
Je relisais récemment le livre d’André Compte Sponville, Petit traité des grandes vertus, Paris, PUF, 1995. Et, tout à coup, je me suis rendu compte que les vertus (force morale tendant celui ou celle qui les possède vers le bon) présentées dans son livre: politesse (qui n’en est pas une), fidélité, prudence, tempérance, courage, justice, générosité, compassion, miséricorde, gratitude, humilité, simplicité, tolérance, pureté, douceur, bonne foi, humour et finalement amour sont, pour la plupart, des dispositions développées en philosophie pour enfants. Je ne sais pas si j’aurai le temps (et l’envie) de toutes les aborder, mais je pense qu’à en prendre quelques-unes, on pourra peser un peu mieux la portée de la philosophie pour enfants quand on ne la considère pas uniquement sous l’angle de la formation de la pensée critique. Elle est bien plus que cela. Il s’agit, je l’ai écrit ailleurs, d’une manière de vivre, avec soi et les autres. Une manière de grandir en humanité. Rien n’est gagné d’avance et cela exige un travail continu, mais si la chance nous ait donnée de rencontrer des gens de même «nature», qui ont sincèrement envie de vivre cette manière de vivre, alors la joie est présente, l’amitié s’installe, la créativité s’en trouve renouvellée et l’humanité ne peut que s’en réjouir. Lire la suite →
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