avec les élèves pour qu’ils développent plusieurs habiletés en lien avec le penser par et pour eux-mêmes. La majorité des habiletés développées leur serviront également dans leur quotidien en tant que citoyen.
2) Quelle est votre appréciation de ce cours ?
– Sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants)
Je soutiens que ce cours représente très bien la « philosophie pour enfants » pour plusieurs raisons.
Pour commencer, il n’était pas seulement question de lecture théorique par rapport à la pratique de la philosophie avec les enfants, mais également d’observer de réelles séquences d’enfants. Il y avait donc un aspect très concret.
Ensuite, le contenu était présenté de façon très claire avec des exemples pour soutenir chacun des aspects. Par exemple, lorsque venais le temps d’en apprendre un peu plus sur l’élément clarifier, nous avions de la documentation, mais avions également un rapport à faire qui nous permettait de mettre en pratique, dans un sens, ce que nous avions appris dans la théorie.
Aussi, dans le cadre du cours, il ne s’agissait pas de voir la philosophie dans sa globalité, mais la philosophie en lien avec les enfants. Chaque exemple, chaque phrase, chaque affirmation parlaient de la pratique avec les enfants. C’est un aspect que j’ai particulièrement apprécié puisque j’ai senti que le cours correspondait à sa description. Je m’étais inscrite à un cours de philosophie pour les enfants et j’en ai appris uniquement sur la philosophie pour les enfants.
Finalement, un aspect que je trouve toujours important, en particulier avec les cours universitaires, est la fiabilité des sources ou le contenu a été pris. Le cours répond de manière positive à ce critère puisqu’après chaque module, il y avait une médiagraphie, incluant les liens internet utiles ou les documents utilisés, qu’il était possible de consulter pour s’assurer que la théorie présentée était véridique.
– Sous l’angle de sa forme (OVC : la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)
J’ai particulièrement aimé la forme du cours. Il s’agissait d’une forme que je n’avais pas encore expérimentée dans un cours en ligne. Habituellement, les cours que j’ai suivis avaient plutôt la forme traditionnelle (note de cours, livre, contenu du cours (pages à lire) ainsi que forum pour des questions à l’enseignant). Ce cours de philosophie pour enfants était conçu différemment et c’est ce qui m’a accroché.
Tout d’abord, le site du cours est bien structuré. Il contient une vidéo qui permet de bien comprendre le fonctionnement et après avoir visionné la vidéo et suivi les instructions, j’ai été en mesure de l’utiliser.
Aussi, l’élément que j’ai le plus apprécié par rapport à la forme du cours est qu’il est fait de façon à ce que les participants (les étudiants qui se sont inscrits) créer une communauté de recherche. En effet, chaque semaine, nous avions à observer des vidéos, commenter (parfois) les vidéos, remplir des rapports (initiaux ou comparatifs) en lien avec les vidéos en prenant en considération le point de vue des autres membres et répondre à une question de l’enseignante responsable du forum et maintenir la discussion avec les autres membres. J’ai davantage eu l’impression de participer à une grande discussion et d’analyser des séquences et des éléments en groupe que de faire un cours universitaire. Ce qui a été un aspect plus motivateur à la poursuite de ce cours.
Finalement, un élément que j’ai aussi aimé est le fait que chaque module était disponible durant une semaine uniquement. Ce fonctionnement permettait de suivre la « grande discussion » et ne pas perdre de partie tout en encourageant les membres à rester actifs sur le site régulièrement.
Valérie Roy, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 01:25, a écrit:
1.
« On a grand tort de peindre la philosophie inaccessible aux enfants » disait Montaigne. Cité au tout premier module, il n’empêche que cette parole englobe plutôt bien l’apprentissage fait dans ce cours. Il s’est produit, ni plus ni moins, qu’une déconstruction des conceptions spontanées habituellement entretenues à l’égard de « l’enfant ». Effectivement, c’est par les diverses thématiques que j’ai pris davantage conscience de la véritable capacité des enfants à philosopher.
De prime abord, ce qui rime désormais avec philosophie pour enfants pour moi, c’est la collectivité. Ce besoin de l’autre dans l’acte de philosopher. Ce ne sont pas que de simples questionnements sporadiques, c’est une réelle recherche qui est faite ensemble. Il y a une réellement un cognito-socio-construction des idées. Comment ne pas y voir là l’illustration-même de notre société, de notre quotidien où malgré l’individualisme trônant, l’autre demeure indispensable ? La communauté de recherche philosophique (CRP), c’est la tentative de créer un monde commun où chacun est autonome intellectuellement. Le but est bien celui de penser par et pour soi-même dans un contexte de communauté. La philosophie pour enfants permet le développement de nombreuses habiletés de penser qui sont nécessaires au quotidien.
Qui plus est, avant d’amorcer le cours, il est difficile de soupçonner l’énorme importance de la communauté de recherche. C’est la création d’une micro société qui enseigne que la différence de l’autre est synonyme de grande richesse. C’est un lieu d’échange et de développement incomparable. La dimension sociale qui la caractérise est tout aussi surprenante. Les rapports humains, effectivement, sont au premier chef puisque la pratique de la philosophie ne peut faire abstraction d’écoute et d’entraide. À travers cette dimension sociale, j’ai vite été interpellée par le rôle de l’enseignant. En fait, les notions ont complètement redessinées le schéma classique de l’enseignant ou disons même du « maître ». Dans le cadre de la philosophie pour enfant, l’enseignant doit s’effacer le plus possible, il est un acteur faisant lui aussi partie de la discussion. J’ai été marquée par cette dimension du rôle de l’animateur puisque rapidement, je jette un regard le plus objectif sur moi-même et mes propres représentations. Si en communauté de recherche l’enseignant doit tenter de faire rencontrer la diversité, l’originalité, je tends désormais à croire que ce rôle s’étend au-delà de la pratique philosophique. Après tout, aider les élèves à s’ouvrir et à prendre contact avec l’autre est, selon moi, un pilier essentiel à la société démocratique.
De surcroit, je me suis laissé surprendre par les vastes possibilités de la philosophie pour enfants, soit entre autres par la littérature. C’est une manière pour les enfants de se dépasser au plan cognitif, puisqu’à travers cette littérature, il y a une présentation d’une certaine rationalité possible à atteindre. C’est une porte qui s’ouvre sur de nombreuses possibilités qui mêlent imagination, plaisir et quête de sens. Dans le même ordre d’idées, ce qui m’a probablement le plus marqué, c’est le pouvoir de la langue, et par le fait-même, le pouvoir de la parole. D’ores et déjà, il est clair que le langage est fondamental pour l’exercice de la pensée. Prendre la parole, comme en communauté de recherche, c’est apprendre à réfléchir. Après tout, penser n’est-ce pas, à la base, un dialogue avec soi-même. Je retiens aussi que cet exercice en CRP nécessite une position particulière : il faut non seulement être ouvert, mais enclin au changement. C’est un apprentissage qui se doit de perdurer tout au long de la vie. Néanmoins, pour que le dialogue soit enrichissant et positif, j’accroche profondément sur l’importance accordée aux mots. C’est quelque chose qui nous suit constamment. Il y a une nécessité de clarification, de définition des termes (auquel l’enseignant doit porter une attention particulière) afin qu’il soit possible de communiquer. La communication, interculturelle de surcroit, est susceptible de donner lieu à des incompréhensions. Trop souvent, on pense la communication comme un phénomène linéaire et sans embuche, alors que le sens donné est pratiquement toujours altéré. Il faut être conscient que l’expérience qui nous façonne donne lieu à des interprétations tout à fait différentes. Enseignants et élèves prenant l’habitude d’insister sur le sens des mots sont en voie de créer un monde où la compréhension et l’enrichissement mutuel est possible
De fait, on associe la philosophie pour enfants à la prévention de la violence. La violence se caractérisant par un manque de mots, la pratique de la philosophie en communauté de recherche permet de la prévenir. Effectivement, c’est un travail solidaire où on apprend à écouter l’autre, à dialoguer, et on y développe une tolérance, un respect qui accorde à l’autre une valeur véritable. En fait, plus qu’une tolérance, je pense que le cours permet aux élèves de s’engager sur la voie de la reconnaissance de l’autre. Ainsi, il s’y conjugue une recherche éthique qui prône un vivre-ensemble, faisant écho à la visée principale du cours d’éthique et culture religieuse. C’est un processus qui mène les élèves à cette capacité à relativiser ses propres jugements pratiques comme éthiques, qui sont constamment nécessaires en société. En fait, les élèves se forment en tant que citoyen. Si l’aspect « bon citoyen » est parfois controversé, j’ai compris que l’éducation du citoyen en philosophie pour enfant est, en réalité, le développement d’attitudes, le développement d’une personne raisonnable, ce qui est essentiel à la vie en démocratie. C’est apprendre à être responsable, en s’ouvrant à l’autre comme en étant capable de penser par soi-même.
Bref, ce qui me marque profondément, c’est que par la philosophie pour enfants, tous les acteurs (comprenant nous-mêmes) sont engagés dans un développement personnel qui est trop souvent oblitéré dans une éducation où le flot de connaissances prime sur l’individu en soit. Il y a un enrichissement de l’expérience pour tous qui est indéniable. La pratique de la philosophie pour enfants, c’est finalement l’acquisition progressive de connaissances qui façonnent un Être humain. C’est le développement d’habiletés à penser, créer, comprendre, agir, communiquer, être conscient, grandir dans une perspective éthique et encore. C’est une quête de sens qui ne se retrouve nul par ailleurs dans le parcours scolaire, pourtant, c’est la connaissance de soi et du monde qui est au premier plan. La question est simplement de savoir dans quel monde nous désirons vivre…ensemble.
2.
Le cours de philosophie pour les enfants offre un parcours très enrichissant, tant au point de vue professionnel que personnel. Le contenu nous renseigne fort bien sur ce qu’est la philosophie pour enfants, comment elle prend forme en communauté de recherche ainsi que la posture à adopter en tant qu’enseignant. Puis, par les diverses notions qui revisitent nos conceptions spontanées, nous sommes entrainé dans une démarche réflexive, une objectivation de soi et donc un développement personnel. De plus, le cœur du cours portant sur le dialogue en communauté, on ne peut qu’y percevoir des liens explicites avec le programme d’éthique et culture religieuse. La philosophie pour enfants nous permet d’acquérir des connaissances essentielles afin de favoriser la discussion dans nos classes prochaines. On développe une sensibilité aux éléments qui se retrouvent dans les discours et un certain savoir à propos de la manière d’agir pour de favoriser une bonne communication. En fait, c’est apprendre à favoriser le vivre-ensemble, la visée première en éthique et culture religieuse. De surcroit, ces notions permettent d’être plus préparé aux classes multiculturelles qui nous attendent. Favoriser la rencontre, l’ouverture d’esprit et la reconnaissance de l’autre, c’est une partie fondamentale de notre rôle d’enseignant et c’est aussi une partie de ce que nous enseigne le cours de philosophie pour enfants. Bref, celui-ci transcende bien les murs d’une classe primaire, il s’installe dans notre attitude quotidienne.
De plus, même si la documentation de l’OVC est très bien, le cours gagnerait grandement à être donné en classe. Rien n’équivaut l’enseignement en classe où il est possible de prendre contact avec l’expérience du professeur. De plus, comme le cours donne toute l’importance à l’autre, la présence en classe en poursuivrait les visées. Malgré la possibilité de commenter/voir les réflexions des autres, la co-construction des savoirs n’est pas à son plein potentiel. Sinon, la manière dont fonctionne l’OVC est intéressante. Elle permet d’appréhender autrement le cours à distance. Toutefois, il demeure assez difficile à comprendre dans les débuts.
Mylène Lelièvre, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 01:31, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Je retiens de ce cours que la CRP peut être exploitée dans le cadre de l’éthique et même du français. Le lien à faire avec l’éthique est tout de même évident, car la CRP touche aux compétences 1 et 3 de cette discipline. Pour la discipline du français, la CRP peut aider les élèves à comprendre, à identifier et à se figurer différentes notions grammaticales, par exemple la polysémie des mots, l’utilité et l’importance des pronoms et des prépositions dans un texte, etc. Je retiens ces liens à faire avec le programme de formation de l’école québécoise, car en tant qu’enseignante, je me dois de m’assurer de respecter ce programme tout en répondant aux besoins de mes élèves.
Je retiens aussi que cette approche permet aux enfants de développer leur vivre ensemble, c’est-à-dire de développer des aptitudes qui leur permettront de former une société plus pacifique sans être une société passive. Je retiens cela parce qu’en tant qu’enseignante, je souhaite faire une différence dans notre société. J’aimerais former des enfants capables de jugement, c’est-à-dire capables de baser leur opinion sur des raisons valables (par exemple les lois…), mais aussi sur l’écoute de leurs émotions afin de se créer une opinion qui est juste et acceptable. Je souhaite que mes élèves soient en mesure d’écouter les autres, de considérer l’autre comme étant autant capable de vérité que soi, de traduire pour eux-mêmes les propos d’autrui, de respecter les autres, d’autocorriger leur pensée et de s’entraider.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
J’ai aimé suivre ce cours. Je me sens maintenant plus apte à diriger des conversations de groupe. Je saisis davantage l’importance de l’animatrice ainsi que l’importance de laisser la parole au groupe. Cependant, il m’est arrivé à quelques reprises de trouver que les capsules et les textes étaient redondants. Il y avait beaucoup de répétitions (exemple, les bienfaits de la CRP). J’ai beaucoup aimé la série documentaire. Elle était faite de façon professionnelle, ce qui rendait le cours plus dynamique et plus crédible. De plus, j’ai particulièrement apprécié le fait de voir des exemples concrets ainsi que d’avoir l’opinion de plusieurs professionnels et d’enseignants pratiquant la philosophie avec des enfants du primaire.
