La philo pour enfants: un outil pour contrer l’endoctrinement

L’endoctrinement est un mot qui a plusieurs sens. Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales, ce mot 1- a d’abord un sens (rare) de «enseigner, rendre savant, expert»; 2- puis, «souvent avec une nuance péjorative: chercher à régir le jugement et le comportement d’autrui en proposant ou imposant des modèles de pensée, des règles de conduite; (s’efforcer de) faire partager ses conceptions dans tel domaine, (de) faire adopter telle doctrine, tels principes…»;  3- finalement, dans un sens étendu: «donner des informations, des explications, des instructions, faire des recommandations à quelqu’un pour l’amener à penser, à agir de telle façon dans un domaine quelconque.»  

Et on pourrait encore ajouter plusieurs autres sens. Avec la dimension péjorative qu’on lui accorde souvent, ce mot nous renvoie au fait qu’une ou des personnes sont prises au piège de la pensée d’une autre personne et qu’elles ne peuvent plus penser par et pour elles-mêmes. Et c’est exactement le contraire de ce qui se passe au moment de faire de la philosophie avec les enfants. Pourquoi? Lire la suite

La philosophie pour enfants: un outil pour contrer l’endoctrinement

L’endoctrinement est un mot qui a plusieurs sens. Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales, ce mot 1- a d’abord un sens (rare) de «enseigner, rendre savant, expert»; 2- puis, «souvent avec une nuance péjorative: chercher à régir le jugement et le comportement d’autrui en proposant ou imposant des modèles de pensée, des règles de conduite; (s’efforcer de) faire partager ses conceptions dans tel domaine, (de) faire adopter telle doctrine, tels principes…»;  3- finalement, dans un sens étendu: «donner des informations, des explications, des instructions, faire des recommandations à quelqu’un pour l’amener à penser, à agir de telle façon dans un domaine quelconque.»  

Et on pourrait encore ajouter plusieurs autres sens. Avec la dimension péjorative qu’on lui accorde souvent, ce mot nous renvoie au fait qu’une ou des personnes sont prises au piège de la pensée d’une autre personne et qu’elles ne peuvent plus penser par et pour elles-mêmes. Et c’est exactement le contraire de ce qui se passe au moment de faire de la philosophie avec les enfants. Pourquoi? Lire la suite

Inscription aux cours en philosophie pour enfants pour la session d’automne 2018

Les inscriptions pour les cours en philosophie pour enfants (Penser par nous-mêmes: raison et émotion PHI-1061, Penser par nous-mêmes: valeurs et vérités PHI-1062) viennent de débuter pour la session d’automne 2018 à la Faculté de philosophie de l’université Laval.  Les places étant limitées (45 personnes par cours) et les cours presque toujours complets, je vous invite à vous inscrire rapidement! Lire la suite

À quoi ressemblerait un monde sans émotions: courte histoire pour les enfants du primaire

libéraux

M’appuyant sur ce que mes ami-e-s Facebook ont répondu à la question: À quoi ressemblerait un monde sans émotion? (et fouillant un peu dans l’histoire de la philosophie), voici une courte histoire, une rencontre entre des enfants du primaire (9 à 12 ans environ) qui raconte ce qu’ils en pensent…  Peut-être que cette petite histoire vous sera utile au moment de pratiquer la philosophie avec les enfants, en la liant à l’exercice qui a été publié récemment.  À vous de jouer! Lire la suite

La philosophie pour enfants et la pratique de la pensée attentive

libéraux

En philosophie pour les enfants, trois formes de pensée entrent en dialogue: la pensée critique, créative et attentive. Chacune est pratiquée dans le contexte de la communauté de recherche.  Si la pensée critique et créative ont souvent été traitées sur ce site, il en va tout autrement de la pensée attentive. Quelques billets portent sur elle. Trop peu. Et pourtant, elle est peut-être des trois formes de pensée celle qui est la plus importante en philosophie pour enfants. Je pourrais la présenter comme on le fait habituellement.  Elle est une forme de pensée en lien avec l’empathie, les émotions, la valorisation, etc… Mais pour y voir plus clair, cette fois-ci, je prendrai plutôt une comparaison que j’aime parfois utiliser pour faire voir ce que j’en comprends: pratiquer la pensée attentive, c’est comme écrire une lettre d’amour. Lire la suite

À quoi ressemblerait un monde sans émotions? Exercice pour la formation du jugement.

libéraux

Dans quelques jours, j’aurai à animer un atelier de philosophie avec des adolescents portant sur la question: À quoi ressemblerait un monde sans émotions?  Ayant posé la question à mes ami-e-s de Facebook, près de 200 ont répondu avec enthousiasme.  J’ai retenu près d’une trentaine de propositions et transformé le tout en un exercice que j’utiliserai avec les adolescents.  Ils devront se prononcer s’ils sont d’accord, en désaccord ou ne le savent pas, avec les énoncés suivants. Lire la suite

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