Personnellement, j’ai aimé travailler dans l’OVC. Je me souviens qu’au départ cette plate-forme m’effrayait. Cependant, les vidéos explicatives étaient claires. Cela a grandement aidé à ma compréhension du site.
Annick Davignon, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 08:16, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Tout d’abord, je retiens la diversité des outils de la pensée qui peuvent aider significativement à animer une CRP. J’ai aussi constaté que parmi ces outils, plusieurs s’entrecroisent comme établir des critères peut être aussi l’acte de définir et qu’un exemple peut être une raison sans toutefois être nécessairement une bonne raison. De plus, certains outils me semblent omniprésents. Par exemple, l’acte de raisonner, d’interpréter et de rechercher sont trois éléments qui se font selon moi naturellement avec la pratique de la philosophie en CRP. Une CRP sans recherche, sans raisonnement et sans interprétation est difficile à imaginer.
J’ai également pu valider que selon moi, le dialogue philosophique en communauté est nécessaire dans une société. La formation à la non-violence et à la citoyenneté sont pour moi des valeurs qui sont au centre de mes actions et je suis reconnaissante d’avoir été mise en contact avec la Philosophie pour enfants pour contribuer à faire rayonner ces deux valeurs.
Le cours m’a aussi fait réfléchir sur l’importance de prendre l’apprentissage de la pratique au sérieux afin entre autres de la rendre attirante et intéressante pour tous les « publics », même ceux qui sont parfois difficiles comme les adolescents et les enfants. Je suis d’avis qu’une personne qui anime une CRP qui a un bon bagage en philosophie pour enfants aura une meilleure aisance pour faciliter la CRP ce qui se reflètera dans la qualité de son animation qui aura une plus grande chance d’être intéressante pour la communauté. De plus, une personne qui anime et qui a un bon bagage dans la pratique inspirera sûrement la communauté à s’approprier les différents aspects d’une CRP pour tendre de plus en plus vers une autogestion. Je suis convaincue qu’une CRP a besoin d’une personne qui a le titre d’animateur, mais je crois que plus les participants s’habituent à la pratique, plus ils prennent de l’autonomie, ce qui permet d’alléger le rôle de la personne qui anime. Ceci est une hypothèse que je serais prête à explorer en CRP.
J’ai aussi retenu que de faire de la philosophie pour enfants auprès d’un public jeunes (enfants et ados) c’est selon moi offrir un entraînement d’autodéfense intellectuel et cela m’inspire un impact positif dans la société si la pratique continue de s’étendre.
Je confirme que j’aime le processus d’apprendre en le faisant autant pour les participants que pour les enseignants et/ou animateurs.
Je retiens aussi que la pratique de la philosophie pour enfants est encore jeune et que nous nous questionnons encore sur la façon de faire et sur son utilité et sa pertinence dans différents milieux (scolaire, poitique, etc). Le fait d’être une pratique en constant développement et en questionnement me stimule à en savoir plus afin d’y apporter ma contribution.
J’ai été surprise à quel point ce cours m’a fait réfléchir et comment la matière apprise s’introduisait à mesure que je cheminais dans le cours. Par exemple, j’avais de la difficulté à définir mes termes dans mes rapports. Quand je suis arrivée au module où il fallait explorer l’élément de définir, l’importance de la définition s’est tout à coup concrétisé dans ma tête. J’ai compris ce que ma tutrice me demandait et tentait de m’expliquer. J’ai compris la raison du critère de définir dans l’évaluation des rapports. Il est peut-être évident pour une personne en philosophie que définir est au début de tous questionnements philosophiques, mais n’étant pas dans ce domaine depuis longtemps, je ne m’étais pas encore penchée sur l’importance de définir. D’un autre côté, je le faisais souvent à travers le partage d’exemple, de critères lorsque je participe à des CRP ou lorsque j’en anime. Je peux toutefois dire que le cours m’aura éclairer sur l’importance de définir et à quel point l’absence de définition peut ralentir la co-construction dans un dialogue philosophique en communauté.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
Le cours a été pour moi une belle façon d’approfondir mes connaissances dans la pratique. Mes expériences avec Brila m’ont été utiles régulièrement pour faire des liens avec la matière et la pratique. Je suis contente d’avoir fait un cours de Penser par nous-mêmes avant ce cours. Je pense que si j’avais commencé par ce cours en ligne, je ne crois pas que j’aurais été autant à l’aise à naviguer dans les différents concepts et outils de la pensée. C’est un excellent cours pour se fabriquer un coffre à outils pour animer.
– sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Pour un cours en ligne, je suis agréablement surprise de ma capacité à conserver mon intérêt jusqu’à la fin. Ma passion pour la pratique y est sûrement pour quelque chose. J’avoue trouver l’esthétique du site un peu vieillot, ce qui n’enlève en rien le potentiel de la structure. J’aurais aimé être amené à discuter en petits groupes pour faire une semblant de CRP en ligne avec un groupe assigné pour approfondir notre compréhension de la matière. Certains Journaux de bord nous amenaient à faire un peu cette démarche, mais je me disais qu’avec les nouvelles technologies, serait-ce possible de proposer des discussions Skype une fois aux deux semaines pour permettre un espcae de discussion en réel? Je lance l’idée!
J’aurais aussi aimé avoir une structure qui encourage la réaction de la communauté comme un groupe Facebook qui envoie des notifications quand il y a une réaction en lien avec notre intervention ou une nouvelle intervention sur un concept qui a attiré notre attention. Je suis peut-être trop influencée par Facebook, mais j’avoue que j’avais un peu de difficulté à me plonger dans la lecture des interventions de mes collègues à chaque semaine. Je n’avais pas l’élan de contribuer autant à ma communauté que dans un espace réel ou peut-être un peu plus interactif. Loin de moi l’intention de dire que la structure n’est pas adéquate. Je vois très bien l’intention de l’OVC de vouloir mettre en lien les participants. J’ai à quelques reprises fait appel aux textes de mes collègues pour me démarrer ou pour alimenter ma réflexion, mais j’aurais espérer plus d’interactions en formule CRP qui est plus une idée lancée, une autre personne réagit et ainsi une co-construction se fait.
J’ai apprécié avoir un rapport à faire à chaque semaine, cela a grandement contribué à mon assiduité et à garder le fil du cours. Cela a grandement facilité l’apprentissage en faisant le cours en module avec des vidéos et des textes pour alimenter sur la matière.
Globalement, je suis très heureuse d’avoir pris ce cours. Il a nourrit encore davantage mon souhait de me plonger encore plus dans la pratique. J’ai apprécié la disponibilité de ma tutrice et ses efforts pour me soutenir dans mon parcours. J’ai senti une présence sincère de sa part et cela n’est pas toujours vrai dans certains cours.
Merci à l’équipe, merci à la communauté !
On se verra probablement un jour ou l’autre dans un colloque, une CRP ou dans un parc. Faire de la philosophie, c’est possible partout! je ne suis pas certaine de cet énoncé…qu’en pensez-vous?
Andrée Ann Racine, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 08:38, a écrit:
1. Ce que je retiens du cours L’observation en philosophie pour les enfants, c’est que les communautés de recherche philosophique sont en quelque sorte une formation à l’éthique. En effet, les enfants sont encouragés à développer leur sens critique, leurs idées et surtout d’être capable de les défendre. De plus, l’une des finalité importante du cours est de faire en sorte que les enfants pensent par et pour eux-mêmes. Autrement dit, au travers des dialogues, des questions, des remises en question et des débats, les enfants vont se développer en tant que personne.
De plus, dans une communauté de recherche philosophique, le rôle de l’animateur est très important. Celui-ci doit être en mesure d’animer des discussions sans émettre son opinion, sans influencer le point de vue des élèves et surtout, sans brimer la parole de ceux-ci. Il doit poser les questions justes, reformuler, donner des exemples afin que tout le monde puissent comprendre la discussion et afin de faciliter l’aprentissage des élèves.
Aussi, les notions enseignées dans ce cours peuvent être très abstraits pour des enfants du primaire. Sans le savoir, les élèves apprennent à manier des éléments comme l’autocorrection, le doute, trouver des raisons, clarifier son propos, chercher (soit être capable de manier ces huit étapes : 1. frustration 2. doute 3. formulation de problème 4. formuler une hypothèse 5. vérification de l’hypothèse 6. découvertes de d’autres exemples qui remettent en question l’hypothèse 7. formulation d’une nouvelle hypothèse 8. Application de celle-ci).
En bref, je suis quand même impressionné de la panoplie de choses, de sujets que nous pouvons aborder avec des enfants. Il est certain que ce type de philosophie n’est pas la plus approfondie, mais il y a un début à tout!
2. J’ai apprécié ce cours d’observation de la philosophie pour les enfants. Le contenu est intéressant et complet, et la manière de le présenter est variée (vidéo, définition, les rapports…) Cependant, malgré le fait que j’ai apprécié faire cette formation à distance, je ne trouve pas que le site est adéquat. Il m’a fallu plusieurs visites pour comprendre où se situaient tous les éléments du cours et je trouve que le format d’écriture est trop petit. Cela fait en sorte que la matière semble plus dense et la lecture devient fatigante pour les yeux.
Malgré tout, j’ai grandement apprécié ce cours et je le recommande à tout ceux qui font une formation en enseignement, que ce soit au préscolaire/primaire ou au secondaire.
Joëlle Pelletier, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 08:57, a écrit:
Dans ma courte carrière et lors de mes récents stages, je n’ai jamais eu l’occasion de voir une classe où la philosophie pour enfant était présente. Le cours était donc très intrigant pour moi et il était donc certain que j’allais apprendre énormément.
Une des premières choses que j’ai apprises et qui m’a marqué c’est la richesse des communautés de recherche tant pour les enfants que les enseignants.
Sur le plan des élèves, ils peuvent y apprendre énormément de choses qui ne s’enseignent pas explicitement d’où l’importance d’avoir un contexte signifiant comme la communauté de recherche philosophique. Voici quelques exemples :
– ouverture sur le monde
– respect des autres
– citoyenneté
– structurer sa pensée
– communiquer efficacement
La communauté de recherche philosophique peut également aider l’enseignant dans sa tâche et dans son mandat. En effet, il peut utiliser ses moments riches pour passer quelques éléments du programme, mais aussi pour évaluer ses élèves indirectement.
– rejoint le programme
– triple mission
– compétences transversales:
· exploiter l’information
· Exercer son jugement critique
· structurer son identité
· communiquer de façon appropriée
– Compétences en ECR:
· comprendre des situations de la vie en vue de construire son référentiel moral
· Prendre position, de façon éclairée, sur des situations comportant un enjeu moral
· Pratiquer le dialogue moral
· développer des attitudes d’ouverture sur le monde et de respect de la diversité.
– Évaluation
La CRP permet aussi à l’enseignant de connaître ses élèves et de tisser des liens avec eux qui peuvent aider sa gestion de classe.
Aussi, j’ai trouvé très spectaculaire tout ce que les enfants pouvaient dire dans lors des séances de philosophie. Même à un très jeune âge, ils étaient capables de prendre position sur des sujets qui demandent un engagement cognitif complexe. Cela prouve bien que la philosophie amène les enfants à penser par et pour eux-mêmes en plus de structurer leur pensée. Cela m’a montré que la philosophie pouvait collaborer à la formation d’un citoyen responsable, un être conscient des autres et qui est capable d’empathie. WOW!
Or, j’étais loin de me douter que la philosophie était aussi riche, tant pour les élèves que pour les enseignants.
2-
1) J’ai trouvé le contenu intéressant. Les thèmes abordés étaient intéressants et j’ai aimé les vidéos, car dans les classes, la philosophie se pratique peu.
2) Je n’ai pas aimé la plate-forme du cours. En effet, avec toutes les nouvelles technologies, je trouve que le modèle faisait vieux et les multiples onglets me mélangeaient. Cela m’a pris quelques semaines avant de m’habituer. De plus, je n’ai pas aimé que le cours soit du mercredi au mercredi. J’aurais préféré qu’il soit du dimanche au dimanche comme les autres cours en ligne. Cependant, il était intéressant de pouvoir lire ce qu’écrivaient nos collègues semaine après semaine.
Marie-Christine Dutil, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 09:16, a écrit:
1. La première chose qui me vient en tête c’est la pertinence de la communauté de recherche philosophique (CRP). Je pense que cette méthode gagnerait à être diffusée de manière beaucoup plus large qu’elle ne peut l’être maintenant. Il y a tellement de bienfaits qui y sont reliés comme la prévention de la violence, l’éducation citoyenne et la recherche de ce qui est éthique. Au fil des semaines, j’ai de plus en plus été convaincue de la pertinence de l’instauration d’une CRP dans les cours d’éthique et culture religieuse.
Il me semble qu’il soit essentiel d’aider les enfants à utiliser différents outils de raisonnement. Ces habiletés et également les attitudes qu’ils développent pendant les discussions sont des choses très précieuses qui les suivront tout au long de leur vie. D’ailleurs, l’importance qui est accordée à penser par et pour soi-même durant tous les modules m’a marqué assez fortement. C’est tellement important et surtout de nos jours ! Dans un contexte où les opinions sont si facilement dévoilées à tous, il est important d’être alerte et d’avoir une certaine pensée critique vis-à-vis elles. Ce n’est pas toutes les interprétations qui se valent et cela vaut souvent la peine de nous construire une opinion qui nous est propre au lieu de prendre celle d’un autre qui pourrait n’avoir aucun sens. Il faut savoir reconnaitre les pièges, les présupposés qui fondent notre pensée pour être certains qu’ils sont raisonnables. Cette manière de penser aidera beaucoup à détruire certains préjugés et il est clair que ces temps-ci, envers les immigrants ou les Arabes, beaucoup de préjugés circulent et auraient avantage à être modérés.
Ce que je fais ici c’est le lien entre ce que la CRP aide à développer chez les jeunes et la transposition de la pertinence de ces outils dans la compréhension de l’actualité. N’est-ce pas une des nobles causes de l’éducation ? Alors pourquoi est-ce qu’on attend encore avant de former de multiples CRP ?
En plus de cela, je trouve que le climat créé par une CRP dans une classe est très bénéfique pour tous, autant pour les élèves que pour l’enseignant. C’est un esprit de dialogue et d’ouverture que nous demandons à tous. La CRP demande toujours d’avoir un esprit prêt au changement et c’est d’autant vrai pour nous, futurs enseignants. Il faut se dire qu’il est possible d’être étonné par ce que les enfants disent, d’être abasourdis et de devoir reconnaitre que l’angle duquel ils regardent une situation est très pertinent et nous fait vous les choses autrement.
2. Sous l’angle du contenu, je considère que ce cours était assez complet et donnait une bonne vue d’ensemble de ce qu’est la philosophie pour enfants. Par contre, je suis consciente que je ne suis absolument pas prête à créer une CRP dans ma classe. Il me manque encore de la formation plus concrète. Mais il semble qu’avec ce cours, une vue à 360 degrés ait été donnée concernant les rôles des participants et de l’animateur, les éléments, les outils et les habiletés en passant par la préparation de cette CRP et les conséquences qu’elle peut engendrer.
Sous l’angle de sa forme, je trouve que pour un cours en ligne, la forme est assez bonne. Il est assez facile de se repérer dans l’OVC une fois que tu as fait les premiers pas et une bonne exploration. Par contre, je crois toujours qu’il serait très pertinent de faire ce cours sous une forme humaine et non virtuelle. L’interaction qui est demandée entre les différents participants du cours en serait beaucoup plus pertinente. Il faudrait alors un cours qui pourrait prendre la forme d’un séminaire ou du moins, qui laisserait une grande place au dialogue.
Alexandra Côté, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 09:43, a écrit:
1. Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vont ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce cours m’a permis de mieux saisir les avantages de mettre en place une communauté de recherche à l’école. Je comprends maintenant que la communauté de recherche en philosophie est un très bon moyen pour accomplir les 3 missions de l’école québécoise qui sont instruire, socialiser et qualifier. En effet, la communauté de recherche permet aux élèves d’entrer en relation et d’apprendre à interagir correctement avec ceux qui les entourent. Par le dialogue, les élèves sont amenés à développer leurs idées et leur pensée critique tout en demeurant respectueux et ouverts d’esprit. Par le fait même, les enfants deviennent plus critiques et développent un jugement plus juste. Évidemment, en développant ces habiletés, on contribue à former des citoyens plus responsables et donc une meilleure société. De plus, cela est d’autant plus important dans une société comme la nôtre où les médias sont omniprésents. Il ne faut pas oublier de mentionner que la communauté de recherche en philosophie transmet des valeurs importantes liées à la vie en société comme l’entraide et la coopération. Comme l’individualisme prend beaucoup de place de nos jours, je crois qu’il serait bien de remettre au premier plan les valeurs énoncées précédemment qui sont essentielles pour former une société harmonieuse. J’ai été surprise à plusieurs fois par les idées et les propos des enfants. En effet, ceux-ci, malgré leur jeune âge, formulait des hypothèses et des arguments solides et très réfléchis. Certains étaient en mesure de pousser leur réflexion très loin, ils faisaient référence à des arguments et des exemples auxquels je n’aurais jamais pensé.
D’ailleurs, je n’avais jamais vu d’enseignants animer une activité philosophique auprès d’enfants et j’avais un peu de difficultés à voir quelle forme cela prendrait. Les différentes vidéos m’ont fait voir le rôle que devait jouer l’animateur dans ces communautés. Je considère donc l’animateur comme un guide et un médiateur qui est là pour proposer des textes et des sujets qui sont en lien avec les intérêts des enfants. À travers les questions que soulèvent les enfants et les discussions qui s’en suivent, l’enseignant doit susciter des occasions pour développer la pensée critique de chaque enfant. L’enseignant offre donc un contexte qui favorise l’épanouissement et le développement de la pensée critique des enfants.
2. Quelle est votre appréciation du cours:
Pour ce qui est du contenu du cours, il a contribué à ma formation professionnelle très concrètement. Je me sens maintenant plus outillée pour mettre en place une communauté de recherche dans ma classe. Je crois même que je serais prête à le faire à n’importe quel cycle. Le contenu varié et touchant à tous les aspects de la philosophie m’a permis de mieux comprendre comment animer de telles activités. Par contre, je n’ai pas vraiment apprécié la forme du cours. J’ai eu beaucoup de difficultés à saisir le fonctionnement de l’OVC et comment je devais faire les différentes activités.
Philippe Franc, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 09:54, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce cours m’a permis de prendre en considération les bienfaits de la pratique de la philosophie en communauté de recherche au sein d’une formule pédagogique. Dans mon futur rôle d’enseignant, il est alors intéressant de sortir du moule et ce cours nous offre par l’observation une splendide occasion de développer une approche par la philosophie.
Les dernières semaines, le travail du journal de bord m’a permis de m’ouvrir davantage sur le positif d’une pratique philosophique au sein d’un groupe d’enfant. L’impact sur leurs compétences sociales, sur l’apprentissage de l’éthique, etc. Ceci rend alors la philosophie avec les enfants plus intéressante et favorise du même coup son insertion dans l’idéologie pédagogique que je me suis fixé en tant que futur enseignant. Puisqu’elle crée les conditions gagnantes par rapport aux rapports humains et par rapport à la réussite scolaire. Les expériences que l’on en retire sont exceptionnelles, mais ce qui ressort davantage est les processus utilisés dans le but d’acquérir cette dite expérience.
Le rôle de l’animateur de la communauté de recherche est sans aucun doute l’élément qui m’a le plus marqué. En effet, ceci est inspirant puisqu’il donne des outils nécessaires à la pratique de la philosophie au sein d’une communauté de recherche, mais des outils qui aide également à la pratique pédagogique dans une classe. En effet, les méthodes attribuées aux animateurs telles que l’aide à la considération de plusieurs points de vue sont pratiques puisque dans la vie de classe cette habileté peut venir supporter l’enseignant qui veut gérer un conflit, qui veut discuter de la vision des anglais en à l’époque de la Nouvelle-Franc, etc. De plus, le rôle de guide qu’est donné à l’animateur est également un rôle qui me convient tout à fait dans la lignée pédagogique que je privilégie.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
Le contenu du cours est très intéressant, et ce, dès les premiers instants. Les notions que l’on y trouve nous donnent la chance de découvrir une facette de la philosophie qui n’est pas coutume de voir autant au sein d’une classe que la forme que le tout prend. Je considère cela comme étant autant formateur dans le cadre de mon baccalauréat enseignement primaire. De plus, chaque semaine le contenu du cours était supporté par des éléments signifiants. Les sujets des séquences étaient très intéressants. Chaque enfant pouvait y avoir un petit moment de gloire. Ce fut très formateur.
– sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Malgré avoir grandement apprécié le contenu, la plateforme m’a déçu. Au début de la session, il faut grandement s’adapter au site du cours. Ceci indique qu’il y aurait sans doute un problème. Puisque la plateforme est le principal véhicule pédagogique utilisé, il faudrait que la navigation au travers de ce dernier soit davantage instinctive. De plus, j’ai eu plusieurs problèmes en ce qui concerne la remise de mes rapports révisés. Malgré le fait que je les ai remis à temps et qu’il m’est possible d’observer le travail réalisé via le secrétariat, j’obtenais toujours le commentaire du superviseur me disant qu’il n’y avait pas de travail à mon nom, ce qui m’a irrité. Toutefois, du moment où tout est assimilé on remarque que le site offre l’option intéressante de voir les commentaires, observations, opinions et réalisations des autres étudiants. La majorité des séquences étaient très pertinentes et intéressantes.
La pédagogie utilisée est très intéressante du point de vue que nous travaillons toutes les semaines afin de développer les compétences demandées par le cours. L’appui d’un superviseur attitré est très apprécié. Il serait toutefois intéressant de voir des commentaires sur les sections de journal de bord.
Andréanne Hudon, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:10, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Grâce à ce cours de philosophie des enfants, j’ai acquis énormément de connaissances qui me seront utiles dans ma future carrière d’enseignante, mais aussi dans mon quotidien. Je comprends maintenant l’importance de faire de la philosophie avec les enfants. En effet, une CRP permet le développement de diverses habiletés cognitives. Les enfants sont amenés à travailler ensemble, à se respecter, à adopter une ouverture d’esprit concernant une multitude de sujets, à développer une écoute active, à s’autocorriger et biens d’autres encore. Ces habiletés leurs seront utiles autant dans leur parcours scolaire que dans la vie en générale. Travailler la philosophie très tôt avec les jeunes permet de former de bons citoyens.
Grâce a ce cours, je comprends vraiment mieux le rôle de l’enseignant dans une communauté de recherche. Celui-ci est important, mais ne doit surtout pas prendre toute la place. En effet, il est davantage un participant présent pour guider les élèves dans leur réflexion sans nécessairement imposer une méthode de faire particulière. Il doit faire apprendre aux élèves à développer leur propre vision, leur propre façon de pensée, à s’exprimer clairement, à écouter les autres, à justifier leurs idées, etc. L’enseignant qui anime une CRP questionne les élèves, les aides à porter une réflexion plus profonde, les écoutes pour faire avancer la discussion.
La philosophie permet aussi aux élèves d’acquérir une certaine maturité. Je m’explique. Dans le module 10, qui fut mon module préféré dans ceux présentés, on explique que travailler la philosophie avec les enfants aide à la prévention de la violence et à la résolution de conflits. On mentionne que le dialogue et la parole sont de bons outils pour contrer ces problèmes sociaux. Je trouve personnellement que d’apprendre aux enfants à échanger avec l’autre personne, à prendre le temps de s’exprimer va réellement les aider à diminuer leurs actes de violence. C’est une belle façon de leur apprendre à devenir de futurs bons citoyens en leur montrant très vite une bonne façon de vivre dans un monde démocratique et où il est important de faire valoir son opinion, ses idées, ses jugements.
Finalement, ce cours m’a permis de savoir comment et quand faire de la philosophie avec les enfants. Je sais maintenant que je peux pratiquer cela en tout temps avec les élèves. Faire des CRP avec mon groupe va permettre de structurer la pensée des enfants et c’est un bon atout non seulement en philosophie, mais dans toutes les matières ainsi que dans leur vie au quotidien. Bref, je vois essentiellement du positif à mettre en place cette pratique dans ma future classe. En tant qu’enseignante, je vois plusieurs avantages à devenir l’animatrice d’une communauté philosophique dont l’ouverture d’esprit vis-à-vis plusieurs sujets et une meilleure compréhension du monde.
Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
À travers les différents modules, j’ai trouvé que le contenu était très bien disposé. Ainsi, tout au long des modules, il était facile de bien comprendre chacun des sujets abordés et de faire des liens avec les sujets vus précédemment dans l’OVC. Le fait que la théorie vue dans un module soit mieux représentée dans une vidéo permettait de mieux comprendre et de s’illustrer les éléments à l’étude. J’ai appréciée l’entièreté de ce cours, car à chaque semaine, j’ai fais plusieurs apprentissages qui seront significatifs tout au long de mon parcours.
-sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Au début, j’avais quelques difficultés à bien comprendre le site du cours. Toutefois, après l’avoir utilisé à plusieurs reprises, je le trouvais très bien. En effet, dans chacun des modules, les sections étaient très bien divisées ce qui permettait de bien nous guider dans nos choses à faire. Aussi, pour chacun des éléments réalisés, il était possible de voir les opinions, les idées et les visions des autres ce qui permet d’enrichir les nôtres. Je trouve que c’est un point fort de l’OVC puisque nous pouvions nous faire une idée claire du sujet avant même de se prononcer dans nos journaux de bord ou encore dans nos rapports. Il était aussi facile de parfaitement comprendre les lectures et les vidéos grâce aux échanges des élèves du cours.
Mariane Leblond, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:11, a écrit:
1. Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ce que je retiens, c’est d’abord que les enfants sont capables de participer à des discussions beaucoup plus profondes que ce à quoi je m’attendais. Au primaire, nous avons tendance à nous limiter aux apprentissages prescrits par le programme, mais ma participation au cours de Philosophie pour les enfants m’aura persuadé d’inclure de ses dialogues dans ma classe.
La pratique de la philosophie amène les élèves à développer une multitude d’attitudes, telles que l’ouverture d’esprit, l’autocorrection, l’écoute, le respect, la tolérance, etc. Cette pratique va de pair avec les valeurs que l’école tente d’inculquer aux élèves. De plus, elle aide à la prévention de la violence. Les élèves développeront donc, à travers les dialogues auxquels ils participeront, des attitudes utiles en cas de conflits (résolution de conflits). En soi, cette pratique est favorable pour les élèves, car elle permet à chacun d’eux de se forger une pensée critique, propre à la formation d’un bon citoyen dans un milieu démocratique.
Je retiens aussi les bienfaits apportés aux enseignants. En effet, la pratique de la philosophie au primaire amène le développement d’habiletés chez les enfants, ce qui favorisera un climat de respect en classe. Grâce à cette pratique, les élèves apprennent à voir l’erreur d’une tout autre façon. Il n’y a pas qu’une seule réponse et l’animateur (l’enseignant) ne la détient pas plus que les élèves. En tant que future enseignante, j’aime que mes élèves me témoignent leur désaccord lorsque nous parlons collectivement. Cela me prouve qu’ils écoutent et qu’ils se sentent à l’aise de partager avec les autres leurs impressions et leur perception du sujet.
Finalement, je dirais que ce qui m’a le plus marqué, c’est les commentaires que les élèves partageaient dans les épisodes à écouter. Leurs propos sont si profonds et pensés, même au premier et au deuxième cycle. Eux-mêmes semblent sentir les bienfaits de cette pratique sur leur humeur, leur développement scolaire et social. Ils disent être plus ouverts aux autres et ils s’affirment dans leurs différences. En tant qu’enseignante, je suis consciente que les élèves ont souvent de la difficulté à justifier leur opinion (dans les classes que j’ai observées). Les enfants qui pratiquent la philosophie ont plus de facilité à justifier leurs dires et c’est une des nombreuses raisons qui me pousse à croire que la philosophie pour enfants devrait être mise en place dans les écoles du Québec. Les enfants, autant que l’enseignant, en ressentent des bénéfices.
2. Quelle est votre appréciation de ce cours:
sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants);
sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)?
Pour moi, ce fut ma deuxième expérience en philosophie pour enfants. Le contenu de ce deuxième cours était complémentaire au premier. En effet, nous nous sommes attardés plus en détail aux compétences développées chez les élèves. Le contenu du cours était très intéressant et formateur. De semaine en semaine, je développais un intérêt plus fort pour la philosophie pour enfant. Aujourd’hui, je reste convaincue que j’aimerais l’inclure dans mon enseignement plus tard.
Ce qui était intéressant, c’est que nous avions plusieurs tâches distinctes à faire chaque semaine, ce qui rendait le tout plus captivant. Nous avions une séquence du documentaire à regarder, des lectures à faire, puis des rapports à produire. J’ai surtout aimé le partage entre les participants du cours, qui était favorisé par les sections Recherche d’une justification. Ainsi, il nous était possible de voir d’autres points de vue, différents des nôtres. Il y avait donc une notion de partage entre participants, même si le cours était en ligne.
La forme du cours (OVC) m’a d’abord paru complexe dans les deux premières semaines d’utilisation. Toutefois, je m’y suis rapidement habitué et au final, j’aime ce fonctionnement pour un cours universitaire. Comme mentionné plus haut, le site nous permet d’accéder aux opinions des autres participants. Contrairement à ENA, où nous ne pouvons pas accéder aux semaines à venir, l’OVC nous permettait de prendre de l’avance dans nos lectures et dans notre visionnement des séquences pour ainsi accorder le cours à notre horaire chargé respectif.
Francis Catellier-Poulin, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:25, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Alors que je ne savais pas trop dans quelle galère je m’embarquais en m’inscrivant au cours d’observation en philosophie avec les enfants, je me trouve finalement heureux d’avoir conclu mon programme d’études philosophiques de la sorte. En effet, après avoir refait le chemin de la philosophie au travers des siècles en suivant ses grands auteurs et ses grands thèmes, voilà que la philosophie avec les enfants m’a ramené, en fin de parcours, aux choses les plus concrètes et les plus simples. Le fait de passer des Kant, Platon, Descartes ou autres Hegel, aux Olivier, Rosalie, Zoé, Charles-Olivier et autres Maxine a quelque chose de foncièrement désarçonnant mais aussi de profondément essentiel. Cela rappelle, cela cimente l’idée que la philosophie n’est pas une discipline qui doit être reléguée aux bibliothèques et aux facultés d’université, mais qu’elle doit plutôt vivre et s’insérer dans notre quotidien.
Cette idée qu’il est impératif que la philosophie s’insère plus profondément dans la vie d’aujourd’hui a bien été mise en relief à mes yeux par les liens qui ont été établis dans le cours entre la vie citoyenne démocratique et la philosophie pour les enfants : à savoir la façon dont elle rend les individus plus autonomes intellectuellement, la manière dont elle éduque au dialogue, à l’écoute des autres, à développer des relations pacifiques, à s’exprimer aussi. On dit souvent de nos jours que la démocratie est en crise, pour toutes sortes de raisons. C’est peut-être parce que nous nous sommes contentés de la « mécanique » démocratique sans travailler à développer les attitudes qu’elle exige. Or, la philosophie pour les enfants semblent précisément offrir une solution à ce problème*.
On dit aussi souvent que notre monde est en crise de sens. Or, la philosophie offre justement aux enfants des outils pouvant leur permettre de donner davantage de sens à ce qu’ils entendent, voient, lisent et pensent : des outils intellectuels leur permettant par exemple de mieux organiser leurs connaissances, des vues d’ensemble leur permettant de mieux lier ces connaissances au sein d’un tout cohérent, enfin une pratique fondée sur la coopération, mettant en jeu non seulement les connaissances des enfants mais aussi leur expérience et leur personnalité. Comme il est dit dans le manuel du cours : « les enfants ont accès à un socle commun d’interrogations qui leur permet de voir l’unité, c’est-à-dire les interrelations des différents domaines de l’expérience humaine ». Cela me semble répondre pertinemment au défi de la perte de sens causée en grande partie par le morcellement de nos vies, au travers des innombrables sources d’informations et d’expériences qui nous entourent.
Enfin, mis à part ces considérations plus générales, j’ai été aussi marqué par les enfants. Je les ai trouvés surprenants, intelligents, touchants, et la philosophie leur donne certainement la chance de faire resplendir cette intelligence qu’ils portent en eux mais qu’il est de notre devoir de cultiver.
Non seulement la philosophie n’est pas réservée à une élite érudite mais il existe en plus des méthodologies tout à fait crédibles pour l’enseigner aux enfants, ce qui la rend plus pertinente que jamais, me semble-t-il. Voilà ce que je retiens de ce cours.
* Il est curieux de noter que les cours de Philosophie de l’éducation et celui d’Observation en philosophie pour les enfants, qui ont tous deux d’ailleurs marqué la fin de mon programme d’étude, semblent se répondre : le premier s’attachant beaucoup à définir les crises que vit le monde de l’éducation, et le second s’attachant à proposer une piste de solution.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants) ?
J’ai trouvé que la série documentaire était fort intéressante et très bien réalisée. J’ai énormément apprécié les séquences vidéo avec les enfants. On y fait des découvertes tout à fait surprenantes. Les textes du manuel sont aussi fort bien écrits. De façon générale, j’ai trouvé le cours intéressant, instructif et inspirant.
Par contre, je dois avouer que j’étais souvent laissé sur ma faim. J’aurais aimé souvent en apprendre plus, ou aborder plus profondément les aspects techniques de tel ou tel aspect de la philosophie avec les enfants. Au lieu de cela, les textes nous ramenaient souvent à des considérations générales qui se répètent quelque peu de module en module. J’ai l’impression que l’on a voulu présenter la matière sous une forme itérative, de manière à montrer de quelle façon tous les éléments de la philosophie pour les enfants sont interreliés, mais cela a pour inconvénient que les composantes de la matière ont des contours moins bien définis me semble-t-il. Sinon, les chroniques inspirées de la série télévisées ne m’ont pas paru du tout essentielles. Les textes du manuel reprennent déjà en bonne partie le contenu de la série télévisée, si bien que les chroniques paraissent après cela un peu superflues. J’aurais aimé par ailleurs que les documents de la bibliothèque soient clairement classifiés en documents obligatoires et en documents facultatifs ou complémentaires. C’était un peu fourre-tout par moments.
J’aurais bien aimé aussi avoir des informations sur l’état de la philosophie avec les enfants au Québec, bien sûr mais aussi dans le monde, savoir de quelle façon le projet fait sa route (même si je comprends que les sites web et pages Facebook sont là pour ça).
2- Quelle est votre appréciation de ce cours sous l’angle de sa forme (OVC: la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne) ?
L’OVC bonifie certainement l’expérience de cours en ligne. Et vu le caractère dynamique que suppose le visionnement des séquences, pendant lesquelles il faut prendre des notes, écrire des commentaires, consulter les textes, une telle structure s’imposait sans doute. Il me semble toutefois que l’aspect coopératif de l’OVC aurait pu être davantage mis à contribution si on nous avait proposé par exemple des exercices de délibération, ce qui d’ailleurs aurait pu nous permettre de travailler d’une manière différente sur les compétences philosophiques. Cela aurait pu remplacer de manière intéressante certains éléments des journaux de bord un peu… conventionnels : « qu’avez-vous retenu de ce module? ». Autrement, réservées à un simple exercice de comparaison avec les autres, on tend avec les semaines à se distancier des plates-formes d’échange – du moins ce fut mon cas. Enfin, j’ajouterai que la feuille de route ne m’apparaissait pas assez concise et que les schémas étaient plus mélangeants qu’autre chose. Par expérience, la feuille de route est LA référence de l’étudiant à distance. Il faut que l’information y soit archi-claire. Il est utile aussi d’y retrouver la pondération des exercices à produire.
Dominique Dumais, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:33, a écrit:
1- Je retiens beaucoup de choses de ce cours, la philosphie chez les enfants est très complexe mais peut être très bénéfique pour les élèves. Que ce soit pour la prévention de la violence ou la compréhension de certain termes et actions, la philosophie chez les enfants est selon très importante. Elle pousse les enfants à réfléchir par eux–mêmes au lieu que la réponse leur soit donnée par un adulte.
2- J’ai beaucoup aimé le contenu présenté lors du cours, les points étaient importants ET intéressant, les sujets philosphiques abordés étaient aussi trés stimulants.
J’ai eu de la difficulté avec l’OVC (malgrés l’introduction et la présentation) au départ, la complexité du site m’a même découragé au début, mais plus j’utilisais le site plus je comprenais qu’il est en fin de compte très simple.
Félix Leblond, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:50, a écrit:
1- Je retiens de ce cours une nouvelle approche pédagogique afin de permettre à des enfants de développer des capacités intellectuelles intéressantes. Je ne connaissais pas la philosophie pour enfant et j’ai été enchanté de découvrir dans les capsules quelle forme elle prenait, forme que j’ai trouvé adapté à la situation, stimulante pour les enfants et pertinente dans ce qu’elle prétend leur enseigner. Je crois vraiment que la philosophie pour enfant permet d’arriver à un résultat et c’est ce qui m’a marqué.
2-
J’ai aimé découvrir les formes que prenait la philosophie pour enfant dans le réel à l’aide des capsules, mais aussi à l’aide des définitions théoriques. Je crois que le cours n’aurait pas eu le même impact sans l’un ou l’autre de ses concepts.
Le site est facilement abordable quant à son utilisation, et les auxiliaires sont contactables. Cela m’a fait apprécié la navigation et la réalisation des tâches.
Claudie Mercier, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:51, a écrit:
1- Ce cours m’a permis d’en apprendre sur moi-même, mais également sur mon futur métier, celui d’enseignante au primaire. Je réalise à quel point l’enseignant a un rôle à jouer dans l’expérience de l’enfant, mais également pour son propre expérience. Il est important de faire de la philosophie avec les enfants, car cela les aidera dans leur quotidien et ce, pour le restant de leur vie. Faire de la philosophie leur permet d’acquerir des valeurs et des connaissances grâce aux nombreuses discussions avec eux. Il est certain que plus tard, je consacrerai beaucoup de temps à la philosophie, car je remarque que chacun en ressord gagnant. Les adultes deviennent plus calmes et posés et les enfants apprennent à devenir de bons citoyens. Dans ce monde, il est important d’inculquer à nos enfants à accepter les idées des autres, mais non seulement à avoir une pensée critique sur divers sujets de la vie. Il s’agit de partager et d’échanger des opinions avec les autres, afin d’être en harmonie avec eux. J’avoue que ce qui m’a le plus marqué c’est l’importance de la philosophie avec les enfants. Moi-même à l’école primaire je n’avais pas de cours de philosophie et je réalise à quel point cela aurait été bénéfique pour tous. Également, je remarque qu’il y a plusieurs façons de faire de la philosophie comme le dessin, l’écriture, les présentations orales, etc. Il s’agit, oui en premier lieu, d’un dialogue, mais aussi d’un dialogue dans lequel chacun doit s’exprimer et respecter les autres afin de développer davantage diverses idéologies. Il y a plusieurs habiletés philosophiques que l’on doit enseigner à l’enfant comme celle de définir, de clarifier, de reformuler, d’interprêter, afin de rendre la discussion plus enrichissante, mais également afin que tous comprennnent bien les sujets abordés. Ainsi, les enfants pourront se bâtir une pensée critique.
2- Si j’avais une note à donner pour ce cours en ligne, ce serait sans aucun doute 10/10. J’ai énormément appris et ce, de manière très enrichissante. Les vidéos sont une technologie incroyable qui est bien plus interessante que de lire un livre. Les sujets étaients diversifiés toutes les semaines et j’avais réellement l’impression d’apprendre et ce, en ayant beaucoup de plaisir. Le contenu du cours n’était ni trop lourd ni trop simple, c’était un parfait juste millieu. Pour ce qui est du site de l’OVC, je n’ai aucun commentaire négatif à dire. C’était la deuxième fois que je suivais un cours en ligne et celui-ci était de loin le plus structuré. Le fait d’avoir une feuille de route toutes les semaines nous permettait de savoir réellement le travail que nous avions à accomplir. Le secrétariat nous permettait d’avoir accès aux commentaires et aux notes de chaque évaluation, ce qui aident les élèves à performer et à s’améliorer. Bref, la forme de l’OVC nous permettait d’être bien informé sur les différentes tâches que nous avions à accomplir toutes les semaines et ce, de manière très structuré. Il peut être difficile de suivre un cours en ligne, mais celui-ci tant par les feuilles de routes, le secrétariat, les séries documentaires, tout étaient mis en place parfaitement pour notre compréhension.
Marie-Pier Bédard Desrochers, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 10:59, a écrit:
1- Je retiens plusieurs choses de ce cours. Premièrement, j’ai appris qu’il faut guider les élèves sans trop vouloir leur imposer une direction ou une façon de penser. Il faut les aider à développer leur jugement critique, à exprimer leur pensée et à se justifier, ainsi qu’à construire leur vision du monde. Aussi, je retiens que même si l’enseignant occupe une place importante dans la classe, ce sont les élèves qui doivent être au centre de la discussion en philosophie. L’enseignant doit donc accepter de s’effacer, dans le but d’aider les élèves à réfléchir et à se questionner. De plus, j’ai noté que la mise en place d’une communauté de recherche en philosophie permet aux élèves de structurer leur pensée, ainsi que d’apprendre à respecter le point de vue des autres. Cela forme donc les élèves à devenir de meilleurs citoyens, avec une bonne capacité d’écoute et d’ouverture. Puisqu’il n’existe que des points positifs à la CRP, il n’y a aucune raison de ne pas l’utiliser en classe, surtout qu’elle peut être insérée à peu près n’importe où dans l’horaire. Je crois que ce que je retiens de plus important dans ce cours, c’est que j’ai envie de tenter l’expérience avec mes futurs élèves.
2- Je considère que le contenu du cours est très intéressant et il est pertinent pour les futurs enseignants. Il est facile de créer des liens entre les différents éléments à l’étude et le contenu est divisé de façon à assurer la compréhension. Les sujets abordés sont également très bien choisis. J’apprécie la forme de l’OVC, car je trouve que cela fait différent des forums traditionnels auxquels nous sommes habitués. C’est plus interactif, cela nous permet d’échanger et d’observer les opinions et les points de vue des autres. L’élément que je préfère et que je trouve le plus enrichissant, c’est le fait de visionner les séquences vidéo. Elles illustrent parfaitement le contenu du cours. J’ai adoré!
Myriam Brouillette, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 11:03, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Le cours m’a d’abord permis de réaliser à quel point les visées du Programme de formation de l’école québécoise et celles de la philosophie pour l’enfant se ressemblent. En effet, par la mise en œuvre des processus de recherche, les élèves s’engagent dans un projet où ils devront communique de façon appropriée en formant leur jugement critique afin d’être de meilleurs citoyens. On remarquera que cela sous-tend les trois orientations du programme (instruire, socialiser, qualifier) en plus de travailler à former les compétences transversales. Effectivement, en faisant vivre la démocratie aux enfants, la philosophie permet de développer les compétences d’ordre intellectuel (résoudre des problèmes, exercer sa pensée critique, mettre en œuvre sa pensée créatrice), d’ordre méthodologique (pratiquer des méthodes de travail efficaces), d’ordre personnel et social (développer son identité personnelle, entretenir des relations interpersonnelles harmonieuses, travailler en coopération, faire preuve de sens éthique) et d’ordre de la communication (communiquer de façon appropriée). Ainsi, on remarque l’amplitude des habiletés développées en philosophie. Ces compétences permettent aussi d’avoir une meilleure réflexion lors de périodes classes liées à d’autres matières ainsi que s’impliquer davantage dans ses apprentissages. C’est la plus grande découverte que j’ai faite, car je croyais qu’il était très difficile d’intégrer la philosophie aux classes traditionnelles par manque de temps. Maintenant, il me semble évident qu’elle ne peut qu’enrichir les apprentissages des élèves ainsi que favoriser le développement de classes où les élèves sont engagés dans leurs apprentissages.
Je retiens aussi que la communauté de recherche en philosophie est axée sur la délibération et qu’elle permet d’apprendre à vivre avec les autres dans le respect des opinions et des raisons avancées par chacun. En apprenant ceci, on arrive à développer des dialogues raisonnables qui diminuent la violence et permettent une pacification des relations. On peut donc dire que cela contribue à former des citoyens raisonnables qui font preuve d’une rationalité tempérée par le jugement.
Comme le but de la philosophie vise à se corriger soi-même pour pouvoir aller à l’encontre de l’autre dans sa différence et sa richesse, elle permet à l’enfant d’être un membre actif d’un processus de délibération qui le conduit à nuancer son jugement. Par ce fait même, la philosophie formera aussi ses émotions pour que l’enfant arrive à comprendre les raisons qui guident ses actions.
De surcroît, elle permet de développer la capacité d’entrevoir ce qu’il adviendrait si tout le monde adoptait une position en ayant un souci de rigueur dans la recherche du problème (universalisation). C’est en voulant tenir compte de l’entier du problème que le membre de la CRP sera appelé à se remettre en question dans sa quête de sens.
Finalement, il est important, à mon avis, de retenir qu’à l’intérieur de cette recherche de réponse au problème le membre de la CRP sera amené à se dépasser sur le plan social et cognitif à travers le dialogue et l’intériorisation de celui-ci.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours:
– sous l’angle du contenu (philosophie pour les enfants); J’ai apprécié découvrir la richesse des compétences que peut développer la philosophie avec les enfants. Cela m’a permis d’observer des élèves qui se livrent et qui tentent du mieux qu’ils peuvent de résoudre des problèmes complexes qui tiennent compte de plusieurs aspects éthiques. Ils sont prêts à être confrontés à l’inconnu et à utiliser leurs ressources pour arriver à enrichir la réponse de la communauté en admettant s’être trompés si tel est le cas. Bref, je trouve que le respect de la différence est très important et que par la confrontation d’idée de façon pacifique on arrive à développer une reconnaissance de l’autre très importante. Effectivement, à un jeune et moins jeune âge, il peut être difficile d’admettre que l’autre apporte une opinion intéressante bien qu’elle diffère du nôtre. Bref, l’orgueil est mis de côté dès un jeune âge et on développe l’esprit de coopération qui permettra de former des citoyens moins égoïstes qui se pencheront davantage sur des questions laissées en suspens. Ils ne deviendront pas des moutons, mais ils auront développé plusieurs outils pour aiguiser leur esprit critique ce qui me semble non négligeable.
– sous l’angle de sa forme (OVC:la pédagogie utilisée dans ce cours en ligne)? Je crois que la pédagogie utilisée dans ce cours était appropriée au contexte de cours à distance. L’appui des tuteurs permettait de savoir où se diriger et comment atteindre les objectifs du cours. Les feuilles de route étaient assez élaborées pour comprendre le travail à faire. Par contre, je crois que la plage horaire du mercredi au mercredi n’était peut-être pas idéale. De plus, je trouve que le site comporte trop d’onglets pour bien s’y repérer, car il m’a pris presque toute la session pour sentir que je savais où aller. Cet aspect pourrait être amélioré, sinon le reste m’a permis de réaliser des apprentissages significatifs.
Jovane Leclerc, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 11:05, a écrit:
1. Je dirais que tous les aspects positifs de la philosophie pour enfants et ses retombées sont les éléments que je retiens le plus et qui m’ont également le plus marqués. Je trouve qu’il est impressionnant de constater que la communauté de recherche a autant d’impacts variés pour les enfants qui y participent. Ces impacts, par leur diversité, peuvent être réutilisés dans plusieurs situations. Par exemple, le fait de s’exprimer dans une CRP amène les participants à s’ouvrir aux autres, à la multitude des points de vue, aux différences, mais les invite également à se faire confiance et à se questionner. Ils osent dévoiler leur opinion et ils sont par la suite invités à dépasser cette simple opinion pour en trouver les raisons. Ils sont confrontés au fait que malgré leur certitude d’être bien compris, d’autres participants leur demanderont de préciser leur pensée. Ils pourront parfois modifier leur opinion à la suite des délibérations ou des critiques raisonnables adressées par leurs pairs. Ils apprendront à construire dans une communauté. Cela est ensuite réutilisable dans la vie en groupe, que ce soit en classe, à la maison ou en communauté. Ils apprennent le respect, l’écoute et l’ouverture aux autres.
Ils sont conscientisés au fait que le dialogue est une solution à la violence, ils sont habitués de donner leur opinion et d’écouter celle des autres même si elle est différente. Ils savent que leur opinion n’est pas l’opinion ultime, que tous peuvent penser différemment et ils sont prêts à considérer le point de vue des autres de façon aussi valable que le leur. Cela est idéal dans une perspective de non-violence et de paix.
Dans la communauté de recherche philosophique, ils sont invités à pratiquer et à utiliser plusieurs habiletés de la pensée. Ces habiletés sont utiles dans les matières scolaires ainsi que dans la vie quotidienne. Elles peuvent donc être transférées dans de nombreuses situations. Ils apprennent à réfléchir, à se questionner, à rechercher et peuvent ensuite utiliser toutes ces habiletés en français, en mathématique, en éthique et culture religieuse, par exemple. Ils apprennent également à réfléchir sur ces habiletés afin de les utiliser correctement et de manière efficace.
En apprenant à penser par et pour eux-mêmes (l’objectif de la philosophie pour enfants), ils sont plus réfléchis et ne se laissent pas influencer par les belles paroles des autres. Ils seront aptes à prendre leurs décisions par eux-mêmes et à effectuer leurs propres choix. Ils seront prêts pour la vie en société démocratique et seront protégés contre les beaux parleurs ou les gens ayant des intentions malhonnêtes.
2. J’ai grandement apprécié ce cours, pour son contenu et pour son fonctionnement par l’OVC. Plusieurs aspects de la philosophie ont été exposés et j’ai pu me familiariser avec le contenu tout au long des modules grâce aux vidéos ainsi qu’aux lectures. J’ai trouvé que le cours était bien divisé et que les habiletés étudiées à chaque module était en lien avec la thématique. Je connais mieux la philosophie pour enfants maintenant et l’observation des CRP me permettra d’essayer de l’inclure dans mon enseignement. Grâce aux différents modules, je me sens plus apte à tenter l’expérience avec mes élèves et mes futurs élèves.
Le fait qu’il y ait des travaux à remettre à chaque semaine et qu’un module soit étudié m’a été bénéfique. Cela m’a permis de ne pas prendre de retard et de toujours effectuer les travaux demandés à temps. L’OVC, par sa nature collaborative, m’a fait vivre une expérience très intéressante pour un cours à distance. Il y avait collaboration entre les étudiants et les réponses et questions de mes pairs m’ont aidé tout au long des modules.
Samuel Brousseau, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 11:15, a écrit:
1) À la lumière des apprentissages réalisés dans ce cours, je suis à même de comprendre l’importance de pratiquer la philosophie avec les enfants, et ce, dès le plus jeune âge. Je me suis aperçu à quel point la pratique du dialogue et de l’échange dans le cadre d’une communauté de recherche peut être bénéfique pour le développement de la pensée critique d’un élève, mais aussi pour sa capacité de réfléchir par et pour lui-même. Étant moi-même un futur enseignant en éthique et culture religieuse, je constate que le travail de l’enseignant est très important dans l’optique où il doit non seulement gérer les discussions en tant que maître d’œuvre de la communauté de recherche, mais également agir à titre de guide dans la discussion afin que celle-ci prenne la tournure voulue. Toutefois,j’ai également constater dans le cadre de ce cours, que l’erreur est facile pour un enseignant désireux de trop s’impliquer dans la discussion. En fait, tout réside dans un dosage adéquat des interventions faites auprès des élèves. Chose certaine par contre, c’est que bien que le travail de l’enseignant soit parfois des plus délicat lors de la pratique du dialogue avec ses élèves, il n’en demeure pas moins qu’il est important et qu’il permet, en quelque sorte, aux élèves de développer des compétences qui leur serviront certainement dans toutes les sphères de leur vie d’adulte.
2) Personnellement, j’ai trouvé le contenu du cours fort pertinent. J’y ai relevé des informations intéressantes sur la pratique de la philosophie avec des enfants, souvent bien plus jeune que ceux avec qui je travaillerai plus tard dans le cadre de mes fonctions d’enseignant.
Par rapport à la forme du cours, je dois dire que j’ai trouvé le fonctionnement pour le moins particulier dans l’optique où nous avions à analyser des séquences vidéos, et ce, de manière hebdomadaire. Malgré cela, j’ai trouvé l’exercice plutôt pertinent, une fois la barrière de l’incompréhension du site de cours franchie.
Marie-Eve Charette, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 11:22, a écrit:
1 – Le cours de philosophie m’a appris beaucoup de choses qui me seront très utiles dans ma carrière d’enseignante au primaire. En effet, ma vision de la philosophie en classe a complètement été modifiée grâce aux diverses vidéos présentées dans ce cours. Ainsi, je retiens d’abord que l’enseignant joue un rôle clé afin d’obtenir un bon déroulement des discussions entre les participants. En effet, l’enseignant doit agir comme guide, comme soutien, mais ce, jusqu’à un certain niveau. Il doit porter attention à ne pas influencer les dialogues ou les opinions des participants puisque les élèves doivent arriver à penser par et pour eux-mêmes.
J’ai également appris que tous les enfants peuvent participer à une communauté de philosophie. Les réponses des jeunes m’ont surpris et continuent de me surprendre. Qu’ils aient 5 ou 12 ans, ils réussissent tous à formuler leur opinion et à échanger entre eux. De plus, la parole est un moyen de communication qui libère la pensée. Cette dernière construit la parole en se construisant encore et encore par la parole. Le dialogue permet la réflexion, qui elle peut se modifier aussi en dialoguant. Elle peut se modifier à l’aide de l’autocorrection, acte par lequel un participant peut modifier son point de vue en étant ouvert à ce que les autres disent. Ainsi, la pensée critique se développe par cette démarche. La communauté de recherche est une grande roue qui permet de développer le regard critique sur ce que les autres pensent, mais aussi son propre point de vue.
De plus, la pratique de la philosophie au primaire à plusieurs apports positifs sur les membres qu’y participent. En effet, grâce à cette pratique les élèves développent leurs habiletés sociales telles que l’écoute, la collaboration, l’ouverture d’esprit, etc. Le respect est certainement la valeur la plus importante dans une communauté où le respect est la base de son fonctionnement. Si les jeunes se sentent respectés, ils partageront leur opinion et point de vue aux autres sans se sentir jugés. Aussi, la pratique de la philosophie permet de prévenir la violence et facilite la résolution de conflit puisque les jeunes apprennent à communiquer et à dialoguer entre eux. Ainsi, ils prioriseront les paroles avec les gestes. Finalement, la philosophie pour enfant permet de former des citoyens responsables par son développement éthique à travers le partage des opinions sur les divers sujets.
2 – De prime abord le cours me semblait complexe par sa forme sur l’OVC. Pour moi, il a été difficile de comprendre le fonctionnement de la plateforme. Par contre, après quelques semaines, je suis devenue habile à naviguer sur le site. J’ai adoré la manière dont le cours est construit qui nous permet de d’abord nous pratiquer et ensuite d’émettre ses hypothèses sur les divers éléments vus dans le cours.
Finalement, je trouve que le cours est super intéressant, plusieurs de mes collègues et moi-même envisageons de pratiquer la philosophie pour enfants dans nos classes. Les diverses vidéos et textes nous ont tous convaincus des biens faits de cette démarche auprès des jeunes, mais aussi auprès des enseignants.
Marie-Michèle Aubé, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 11:49, a écrit:
1. Le cours de philosophe de l’enfant m’a permis de faire beaucoup d’apprentissage autant au niveau de notre rôle en tant qu’animateur qu’au niveau des utilités d’une telle communauté de recherche. En effet, j’ai pris connaissance de l’importance de l’animateur, car il doit être un guide, c’est-à-dire qu’il doit laisser la majorité de la place à l’enfant. Il ne doit pas tenter d’influencer les propos des apprenants, mais bien au contraire les guider en leur posant des questions, en utilisant certains outils comme la reformulation et l’analyse. Ainsi, j’ai compris que les élèves sont au cœur des discussions et que ce sont réellement ces derniers qui font en sorte que la discussion prend son sens et interpelle les élèves. C’est certain qu’elle ne peut pas intéresser tous les élèves à la fois, mais c’est du devoir de l’animateur de varier les propositions de discussions afin de tout stimuler les élèves et de les laisser s’exprimer. De plus, j’ai compris que les bienfaits d’une telle communauté de recherche peuvent être très larges. En effet, les élèves apprennent à s’exprimer librement, à attendre leur tour, à respecter les autres, etc. Ils apprennent également à formuler des hypothèses, à utiliser différents mots pour exprimer ce qu’ils pensent (reformulation), à donner des exemples concrets, à faire des nuances, à chercher des solutions et des réponses, etc.
Dans ce cours, il est certain que la place qu’occupe un animateur dans une communauté de recherche m’a particulièrement marquée, car j’en retiens beaucoup d’éléments à éviter tout comme des éléments à prioriser. Étant donné que je suis une future enseignante, j’ai trouvé cette partie plus intéressante, car j’ai réalisé que l’élève est au centre de ses apprentissages et qu’il se doit de se sentir interpellé et libre d’exprimer librement son opinion. Ainsi, comme mentionné précédemment, l’animateur de doit pas trop parler. Il est possible pour lui de reformuler certains propos émis par les élèves, mais il se doit d’être professionnel et de ne pas influencer les idées des participants. Il peut aider l’élève à formuler son point de vue, mais il doit respecter certains critères mentionnés ci-haut.
De plus, le fait de savoir que ce n’est pas aussi compliqué que je le croyais de faire une communauté de recherche m’a beaucoup marquée. En effet, j’étais de ceux qui pensaient que la philosophie était un peu un concept inaccessible, car je ne me croyais pas en mesure de bien en parler avec les élèves. Or, je me suis rendu compte qu’il ne s’agit pas, en fait, de parler des théories de Socrate ou bien celles de Platon, mais bien au contraire de laisser les élèves discuter concernant des sujets divers leur permettant d’acquérir non seulement des connaissances au niveau scolaire, mais également au niveau personnel. Ces compétences feront en sorte qu’il forgera son opinion, sera en mesure d’être au courant de certains fléaux, etc. Tout ceci formera de bons citoyens. Ainsi, tous les préjugés que j’avais se sont effacés et je serai maintenant très à l’aise d’en animer une, puisque je connais réellement les rôles de chacun.
2. J’ai bien apprécié le contenu de ce cours, car je trouve qu’il était très pertinent et accessible, c’est-à-dire qu’il était possible de faire des liens intéressants tout en apprenant beaucoup sur le fonctionnement d’une telle communauté de recherche. Le contenu était bien divisé ce qui m’a permis de bien suivre le cheminement et de bien comprendre les enseignements, car il était possible de faire beaucoup de liens entre chacun des modules.
Pour ce qui est de l’OVC, j’ai trouvé un peu plus difficile d’en faire l’utilisation. J’ai éprouvé quelques difficultés, au départ, quant au fonctionnement du site. De plus, j’ai eu de la difficulté avec la contrainte du temps, soit le mercredi. J’aurais préféré que ce soit du lundi au lundi, car ça aurait été plus facile pour moi d’organiser ma semaine de cette façon. Par contre, j’ai beaucoup apprécié l’ensemble des vidéos, car elles étaient très pertinentes et surtout très concrètes. Cela me permettait de voir réellement ce qui se passe dans un contexte de classe actuel.
Ionah Bernier, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:06, a écrit:
1. Ce cours est fantastique. J’ai été agréablement surprise de mon intérêt pour ce dernier. Tout au long de l’avancement des chapitres, j’ai été fascinée de mon apprentissage. Les habiletés de la pensée qui ont été exposées et examinées ainsi que les conduites des animateurs en communauté de recherche ont été pour moi révélatrices. Je n’avais jamais encore pris conscience de toutes ces dimensions. Et ce qui m’a le plus marqué, c’est le lien que l’on peut faire entre la pratique régulière de la philosophie avec les enfants et la prévention de la violence à l’école, la formation de l’éthique et l’éducation du citoyen.
En quelque sorte, ce cours a réveillé en moi la philosophe endormie. Depuis toute petite, je remettais souvent en question des valeurs, des croyances, des habitudes alors que mon entourage m’invitait à ne pas requestionner et à accepter les vérités établies. Je cherchais avant tout à y trouver un sens pour guider mes actions. Maintenant adulte, je poursuis encore librement cette quête de sens et le cours Observation en philosphie avec les enfants m’a amené à prendre davantage conscience de cet intérêt pour la recherche et les outils menant et à la logique et la formation de la pensée critique. Ayant trouvé enfin la formation qui correspond à ce que je préconise (pensée par et pour nous-mêmes) je compte bien mettre en pratique ce savoir et souhaite vivement le partager avec les enfants appelés à être les adultes de demain.
2. Ce cours est bien conçu. Tant dans le contenu que dans la forme. Au début, j’avais un peu de difficulté à naviguer dans l’OVC mais après quelques semaines, j’ai réalisé à quel point l’OVC est une mine d’or. Elle renferme une multitude d’information (définitions d’éléments, vidéo, commentaires des participants, etc.) qui constitue une richesse en soi. J’ai finalement adoré cet outil de travail. Bravo à ceux qui l’ont conçu. C’est une excellente formule pour un cours à distance.
Laurence Lemelin, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:08, a écrit:
1. Ce que je vais le plus me rappeler de ce cours est d’abord que la philosophie est proche de la réalité des enfants. Avec ce cours, je veux définitivement intégrer la philosophie dans mes futures classes. On peut travailler plusieurs éléments avec eux qui pourront intégrer dans leur vie quotidienne et c’est ce que je trouve le plus intéressant. Même si ce n’est pas prescrit dans le programme de formation de l’école québécoise, la philosophie permet de travailler plusieurs éléments afin d’aider les enfants à bien se développer. Montrer aux enfants comment se faire sa propre opinion et présenter des sujets de la vie courante est quelque chose qui m’accroche beaucoup.
Finalement, ce que je trouve absoluement important avec la philosophie, c’est que les élèves sont libres de penser et de donner leur opinion. L’enseignante est présente comme médiateur et peut aider les enfants, mais c’est vraiment basé autour de ceux-ci. Plus on permet aux enfants d’interragir et de participer à leurs apprentissages, plus c’est concret et bénéfique.
2.
– Pour ce qui est du contenu du cours, je trouve que la série documentaire était très intéressante et permettait de se faire une idée du sujet de la semaine. C’est une belle introduction à la matière qui favorise la compréhension des différents éléments. De plus, les différentes séquences à observer sont réellement concrètes et nous aide à bien comprendre le contenu. Finalement, les textes dans la bibliothèque sont claires et facilite l’analyse des séquences.
-Pour ce qui est de la forme, je dirais qu’en début de session, je ne trouvais pas le site évident à manipuler. De plus, il y a beaucoup d’éléments à faire pour chaque cours. Par contre, puisque tout au long de la session, les cours se font de la même manière, on devient habile à utiliser le site. Je trouve que c’est un avantage que le cours soit toujours fait de la même manière, mais en fin de session, cela devient parfois redondant.
Hélène Landry, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:09, a écrit:
– Je retiens que la philosophie pour enfants est un instrument pour aider les enfants à penser par et pour soi-même et les aider à développer leur jugement. En développant cette pensée, la philo devient un instrument pouvant aider à prévenir la violence, aider les enfants à mieux vivre ensemble par la recherche éthique et à vivre en démocratie. La communauté de recherche est formée d’acteurs (participants et animateur) engagés dans la recherche autour de sujet qui les intéresse. Pour créer une communauté de recherche, il n’y a pas de recette miracle, c’est un long processus, où l’animateur y jouera un rôle important du développement de la CRP. L’animateur doit créer des liens entre les participants afin que ceux-ci se respectent et que chaque enfant ait le droit à ses idées et qu’elles soient toutes aussi importantes, et ce malgré les différences. Le respect est très important en CRP. Pour ce faire, l’animateur doit favoriser le renforcement de la communauté sur le plan intellectuel et social. Il peut aider à donner des raisons, aider les points de vue, reformuler et aider le dialogue. Par ces différentes actions, l’animateur vise à s’assurer qu’il coconstruit un dialogue entre les membres. L’animateur doit être un bon observateur afin d’intervenir à des moments opportuns. Puis, dans cette communauté, en se questionnant sur des questions philosophiques, les participants développeront des habiletés cognitives et sociales. C’est ce que je retiens de la philosophie pour enfants. J’ai retenu particulièrement le rôle de l’animateur et les impacts positifs de la mise en place de la philosophie pour enfants, car en tant qu’enseignante, j’ai commencé à faire de la philosophie dans ma classe et ce cours m’a aidé à comprendre le rôle que je jouerais dans la mise en place de mes CRP. De plus, en ayant compris les impacts positifs de la philosophie pour enfants, c’est plus facile pour moi d’expliquer pourquoi j’ai choisi d’insérer cette pratique dans mon horaire et de justifier les liens que cette pratique a avec le programme d’ECR et de communication orale en français. Il me parait essentiel d’aider les jeunes à devenir des citoyens responsables pour améliorer notre monde de demain puisque tout comme pour prévenir la violence, si on leur apprend à réfléchir, à se questionner, à douter, ce sera favorable pour leur vie entière.
2- J’ai apprécié le cours en général autant pour la forme que le contenu. Tout d’abord, au niveau du contenu, j’ai apprécié d’avoir un côté théorique avec l’observatoire, ensuite la vidéothèque pour donner du sens à la théorie et ensuite la pratique avec le journal de bord ou les justifications. Ça me permettait de consolider mes apprentissages. J’aurais toutefois aimé parfois aller plus loin, par exemple, j’aurais aimé voir les étapes du plan de discussion ou les étapes de la communauté de recherche (la lecture du roman et lorsque les élèves élaborent leurs questions). Puisque je suis à la maitrise, j’aurais aimé pouvoir obtenir des recherches empiriques sur la philosophie pour enfants. Évidemment, grâce au forum, j’ai pu trouver des informations supplémentaires qui ont pu enrichir mes connaissances sur le sujet.
Quant à la forme, le site est complet, il est fonctionnel et j’ai apprécié ma première expérience de cours à distance.
4- J’aime bien que sur la page facebook, nous recevons des articles publiés en lien avec la philosophie pour enfants.
5- Je n’ai pas consulté la page facebook du bureau de formation à distance.
Un gros merci à toute l’équipe pour votre travail !
Sophie Gagnon-Gauthier, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:24, a écrit:
1- J’ai trouvé l’approche de la philosophie proposée dans ce cours très pertinente et d’actualité. En effet, je constate que la pratique de la philosophie en CRP non seulement permet à l’enfant, par ses interactions avec les autres, de se construire ses propres représentations, ses jugements et sa vision du monde, mais le développement de ses précieuses habiletés est une forme de prévention de la violence. En effet, force est de constater que dialoguer de façon délibérative permet d’entrevoir des possibilités d’alternatives non-violentes pour la résolution du problème.
De plus, même si j’étais déjà consciente de l’importance de développer chez les enfants leurs habiletés à penser par et pour eux-mêmes, je ne saisissais pas toute l’impact de la mise en place d’une CRP en classe et de ses bien-faits sur le développement social et cognitif des enfants et des adultes qui y participent. En effet, au cours des discussions, des échangent, les enfants découvrent l’importance d’écouter les autres, de faire preuve de respect, de s’auto-corriger, de nuancer leurs propos, etc. Toutes des habiletés essentielles pour former un bon citoyen, quelqu’un interagissant de façon positive avec ses pairs et apte à exprimer ses opinions.
Puis, j’ai aimé découvrir le rôle de l’enseignant/animateur dans l’établissement d’une CRP en classe. L’analyse des vidéos m’a permis d’observer l’importance du rôle de l’animateur, puisque ce dernier se doit d’être invisible (c’est-à-dire ne pas prendre le contrôle de la conversation par trop de questions ou d’opinions) tout en posant au besoin, des questions qui permettent à la discussion de s’approfondir ou pour reformuler des propos, etc.
Pour terminer, j’ai particulièrement aimé les modules sur l’acte de définir et d’interpréter. Il est tellement vrai qu’étant tous uniques, nous ne devons perdre de vue que lorsque l’on interagit avec autrui, il se peut que nos interprétations respectives, définitions ne concordent pas et que cela entraine des conflits. Combien de fois m’arrive-t-il au quotidien de constater que je n’avais pas la même interprétation ou vision d’un même événement. De là toute l’importance de la construction de la pensée critique en communauté, en collaboration, comment les interactions, les expériences des autres viennent enrichir notre propore bagage personnel et ainsi notre vision du monde, nos jugements, notre éthique.
2- Sincèrement, tous les contenus des 13 modules m’ont clairement intéressée et permis de faire de moi une meilleure enseignante et personne. En effet, force est de constater que les habiletés philosophiques que vous nous enseignez à enseigner, sont toutes aussi importantes pour nous également. Pendant le déroulement du cours, je faisais du tutorat pour un cours de développement humain et la formule était pratiquement identique à celle d’une CRP. J’ai d’autant plus apprécié le cours puisque j’avais la chance de réinvestir les notions, les stratégies directement avec mes étudiants.
J’ai aussi trouvé que l’ordre dans lequel les modules étaient présentés est idéale, les concepts s’imbriquent bien entre eux.
J’ai bien aussi aimé l’approche davantage pratique du cours, c’est-à-dire la mise en application des savoirs théoriques (analyser une vidéo en fonction d’un concept précis). Cela m’a permis de concrétiser les notions dont il était question, puisqu’évidemment je sais ce que signifie « aider à donner des raisons », par contre, je ne crois pas que j’aurais pu l’identifier dans un contexte réel (avant le cours).
Les vidéos étaient pertinentes et intéressantes. J’ai aussi apprécié l’interactivité sur le forum. C’est-à-dire de pouvoir construire ma propre opinion en parcourant celles des autres dans les commentaires (par exemple, lorsqu’il fallait indiquer si le concept était plus présent dans une vidéo ou l’autre). Cela m’a permis d’approfondir mes propres réflexions et d’ainsi parfois ajuster mon premier jugement.
Petit point négatif… Il serait apprécié que les tuteurs répondent à nos messages (si possible).
Sinon, je recommenderais ce cours à toute personne qui désire avoir une approche prônant l’autonomie de la pensée, le développement d’un citoyen responsable et qui vise à prévenir la violence.
Charles Maléza, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:27, a écrit:
1- Je retire de ce cours une meilleure connaissance et une plus grande conviction des bienfaits de la pratique de la CRP. J’ai pu approfondir les différents éléments en jeu lors de la pratique de la CRP, en plus de mieux comprendre les effets positifs des CRP sur les enfants, autant dans la classe que dans leur vie, et même en tant que projet de société démocratique. J’ai pu observer en quoi la CRP favorise le développement d’attitudes importantes comme l’écoute, l’autocorrection, l’acceptation de la critique, l’ouverture à l’autre, l’entraide, la collaboration, l’expression orale, la pensée éthique; réfléchir aux conséquences, la pensée créative, etc. Le dialogue en communauté de recherche aide à penser par et pour soi-même, en plus de cultiver ces attitudes qui contribuent à l’épanouissement de l’enfant et au fait qu’il devienne un bon citoyen. Franchement, je ne vois que des points positifs à cette pratique, et c’est aussi ce que les enfants disaient dans leurs précieux témoignages.
D’ailleurs, c’est cela qui m’a le plus marqué, les témoignages des enfants (et les séquences où ils sont en CRP) dans l’excellente série documentaire, car on voit qu’ils apprécient énormément la pratique de la CRP, eux-mêmes en voient les bienfaits, ils confirment ce que disent les enseignants, ils étonnent, ils sont curieux, respectueux, passionnés, éveillés, ils sont vrais, ils sont philosophes.
Je m’étonne que les nombreuses séquences à observer ne viennent que de quelques classes, elles sont pourtant si riches, et on observe les bienfaits que la CRP apporte à ces enfants. Imaginons si cela était fait dans toutes les classes, partout au Québec, partout dans le monde? Combien d’enfants qui ne parlent pas parleraient, et prendraient confiance en eux? Combien d’enfants éviteraient l’endoctrinement, la violence, et seraient plutôt ouverts, non-violents et deviendraient de bons citoyens et des humains épanouis? Je vois de plus en plus la CRP comme une des solutions pour tendre vers la paix mondiale (en raison des dimensions de l’éducation éthique, l’aspect démocratique et la prévention de la violence). J’ai d’ailleurs particulièrement aimé ce passage de la bliothèque: «Dans une communauté de recherche qui a atteint sa vitesse de croisière, il n’y a pas de combat, il n’y a pas de débat. C’est un lieu pour apprendre à penser et à vivre la paix. À la penser comme toujours cherchée et jamais donnée, comme toujours à refaire. La paix n’est pas un état, mais une action, un geste à poser et à reposer. La pratique de la philosophie en communauté de recherche a beaucoup à voir avec la construction perpétuelle d’un monde pacifique, tant par les sujets qu’on y aborde que par la manière délibérative dont on aborde ces sujets.» Bien sûr, j’ai compris que l’idée n’est pas d’imposer cet objectif de paix aux enfants mais plutôt qu’ils arrivent eux-mêmes à leur propres conclusions, mais j’ai compris aussi que le dialogue qui se fait en CRP est en lui-même une pratique non-violente. En écoutant l’autre, on lui accorde de la valeur, on le respecte. Finalement, je retire de tout cela de l’espoir et de la motivation pour travailler à propager la pratique de la CRP le plus possible!
2-
contenu; Tout le contenu était à mon avis fort pertinent, et surtout bien divisé par modules, où on pouvait chaque semaine observer dans les vidéos ce qui était dans les lectures théoriques. Bref, j’ai vraiment apprécié et appris de l’ensemble du contenu du cours, et j’ai particulièrment aimé les derniers modules (prévention violence, éthique, éducation citoyen et enrichissement de l’expérience).
forme; J’ai bien apprécié la forme, comparativement à d’autres cours à distance. J’ai surtout adoré la série documentaire que je trouve très bien faite, et qui j’estime devrait être vue par un maximum de parents et de gens en éducation. Les séquences aussi sont très pertinentes, elles nous permettent de devenir de meilleurs observateurs et même de meilleurs animateurs. Cependant, je crois que la forme de l’OVC pourrait encore être améliorée, par exemple en favorisant le dialogue ou des échanges entre les participants plus en temps réel, par exemple avec une alerte (notification) qu’on verrait lorsque quelqu’un nous a répondu directement à un commentaire.
Simon Dignard, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 12:43, a écrit:
1. La philosophie avec les enfants est toute qu’une sphère de pensées. Elle leur permet de bien argumenter, de bien définir leurs idées, de penser à des choses que normalement on n’y penserait pas nécéssairement. J’ai aussi appris que même si l’enseignant a toujours une réponse dans n’importe quel autre matière, en communauté de recherche, personne n’a la réponse; ce qui fait la beauté de la chose. Les enfants apprennent à penser par et pour soi-même en développant leur pensée critique, ce qui peut souvent les aider dans la vie de tous les jours. Penser avant d’agir, pour ne pas blesser quelqu’un, penser avant de dire quelque chose qui pourrait être offensant, etc. Aussi, j’en parle souvent aussi depuis le début de la session, les enfants m’épatent. Je ne savais pas qu’ils pouvaient raisonner aussi bien et avec autant de logique à leur âge.
2.a) La théorie est bien dosée; il n’y a pas de bourrage de crâne et les exercices d’analyse m’a bien aidé à comprendre la plupart des concepts à l’étude. Quelques uns étaient plus complexe que d’autres, mais après quelques lectures supplémentaires, tout se plaçait bien dans ma tête. Les sujets des capsules étaient tout aussi intéressant les uns que les autres: l’intimidation en passant par le racisme, l’ignorance, la magie, l’amitié; les enfants en avait souvent beaucoup à dire sur le sujet, ce qui rendait ces capsules vraiment intéressantes.
2.b) Bien qu’au début j’avais de la difficulté à bien me retrouver dans l’OVC, j’ai su bien m’adapter au site internet. La seule chose que je vois qui pourrait peut-être être négatif concernant l’OVC, c’est que son système de note ne fonctionne pas avec ENA. C’est un caprice de ma part par example, pas un problème majeur. J’aime bien que toutes mes notes soient aux mêmes endroits, de ne pas être obliger de fouiller dans plusieurs places pour avoir l’ensemble de mes résultats. Si non, pour le reste, avec le menu en haut de la page et sur le côté, c’est facile de se retrouver. La visite du site en début de session m’a beaucoup aidé.
Pour terminer, c’est un cours intéressant, avec beaucoup de concepts intéressant. J’ai bien aimé mon aventure. Merci beaucoup à vous tous.
Joanie Trudel, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 13:04, a écrit:
Lorsque je m’assois aujourd’hui pour faire la relecture de ce chemin parcouru sur l’observation d’une communauté de recherche en philosophie pour enfants, j’ai le sentiment d’avoir amorcé un premier pas vers la compréhension de cette façon d’apprendre à vivre.
La philosophie pour enfants m’intéresse par le contenu qu’elle propose et la façon qu’elle met en place pour apprendre. L’être humain est un être social (bien que certains le soient plus que d’autres!), et nul doute que cette idée de communauté de recherche répond à un besoin d’être, de partager, d’écouter, bref de vivre avec les autres. Elle répond d’abord à mon propre besoin comme citoyenne, je le reconnais. C’est pourquoi j’ai une envie de participer à cette communauté de recherche et d’entrer en contact avec autrui par le dialogue.
Mais comment peut-on bien vivre-ensemble? D’abord, en se rencontrant par le langage et les mots que nous employons, en s’observant être et agir pour mieux distinguer les spécificités de chacun, les façons de faire de chacun. Puis, en se posant des questions et en tentant d’y répondre. La multiplicité des points de vue des participants nous permettra de faire un tour d’horizon plus grand sur une question discutée; un partage qui fera naître possiblement d’autres idées de fil en aiguille. Mais, nous n’en resterons pas au simple partage.
Le penser par et pour soi-même nécessitera un chemin plus approfondi, l’examen de ce qui a été dit, pour mieux saisir, pour relier entre elles les idées de façon à raisonner et réfléchir mieux sur ce qui a été énoncé. Il y aura des idées moins riches que d’autres, des erreurs de lien, des choix moins argumentés ou encore des préconçus auxquels on ne trouvera pas de raison pour appuyer nos dires. De là, nous choisirons possiblement d’éliminer certaines hypothèses infirmées.
Pour effectuer ce long processus de réflexion en collaboration, nous aurons à mettre à l’oeuvre une écoute à la fois active et attentive. D’une part, cette écoute active se traduira par des processus mentaux qui nous ferons imaginer des solutions à ce que notre interlocuteur nous propose. D’autre part, l’écoute attentive nous plongera au coeur d’une rencontre empreinte de sensibilité qui aura pour but de comprendre avec justesse le message que cet interlocuteur nous transmet.
Parler avec les autres nous permettra de mettre à l’épreuve notre façon de communiquer entre nous, et certes, par cette pratique, nous permettra de mieux tester comment les autres arrivent à comprendre notre propos et ce qu’ils ont peut-être à nous dire sur ce sujet eux aussi.
La tête bien faite, dit-on, se construira par l’effort que nous déploierons à utiliser les outils de pensée pour mieux arriver à réfléchir et à développer notre esprit critique.
Les éléments qui m’ont particulièrement marqués sont l’explication des critères, puisque que peu à peu, ces définitions de termes mettent de la chair autour de l’os, rendent plus concrètes des phrases ou des mots qui semblent vertueux, mais difficiles à mettre en l’oeuvre. Par ces définitions et ces exemples, on retrouve des pistes de réflexion, des questions à poser, des habiletés à pratiquer comme participant à une communauté de recherche. Ces éléments ont permis d’éclaircir ce que l’on devrait tenter de mettre en pratique pour parvenir à mieux rechercher. Par là, le rôle de l’animateur s’est un peu plus positionné, soit entre le silence et la parole, la question et la mise en évidence d’une habileté, entre le but à atteindre et le lâcher-prise pour y parvenir.
L’éducation citoyenne, la prévention de la violence et le dialogue harmonieux avec les autres sont des sujets qui m’interpellent et des thèmes qui stimulent mon désir d’enseigner. Le module 12 m’a particulièrement nourri sur les fondements de la philosophie pour enfants, les raisons pour lesquelles nous devrions tenter d’inclure les communautés de recherche pour parvenir à la triple mission de l’école ou encore mieux, la finalité de l’éducation.
Je retiens l’importance du processus plutôt que le résultat, la prise en charge par soi-même pour mieux être et mieux agir avec les autres en développant par exemple une habileté à recevoir les idées des autres, à les accueillir comme hypothèses probables et à les examiner. Je retiens le dialogue et les mots comme remèdes contre la violence et l’incompréhension.
Émilie Van de Kaa Arsenault, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 13:11, a écrit:
La pratique de la philosophie en communauté de recherche a pour objectif d’apprendre à ses membres à penser par et pour eux-mêmes avec les autres. En effet, le dialogue permet d’élargir son champ de connaissances et de parfaire sa compréhension du monde. C’est en exprimant notre point de vue, en confrontant nos idées, en étant à l’écoute des autres, en doutant, en se questionnant que l’on parvient à mieux se connaitre, à mieux comprendre comment l’on pense ainsi qu’à construire ou à reconstruire nos connaissances et nos opinions. Pour parvenir à penser par et pour soi-même, il est important de ressentir le besoin d’être auto-critique et auto-correctif. Autrement dit, les enfants faisant partie de la communauté de recherche philosophique doivent comprendre qu’ils ne détiennent pas la vérité absolue et être prêts à remettre en question leurs croyances et leurs valeurs qui les amènent à avoir une certaine compréhension du monde qui les entoure. « L’importance de l’autocritique sur le plan de la pensée et de l’autocorrection sur le plan de l’agir est très grande. Autrement, on risque de développer des esprits critiqueux qui, essentiellement soucieux de combattre une position adverse, ne prendront pas le temps d’apprécier la valeur de leurs propres croyances. » (Série documentaire Les enfants philosophent 2004). Cette réflexion m’a profondément marquée puisqu’elle exprime parfaitement selon moi une réelle problématique. En ce sens, le rôle de l’animateur au sein d’une communauté de recherche est très important et délicat. En effet, il doit être en mesure d’amener les enfants à réfléchir, à prendre position, à communiquer les raisons qui l’amènent à penser de cette façon, à réagir aux propos des autres en donnant les raisons pour expliquer sa réponse, et ce, en intervenant le moins possible sans influencer la discussion. En tant que future enseignante, tous les éléments qui faisaient référence au rôle de l’animateur attiraient davantage mon attention. En effet, je suis d’avis que c’est un rôle complexe et il faut bien le comprendre pour pouvoir l’exercer en pratique. Je crois que l’animateur doit être en mesure d’être auto-critique et auto-correctif. Je crois que les éléments qui m’ont le plus aidé en ce qui a trait le rôle de l’enseignant est celui de « chercher » et celui de «trop parler». L’élément «chercher» m’a permis de mieux saisir le processus de recherche que l’on favorise dans une communauté de recherche philosophique et d’être en mesure d’être plus consciente des éléments à observer chez les enfants afin de saisir les opportunités pour enrichir le dialogue et approfondir la recherche. L’élément trop parlé, quant à lui, m’a permis d’être consciente des «dangers» à éviter lorsque l’on anime une communauté de recherche philosophique.
J’ai beaucoup apprécié ce cours de philosophie et j’ai une grande envie de continuer à m’informer sur la pratique de la philosophie en classe et de parfaire ma formation. Je crois que la pratique de la philosophie est un cadeau à offrir à nos enfants et à la société dans laquelle nous vivons. Elle leur permet de développer leur esprit critique, leur ouverture d’esprit, leur écoute active, leur manière de communiquer et d’agir. Ils apprennent à agir et à dialoguer rationnellement plutôt que sur le coup de l’émotion. La pratique de la philosophie permet également aux enfants d’avoir la place qu’il mérite et de prendre part aux discussions et aux décisions. On leur donne l’importance qu’ils devraient avoir dans une classe, une communauté, une société.
Xavier Gagnon-Marquis, dans son Document synthèse 2 soumis le Dimanche 17 Avril 2016 à 13:27, a écrit:
1- Que retenez-vous de ce cours? Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqués? Pourquoi?
Ayant déjà fait les trois cours de Penser par nous-mêmes et ayant été dans un programme au secondaire qui pratiquait la CRP tout au long des cinq années, je considère que je possédais déjà de bons bagages avant même d’entamer ce cours. Toutefois, ce cours d’observation m’a permis de grandement approfondir mes connaissances théoriques de la pratique de la philosophie pour enfants. De tels savoirs permettent de réaliser l’existence de nuances, de voir ce qui peut échapper à notre jugement. L’un des éléments qui m’a le plus marqué, c’est de réaliser à quel point il pouvait y avoir des analyses différentes d’un même dialogue. Tout le monde a des référents différents, une grille de lecture propre à chaque personne, ce qui fait en sorte que les différentes analyses que l’on trouve dans l’OVC contiennent chacune une parcelle de vérité et si l’on prend la peine de réfléchir à partir de celles-ci, on peut voir notre jugement prendre beaucoup plus de couleurs et ainsi, se rendre plus loin. Effectivement, un tel travail, en plus d’aller dans la même direction que les principes de la philosophie pour enfants, permet à celui qui réfléchit de la sorte à sortir ses capacités réflexives de leurs zone de confort, d’aller en terrain inconnu et d’en ressortir avec une meilleure connaissance de causes. De plus, suite à mes années d’expérience en tant que participant, j’ai trouvé cette approche vraiment rafraîchissante. Grâce à ce cours, j’ai pu saisir la portée et l’importance du rôle d’observateur en communauté de recherche. Il permet non seulement à la communauté d’avoir un retour sur la recherche, mais aussi à l’observateur d’aiguiser son discernement et ses capacités d’analyses, ce qui peut s’avérer bien évidemment très utile lors du retour au rôle de participant. Le travail demandé aux observateurs sert de rétrospection à la communauté, ce qui permet aux participants d’avoir un regard critique sur le déroulement de la recherche et sur les contributions faites par les participants ou l’animateur. L’apport de cette perspective sert donc, tel une introspection, non seulement au peaufinage du discernement de l’observateur, mais aussi à l’ensemble de la communauté.
2- Quelle est votre appréciation de ce cours :
Sous l’angle du contenu : La matière vue dans ce cours est immensément riche, à un point où refaire le cours une autre fois ne serait pas d’excès: le regard que l’on porte lors d’une observation change grandement même seulement une journée après l’avoir rédigée. J’ai beaucoup aimé la théorie de ce cours, elle a grandement enrichi mes connaissances de la philosophie pour enfants. J’ai pris conscience de la multiplicité des éléments à observer lors d’une communauté de recherche, ce qui m’a grandement servi lors de mon stage. J’ai donc vu une amélioration directement en lien avec le cours d’observation que j’ai suivi.
Sous l’angle de sa forme : Le cours d’observation m’a énormément surpris, je ne pensais pas qu’il était possible d’autant rejoindre progrès personnel et collaboration dans un cours en ligne et l’OVC y est certainement pour quelque chose. Les exercices hebdomadaires permettent à l’étudiant de baigner dans l’univers de la philosophie pour enfants sans jamais se sécher complètement, ce qui fait que l’on inculque vraiment la théorie apprise.
Alexandra Russell, dans son Document synthèse 2 sauvegardé le Dimanche 17 Avril 2016 à 04:36, a écrit:
Je dirais que je retiendrais une meilleure compréhension de trois aspects majeurs de ce cours. Le processus, les rôles, et le pourquoi de la philosophie pour enfants.
Le processus de faire philosophie en communauté d’enfants m’avait été un peu une mystère avant avoir pris ce cours. Y’avait –il des étapes concrets à prendre? Des éléments critiques? Maintenant je possède un meilleur point de vue; une structure générale à suivre. Je commencerais probablement avec un texte à lire, une histoire. Puis en communauté, on aborderait une question philosophique. Les premières questions ne devraient pas être complexes – on avancerait avec le temps. Là, le communauté discuterait ensemble, en cherchant de plus en plus la clarté et le profondeur. En observant les élèves dans la vidéothèque, j’ai eu la chance de voir la processus de la philosophie en action.
Les rôles des joueurs en philosophie pour enfants, surtout dans le contexte scolaire, m’avaient intéressé aussi. Comme future enseignante (et présente gardienne/animatrice en leadeurship), je me trouverai certainement dans le rôle d’enseignante de sujets philosophiques. Je retiendrais bien l’importance du restreint de la part de l’enseignante – en trouvant l’équilibre entre guider, clarifier et encourager le dialogue philosophique et donner l’espace aux élèves de créer et gérer leur propre communauté et de prendre la parole pour eux même. Je crois que la construction de ses propres savoirs comme communauté ainsi que comme individus, est intégrale en éducation. Cependant, l’enseignante peut fournir de direction et de perspicacité inestimable alors elle doit bien comprendre la philosophie, son processus et ses élèves.
Le troisième aspect de ce cours que je retiendrai est le pourquoi. Le pourquoi de la philosophie pour enfants – la philosophie de la philosophie. Je dirais que j’ai approfondie ma réponse à ce pourquoi au cours de ce cours. En observant et en réfléchissant, j’ai vu des élèves qui développement leurs compétences en métacognition, qui apprennent à communiquer clairement et justement (non seulement à produire de communications, mais aussi à écouter), qui comprennent la moralité, qui recherchent, qui hypothèsent, qui se critique, qui travaillent ensembles et qui argumentent, qui deviennent citoyens. Des enfants qui, enfin, philosophent. J’ai maintenant une meilleure appréciation de la complexité et l’utilité de la philosophie pour enfants. J’ai confiance que j’appliquerai cette philosophie souvent et dans toutes disciplines comme enseignante.